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Lapacho – Pau d’Arco

Ce document ne peut, en aucun cas, se substituer à un médecin, seul qualifié – après un examen clinique approfondi et établissement d’un diagnostic précis – pour faire la prescription appropriée aux troubles ou maladies dont le lecteur pourrait souffrir. Conformément à la jurisprudence, l’éditeur décline toute responsabilité quant aux erreurs ou omissions qui pourraient être trouvées dans ce texte en dépit des soins attentifs apportés à sa réalisation.

L’arbre Lapacho

Lapacho est un arbre que l’on retrouve dans la jungle de l’Amérique du Sud. C’est le seul arbre de ces régions qui est complètement immunisé contre les infections provenant des champignons, c’est pourquoi on l’utilise avec succès pour toutes les infections fongiques (Candida Albican), parasitaires, bactériennes et virales.

Selon des enseignements provenant des Indiens Incas d’Amérique du Sud, l’écorce interne du Lapacho a été utilisée depuis des siècles pour traiter le cancer et une foule d’autres maladies.

Selon des experts en remèdes exotiques traditionnels, on ne devrait pas penser que les capacités du Lapacho se limitent au cancer, il a prouvé son efficacité pour éliminer les radicaux libres, diminuer la douleur et l’inflammation lors de problèmes rhumatismaux et arthritiques.

De plus, il contient 16 quinones qui se sont avérés efficaces dans le traitement de l’anémie, la leucémie, la maladie de Hodgkin, la maladie de Parkinson, l’artériosclérose, les problèmes gastriques, colite, polypes, les inflammations du système reproducteur, leucorrhée, cystite, prostatite, et les problèmes cutanés tels que lupus, eczéma et psoriasis.

Utilisation traditionnelle

L’ecorce de cet arbre sud -américain est traditionnellement utilisée comme antibiotique et antiviral pour soulager un nombre important de troubles et infections (rhume, grippe, fièvre) , pour améliorer la circulation sanguine, stimuler le fonctionnement du système immunitaire et d’organes clés (foie, rate, reins). On sait déjà que sa très haute teneur en fer en fait un excellent anti-anémique et facilite la formation des globules rouges.

Préparation :

  • L’écorce de l’arbre se trouve , coupée en fines lamelles et utilisée en décoction. 2 cuillères à soupe dans un litre d’eau. Faire bouillir à feu doux 15 minutes puis laisser infuser 15 autres minutes. Boire deux à trois tasses par jour.

Posologie :

  • Usage préventif : 3 à 4 tasses par jour pendant 1 à 2 mois.
  • Usage curatif : 1 à 2 litres par jour pendant une période prolongée.

Effets secondaires et contre-indications :

• Pris en trop grande quantité, il peut occasionner des nausées et des vomissements. Respectez les doses !
• Rigoureusement contre-indiqué aux hémophiles et aux personnes ayant en prescription des couramines ou d’autres anticoagulants sanguins.

Les guérisseurs de l’empire Inca utilisaient fréquemment dans leurs prescriptions l’écorce d’un arbre aux multiples vertus thérapeutiques qu’ils appelaient Tajibo (traduisez “celui qui tue les maux”). Plusieurs études confirment l’intérêt de l’usage thérapeutique de cet arbre, aujourd’hui communément appelé Lapacho, et de son écorce dans le traitement des infections fongiques ou parasitaires, mais également dans le traitement du cancer.

L‘écorce de lapacho (Tecoma curialis) a été découverte par les Indiens Kallawayas, des guérisseurs itinérants incas qui l’ont fait connaître dans toute l’Amérique du Sud. Seul arbre à être complètement immunisé contre les infections provenant de champignons, il était fréquemment employé dans les cas d’infections fongiques. Par ailleurs, les guérisseurs traditionnels s’en servaient pour venir à bout de problèmes cutanés tels que l”acné, l’eczéma, l’herpès ou le psoriasis et le prescrivaient également comme analgésique pour diminuer la douleur.

Enfin, les prescriptions traditionnelles le recommandaient pour d’autres pathologies comme les excroissances graisseuses ou les kystes.

Un concentré de minéraux et d’oligo-éléments

Le lapacho est un arbre à racine pénétrante qui parvient à puiser des concentrations exceptionnelles de sels minéraux et d’oligo-éléments puisés dans les profondeurs de la terre.

