Aux Vertus des Plantes
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Plantes G, H, I

Vers intestinaux

Remèdes de grands-mères pour soigner Vers, Ténia, Parasites intestinaux

Vers intestinaux : Les parasites colonisent l’intestin, par la contamination au contact de selles humaines ou animales, d’où l’importance d’une bonne hygiène (se laver les mains régulièrement, laver ses fruits et légumes avant consommation…).

Symptômes : présence de vers dans les selles, amaigrissement, diarrhées, vomissements, fatigue…

Vers chez l’enfant : haleine fétide, frottement régulier du nez




Aspérule odorante

La légende voudrait que la mère de Jésus en ait garni la crèche avant de déposer son enfant, d’où son surnom « d’herbe à la vierge ».

Comme l’indique son nom populaire d’Hépatique étoilée, l’Aspérule est la panacée des affections du foie : congestion du foie, jaunisse.

Elle est, avec le Mélilot et la Mélitte, selon le Dr Leclerc, une des 3 “plantes à coumarine” :

  • Action sur la coagulation sanguine
  • Augmention du volume des urines
  • Arrêt du développement des colibacilles
  • Action antispamodique

Bonne pour le foie, la plante l’est donc aussi pour les reins. De plus, la coumarine a une bienfaisante action antispasmodique, ce qui explique pourquoi l’Aspérule facilite la digestion des malades qui souffrent d’angoisse et de vertiges, et que, prise le soir, elle donne de très bons résultats contre l’insomnie.

L’Aspérule, très parfumée, entre dans la composition du “vin de mai” allemand ou lorrain.




Genévrier


Le bois de Genièvre était considéré comme sudorifique et on l’employait autrefois contre la syphilis, à l’égal du Gaïac. Matthiole le recommandait en bains contre la goutte et certifiait que les malades “même cloués au lit sortent de ce bain tout à fait ingambes”.

Les feuilles et les sommités étaient réputées purgatives et leurs cendres encore plus.

La 2ème écorce (ou écorce blanche) est encore utilisée dans les campagnes comme un excellent remède de la furonculose.

Ce sont surtout les baies qui possèdent de précieuses vertus médicinales. Elles sont un des diurétiques les plus anciennement connus. Caton l’Ancien, le célère Romain, recommandait déjà le vin diurétique à base de baies de Genièvre, il y a de cela quelque 20 siècles.

A part le côté folklorique (chauffer dans un vase d’airain ou de plomb, dit Caton), la recette a passé à travers les siècles sans modification. Les baies entrent d’ailleurs dans la formule de divers vins diurétiques officinaux : vin de l’Hôtel-Dieu, vin de Trousseau, vin de la Charité. Communiquant aux urines une odeur de violette, ce qui n’est pas si mal, les baies sont efficaces dans l’hydropisie, les calculs, la gravelle, l’inflammation de la vessie. Antiseptiques, elles ne sont pas à dédaigner dans la leucorrhée et la blennorragie. Il ne faut pas, néanmoins, en abuser, car elles peuvent provoquer l’irritation des voies urinaires.

Déjà considéré au Moyen-âge, comme une panacée, le Geneviève n’a cessé d’être loué depuis par les plus hautes autorités médicales. Chomel écrivait, dans son Histoire des plantes, “le Genièvre passe, dans l’esprit de plusieurs personnes, pour un remède universel”.

Les propriétés diurétiques, sudorifiques, dépuratives, toniques et stomachiques pour lesquelles il était utilisé par tous les médecins et pharmacologues des XVIIIème et XIXème siècles sont toujours admises aujourd’hui.






Guarana

La graine contient une forte concentration de caféine qui en fait la plante connue contenant le plus haut taux de caféine au monde. La graine décortiquée puis réduite en poudre est consommée pour ses propriétés stimulantes soit directement, soit diluée dans de l’eau ou du jus de fruits. Cette poudre est aujourd’hui classée additif alimentaire et complément alimentaire dans certains pays (États-Unis par exemple).

La guarana est une plante très appréciée en phytothérapie comme stimulant, cet effet serait dû à la caféine. Des souris de laboratoire ayant reçu dans leur boisson 0,3 mg/ml de guarana se montrent significativement plus résistantes au test de stress par nage forcée (après 100 et 200 jours de traitement, et les auteurs notent que cet effet n’a pas été obtenu avec une concentration 10 fois plus élevée (3,0 mg/ml) ni avec une suspension de ginseng (5,0 mg/ml= ni avec une solution de caféine à 0,1 mg/ml).

Psyllium de l’Inde, appelé également Ispaghul

Le psyllium également appelé Ispaghul ou Plantain des Indes est une plante dont les graines sont largement plébiscitées pour leur action sur le transit. Il existe différentes variétés de Psyllium : blond ou noir, aux propriétés similaires.

Les graines de psyllium contiennent des mucilages ayant la capacité d’absorber un volume d’eau important et donc de former un gel. Ce dernier va permettre de jouer un rôle de régulation sur le transit en stimulant la mobilité intestinale ou en retardant la vidange gastrique.

L’ispaghul est une plante essentiellement utilisée pour lutter contre la constipation. Son effet laxatif se doit à un mucilage acide, une substance visqueuse présente dans les graines. Les mucilages, des substances qui absorbent jusqu’à huit fois leur volume en eau, constituent le principe actif majeur des enveloppes des graines de psyllium. Les mucilages représentent 20 à 30 % de ces enveloppes. Celles-ci soulagent à la fois la constipation (en retenant l’eau des aliments digérés, elles ramollissent les selles) et la diarrhée (en transformant l’eau des selles en gel, elles les rendent plus consistantes).