Son écorce est riche en :

  • Calcium, fer, magnesium, phosphore, zinc, chrome, silicium, manganèse, cuivre, potassium, sodium, cobalt, bore, argent, or, strontium, barium, nickel…
    Éléments souvent en carence dans l’alimentation moderne et pourtant nécessaires au fonctionnement et au renforcement du système immunitaire, au bon drainage hépatique et à la vitalité quotidienne.
  • De plus, son aubier contient non seulement des tanins, mais également des flavonoïdes, reconnus pour leurs pouvoirs neutralisants des oxydes dans le sang.
  • Enfin, le lapacho renferme des coumarines (fluidifiants sanguins) efficaces comme régénérateurs sanguins, revitalisants, hypotenseurs, et contre les céphalées et les faiblesses cardiaques. Il est de plus dépourvu de caféine.
Deux alcaloïdes spécifiques dans le Lapacho

Aujourd’hui, grâce aux précieuses indications des tradipraticiens, des laboratoires de recherche et des universités du monde entier se penchent avec intérêt sur “celui qui tue les maux”.

Les premiers résultats confirment le savoir empirique des guérisseurs. Il est maintenant admis que l’écorce de lapacho contient 16 quinones différentes. Ces quinones, dont la vitamine K et la quinine, jouent un rôle capital dans tout organisme vivant, plante ou animal, en fixant le calcium sur certaines protéines. Ce qui leur confère une double action, en activant la circulation sanguine d’une part et le métabolisme calcique d’autre part.

Lapacho : une action antitumorale et de lutte contre Candida Albicans

Par ailleurs, les quinones, depuis une décennie, attirent fortement l’attention des scientifiques car ce sont de puissants antibiotiques et anticancéreux. La paraquinone et l’anthraquinone sont reconnues pour leur action sur les radicaux libres et pour leur capacité à pénétrer la paroi des cellules cancéreuses, particulièrement dures à percer, et à les détruire de l’intérieur. Le département de chimie de l’université de Dehli a mis en évidence l’activité antitumorale de deux quinones uniquement présentes dans l’écorce du Lapacho, la técomaquinone I et II.

Chacune des 16 quinones est une substance qui agit puissamment sur de nombreuses fonctions biologiques. Pour exemple, deux principes isolés par le docteur Meyer du National Cancer Institut aux USA, le lapachol et le xyloïdine, ont été reconnus comme des antibiotiques, antiviraux et anti-inflammatoires très efficaces. Le xyloïdine a également fait ses preuves contre plusieurs bactéries et infections fongiques comme le Candida albicans ou le trycophyton mentagrophyte.

Joubarbe (grande)

Cazin l’a utilisée comme astringente dans les cas de dysenterie, mais vantait aussi ses qualités antispasmodiques. Reschel la préconisait dans les affections nerveuses résultant de troubles fonctionnels ayant leur siège dans l’utérus.

Elle n’est plus que très rarement utilisée pour l’usage interne. Par contre, elle est très délicieuse pour l’usage externe. Le suc, remède éprouvé contre les cors, justifie bien le nom populaire de la plante, puisque deux ou trois applications suffisent. Les feuilles fraîches broyées sont renommées contre les hémorroïdes, les brûlures, les tumeurs ganglionnaires. La pommade à base de suc fait merveille contre les dartres et les maladies de peau en général.

D’autres espèces de Joubarbe ont aussi des vertus médicinales.

La Joubarbe des vignes (Sedum telephium) est le plus souvent appelée Orpin. C’est une petite plante vivace, aux tiges et feuilles charnues comme une plante grasse, aux fleurs jaunes, et qui croît dans les lieux incultes. On conserve les feuilles dans l’huile dans certaines régions, sous le nom d’Orpin confit : cette macération est un remède populaire contre les coupures, les hémorroïdes, les cors.
La Joubarbe rose (Sedum rhodiola) est une plante des hautes montagnes, à odeur de rose, qu’on utilisait jadis contre les maux de tête et comme astringent.
La Joubarbe âcre (Sedum acer) porte beaucoup de noms populaires : Orpin brûlant, Poivre des murailles, Petite Joubarbe, Pain d’oiseau, et Vermiculaire à cause de ses racines fines et menues.
Elle a, comme les autres Joubarbes, l’aspect d’une plante grasse, une tige peu élevée, des feuilles charnues.
Ses petites fleurs en épi sont jaune d’or. On l’a employée jadis comme émétique et antiépileptique, et en applications sur les gencives atteintes de scorbut. On l’utilise encore parfois en Allemagne en cataplasmes de feuilles pilées sur les articulations déformées par l’arthrite.



Jusquiame noire

Les propriétés de la Jusquiame furent connues il y a bien longtemps. En Assyrie-Babylonie, on l’employait comme hallucinatoire, tandis que les Hindous s’en servaient comme anesthésiant, ainsi que le précise le livre de Susruta. Les druides l’utilisaient pour troubler la raison des patients et pour plonger les sorciers qui recouraient aux incantations dans une espèce d’état second. C’était, pour eux, une plante maudite, mais aussi l’accessoire indispensable aux rites magiques : en période de sécheresse, par exemple, il suffisait qu’une vierge entre dans l’eau et se fasse asperger d’une décoction de Jusquiame par ses compagnes pour que tombe la pluie…
Roger de Salerne nous apprend, dans son Manuscrit chirurgical, que les chirurgiens de la célèbre école du Moyen Age appliquaient sur la bouche et le nez des patients une éponge somnifère imbibée de diverses drogues, dont la principale était le suc de Jusquiame, afin de réaliser une anesthésie primitive. Considérée comme hautement toxique, la drogue connut ensuite un léger temps d’oubli jusqu’en 1762. A cette date, Storck, un médecin viennois qui, s’intéressa surtout aux toxiques, la réhabilita dans les maladies nerveuses et l’épilepsie.
De nos jours, on utilise les feuilles, les racines et les semences de la plante sous forme de poudre de feuilles, d’extrait et de teinture. On l’associe à la Valériane dans les pilules de Meglin et elle entre dans la composition du baume tranquille et de l’onguent populéum. C’est un narcotique analogue à la Belladone et d’une toxicité semblable. On l’utilise plus particulièrement comme antispasmodique et comme hypnotique dans les affections nerveuses.
En usage externe, les feuilles cuites et broyées enveloppées dans une feuille de Chou sont parfois utilisées en cataplasmes dans les douleurs aiguës de la goutte ou des rhumatismes.




Kawa-kawa

Jouissant d’une activité anesthésique locale, la plante possède, en outre, une action sédative à l’égard du système nerveux central. Les explorateurs avaient remarqué que les habitants de l’archipel polynésien l’employaient non seulement pour stimuler les fonctions digestives, mais aussi pour prévenir et guérir les maladies vénériennes. Sous l’influence du Kawa-Kawa, on constate une diminution des écoulements, une atténuation de la douleur à la miction, en même temps qu’une augmentation de la diurèse. Ces effets furent confirmés par Gubler, Sanné et Henri Leclerc. Grâce à son action diurétique et antiseptique et à ses propriétés décongestionnantes et sédatives des terminaisons nerveuses, le Kawa-Kawa donne d’excellents résultats dans les affections urinaires ou gynécologiques, les cystites blennorragiques, vaginites, métrites, salpingites et inflammations prostatiques.
On utilise l’extrait sous forme de pilules, très bien tolérées par l’estomac, et, en usage externe, en suppositoires (on adjoint alors une petite quantité d’analgésique, soit Belladone, soit Jusquiame, afin de prévenir la sensation désagréable de chaleur anale, due au principe âcre de cette espèce de Poivre). Dans les îles des mers du Sud, on utilise la décoction de racine râpée, à raison de 50 g par litre, dont on prend 3 tasses par jour.




Lis blanc

Bien qu’on l’ait employé autrefois à l’intérieur comme calmant de la toux et des affections nerveuses, le Lis n’est plus utilisé que pour l’usage externe. Le bulbe mucilagineux est très employé, cuit sous la cendre ou dans du lait, en cataplasmes destinés à faire mûrir abcès, furoncles et panaris.
Les pétales macérés dans l’huile, ils deviennent un calmant et cicatrisant remarquable des brûlures. Cette huile de macération est un remède populaire justifié contre les maux d’oreille.

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Liseron des haies

Dioscoride, déjà, avait reconnu les vertus purgatives du Liseron, qui continua d’être employé au cours des siècles pour cette propriété.
Brisemoret et Chevalier ont d’ailleurs retiré de la plante une matière résineuse aux vertus nettement purgatives. Il est surtout recommandé quand l’insuffisance hépatique est la cause de la constipation. On utilise les feuilles et les racines (ces dernières, desséchées, ont une action plus énergique).