Gotu Kola

La centella asiatica, aussi connue comme l’hydrocotyle asiatica ou gotu kola, est une plante herbacée vivace en forme d’éventail originaire de Chine, du Japon, de l’Inde et de l’Indonésie, les feuilles vertes sont récoltées et utilisées à des fins médicinales, la plante a une longue histoire d’utilisation dans la médecine traditionnelle, les chercheurs ont récemment pris une participation dans la plante pour ses bienfaits pour la santé, la centella asiatica a des propriétés antivirales, antibactériennes et anti-inflammatoires, elle est traditionnellement utilisée comme un traitement pour les troubles cutanés tels que le psoriasis, la dermatite, et les brûlures légères.

Infusion. 1 cuillerée à café pour une tasse 2 à 3 fois par jour.



Gingko biloba (bourgeons)

Pour estomper les effets de la fatigue

Afin d’aider l’organisme à lutter contre les maux de l’hiver et la baisse de tonus qui se fait sentir, le bourgeon de Gingko améliore l’apport de sang au cerveau, ce qui contribue à soulager la fatigue et à améliorer la vigilance. Puissant antioxydant, il piège les radicaux libres, empêche l’accumulation de toxines, protège les neurones des lésions cérébrales, protège les vaisseaux des capillaires des cellules nerveuses et des organes des sens et est un tonique veineux.

A utiliser en cure préventive et de manière renforcée en période d’affection aigüe.

  • Il est conseillé de pendre avant les 3 repas, prende15 gouttes chez l’adulte,
  • 1 goutte par 10 kilos de poids chez l’enfant
  • 5 gouttes chez la femme enceinte.
  • En cas d’affections aiguës: 15 gouttes plusieurs fois par jour.
  • Pour une action renforcée il peut être associé aux bourgeons de marronnier, aubépine, chêne, cassis et airelle.

Disponible en pharmacies et parapharmacies.
Demander conseil à votre pharmacien ou médecin. Si les symptômes persistent consulter votre médecin.

Genévrier (bourgeons)

Pour détoxifier l’organisme

Le printemps arrive et avec lui le début des beaux jours et du beau temps ! Le Genévrier permet d’apporter une solution naturelle afin de réguler la fonctionne biliaire et assure la détoxification de l’organisme.

Il peut aussi être conseillé pour la protection des reins ( contre les calculs rénaux), l’excès de cholestérol sanguin ainsi que dans les états pré diabétiques.

A utiliser en cure préventive ou de manière renforcée.

  • Il est conseillé de pendre 15 gouttes le matin, chez l’adulte, 1 goutte par 10 kilos de poids corporel chez l’enfant et 5 gouttes chez la femme enceinte.
  • De manière renforcée (avant et après fêtes): 15 gouttes matin et soir.

Disponible en pharmacies et parapharmacies.
Demander conseil à votre pharmacien ou médecin.
Si les symptômes persistent consulter votre médecin.

Gratiole

Purgatif violent, émétique et diurétique, la plante est peu utilisée de nos jours. Elle doit, de toute façon, l’être avec prudence, car, à haute dose, elle est irritante et toxique, comme tous les purgatifs énergétiques. Cazin la recommandait néanmoins dans l’hydropisie, la congestion et la goutte. Leclerc trouvait que, prudemment maniée, la plante s’avérait utile dans les cirrhoses, l’ascite des cardio-rénaux, la péritonite tuberculeuse. A faible dose, elle peut être employée aussi dans les maladies de peau chroniques. Il faut éviter de l’utiliser en cas de fièvre ou d’irritation des voies digestives.
A l’extérieur, on prescrit la Gratiole en lavements, pour exciter l’intestin en cas de constipation, ou comme vermifuge pour détruire les ascaris.
Dans les affections cérébrales, ces lavements auraient une action révulsive bénéfique.




Hysope

« Lave-moi avec l’Hysope et je serai net », dit le roi Salomon, qui employait cette plante sacrée avec le bois de Cèdre contre la lèpre. Au Moyen Age, sainte Hildegarde l’utilisait, associée à la Réglisse et à la Cannelle, comme « puissant remède des affections du foie et du poumon », et, unie à la tisane des quatre fleurs, « pour soulager les nonnes chez lesquelles le chant a provoqué de l’enrouement ».
De son côté, Trotula, la ‘Sage Matrone », une des gloires de la fameuse école de Salerne, la recommandait pour purger le poumon de son phlegme, surtout unie à la Figue.
De nos jours, c’est toujours contre les affections des bronches qu’on utilise l’Hysope. C’est un excellent expectorant, puis asséchant, qui favorise la respiration par action sur les centres nerveux. On le préconise contre la toux et l’oppression, les maladies de bronches avec essoufflement, contre m’asthme. Stimulant, il relève le tonus amoindri par la toux, mais les sujets nerveux, toutefois, ne doivent l’utiliser qu’à petites doses.
Pour l’usage externe, la plante est résolutive et vulnéraire. Elle entre d’ailleurs dans la composition de « l’alcoolat vulnéraire » officinal. On l’utilise en gargarismes dans les affections de la gorge et en cataplasmes contre les blessures, les ecchymoses, les entorses.





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