.Le Liseron des champs (Convolvulus arvensis), encore appelé Liset, ressemble au Grand Liseron, mais sa taille plus modeste l’oblige à ramper ou à s’accrocher aux plantes voisines. Ses fleurs sont plus petites que celles du Grand Liseron ; blanc rosé, mais le plus souvent roses, elles sont légèrement odorantes. Il est, lui aussi, purgatif, ainsi que la Soldanelle (Convolvulus soldanella), ou Chou marin, aux fleurs roses, qu’on trouve sur les sables des côtes de la Méditerranée.

D’autre Liseron sont exotiques, tels ceux qui fournissent la Scammonée et le Jalap, tous deux purgatifs.
La patate est un Liseron, cultivé aux Antilles, dont la racine comestible est parfois vendue en Europe, dans les magasins spécialisés. Les feuilles sont aussi bonnes que les Epinards.
La racine de la Patate sauvage (Convolvulus panduratus) est utilisée, aux Etats-Unis, contre la goutte et la rétention d’urine.




Lycopode en massue

On utilise les microspores de la plante, qui forment une poudre jaune et onctueuse. Cette poudre sert, en pharmacie, à enrober les pilules. Bien qu’on l’ait employée en décoction à l’intérieur contre les rhumatismes, l’épilepsie, les diarrhées, c’est surtout pour l’usage externe qu’on utilisait la poudre de Lycopode. Très bon absorbant, elle servait à saupoudrer la peau des bébés, celle des personnes obèses souffrant d’irritation, et pour sécher les coupures. Elle est maintenant remplacée par le talc. Inflammable, cette poudre est employée par les artificiers, d’où le nom de Soufre végétal qu’on lui donne parfois.

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Lichen d’Islande

Agissant sur la contractilité musculaire et excitant les nerfs pneumogastriques, le Lichen accélère et régularise le péristaltisme gastro-intestinal. Ces propriétés expliquent son action contre les vomissements (qu’ils soient dus à la migraine, à la grossesse, ou aux suites d’une anesthésie par le chloroforme), contre certaines gastralgies imputables au manque de tonus des organes digestifs, contre le mal de mer. Mais sa propriété antiémétique n’existe que si le Lichen n’est pas privé de son principe amer. Il ne faut donc surtout pas le faire macérer à l’eau froide avant l’emploi, ni changer l’eau froide avant l’emploi, ni changer l’eau de la décoction. Il jouit aussi, alors, de toutes les propriétés des substances amères, c’est-à-dire qu’il est tonique, apéritif, stomachique et fébrifuge. Il ne faut toutefois pas prolonger son action, car il est purgatif pour certains sujets. Si on le fait bouillir dans l’eau, afin de le débarrasser du cétrarin, il perd alors ses propriétés vomitives et devient un remède des maladies des bronches. C’est un calmant de la toux et de l’irritation du larynx. Bouilli assez longtemps dans du lait ou de l’eau afin d’obtenir une gelée assez consistante, c’est un excellent médicament pour les enfants épuisés par la coqueluche ou la bronchite et contre les diarrhées chroniques et les diarrhées des tuberculeux (on peut incorporer la gelée dans du chocolat). Cette même gelée, incorporée à du miel et à de la gomme arabique, constitue une excellente pâte pectorale.




Kola ou Cola

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Contenant de la caféine, de la théobromine et du tanin, la noix de Kola a des propriétés toniques, excitantes et reconstituantes. Les indigènes la mâchent pour combattre la fatigue et apaiser leur faim et leur soif. C’est un aliment d’épargne, un tonique du cœur qui apporte une légère excitation cérébrale et musculaire. Elle empêche de sentir la fatigue et diminue l’essoufflement. Elle est contre-indiquée, toutefois, dans certaines affections cardiaques et ne doit pas être prise en fin de journée, afin d’éviter l’insomnie.




Jujubier

On a cru longtemps faire du Jujubier le lotos des Lotophages, ce « mets fleuri » tellement délicieux que les compagnons d’Ulysse en perdirent le souvenir de leur patrie et que celui-ci dut les garrotter pour les réembarquer de force.
Pourtant, il faut bien avouer que la Jujube ne possède aucune de ces qualités exceptionnelles. Assez insipide, elle est loin d’avoir le goût du miel, et il ne viendrait à l’idée de personne de manger les fleurs du Jujubier. Desséchées, elles sont adoucissantes et facilitent la toux en cas de rhume bénin ou d’enrouement (encore doivent-elles être en compagnie des figues, des raisins et des dattes pour former le mélange des « quatre fruits béchiques »).

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