Aux Vertus des Plantes
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Monthly Archives: April 2016

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Pneumonie

La pneumonie est une infection des poumons causée le plus souvent par un virus ou une bactérie.

L’infection touche plus précisément les alvéoles pulmonaires, ces minuscules sacs en forme de ballons situés à l’extrémité des bronchioles (voir le schéma). Elle touche généralement un seul des 5 lobes du poumon (3 lobes dans le poumon droit et 2 dans le gauche), d’où le terme pneumonie lobaire. Lorsque la pneumonie atteint aussi les bronches, on l’appelle bronchopneumonie.

La pneumonie désigne en fait des infections très diverses qui peuvent être sans gravité ou mettre la vie en danger. Ainsi, si une pneumonie apparaît en complication d’une maladie grave ou chez une personne âgée, elle peut être mortelle. Dans de très rares cas, une pneumonie peut aussi être mortelle chez une personne en bonne santé.

Causes

Le médecin doit faire une distinction entre deux modes de contraction de la pneumonie : la contraction en milieu hospitalier (pneumonies nosocomiales) et la contraction en dehors de l’hôpital (pneumonies communautaires ou « acquises dans la communauté »). Les pneumonies nosocomiales sont généralement plus dangereuses, car elles surviennent chez des personnes affaiblies par une autre maladie. À l’hôpital, la pneumonie est souvent transmise par les appareils de ventilation mécanique (intubation) dans les unités de soins intensifs.

Le type exact de bactérie ou de virus responsable de la pneumonie chez un patient donné n’est connu que dans la moitié des cas, en partie parce que les techniques de laboratoire ne sont pas assez performantes.

  • Bactéries causant une pneumonie typique : Haemophilus influenzae, Staphylococcus aureus ou Streptococcus pneumoniae ;
  • Bactéries causant une pneumonie atypique : Mycoplasma pneumoniae (causant la pneumonie à mycoplasme), Chlamydia pneumoniae et Legionella pneumophila (responsable de la maladie du légionnaire) ;
  • Virus : virus influenza et parainfluenza (les plus fréquents), le virus respiratoire syncytial, les virus du rhume (rhinovirus), les virus de type herpès ou encore le virus du SRAS (virus appartenant à la famille des coronavirus, le Sars-CoV).

 

Zona

Le zona est une dermatose virale fréquente, due au virus de l’herpès zoster, le même virus que la varicelle. L’adjectif s’y rapportant est zostérien.

L’affection se complique essentiellement de douleurs qui peuvent devenir chroniques et invalidantes par névrite post-zostérienne.

Physiopathologie

Le zona est une maladie virale due à une réactivation du virus varicelle-zona ou VZV, pour Varicella Zoster Virus, appartenant à la famille des herpes virus, qui est le virus responsable de la varicelle.

Le virus VZV, après la guérison de la varicelle, reste quiescent dans les ganglions nerveux, sans s’intégrer aux chromosomes hôtes. Le plus souvent à l’occasion d’une baisse de l’immunité (âge avancé, mononucléose, simple stress, SIDA déclaré, certains cancers, etc.), le virus se réactive dans un ou plusieurs ganglions nerveux. De là, il remonte par les fibres nerveuses jusqu’à la peau (ou les muqueuses selon les nerfs touchés), provoquant une éruption caractéristique de la varicelle. Cependant, à la différence de la varicelle, la topographie de l’éruption est limitée aux métamères des ganglions dans lesquels le virus s’est réactivé (c’est-à-dire dans une région de peau et/ou de muqueuse bien caractéristique, correspondant au territoire d’innervation du ou des nerfs correspondant aux ganglions nerveux infectés).

Formes de zona

Les trois principales formes de zona sont la forme intercostale, notable par sa fréquence, et les formes ophtalmique et otitique, remarquables par le risque important de complications.

Tout comme pour la varicelle, les lésions apparaissent par poussées successives, mais limitées au territoire sensitif touché (topographie radiculaire dans le territoire du ganglion sensitif où la réactivation du virus s’est produite) : il en résulte ainsi des lésions d’âges différents, mélangeant ainsi des microvésicules, vésicules et pustules avec des croûtes sur des placards érythémateux. Ces vésicules ont des parois et se remplissent d’un liquide purulent. Les croûtes tombent au bout de sept à dix jours.

Contrairement à la varicelle où le prurit est prédominant, le zona est plus souvent marqué par des douleurs, pouvant même se montrer invalidantes dans les territoires atteints (territoire radiculaire), même après la guérison : on parle alors de douleurs post-zostériennes, qui sont à classer dans les douleurs de type neurologique (douleur de désafférentation). Les douleurs sont aussi décrites comme une sensation de brûlure, d’élancements, de sensation électrique, de sensation de piqûre d’orties.

Le cas le plus fréquent est celui du zona intercostal, qui correspond à la réactivation du VZV au niveau d’un ganglion sensitif d’un nerf intercostal. Il arrive que plusieurs racines nerveuses soient touchées simultanément. Citons aussi les territoires abdomino-lombaires et pelviens, ainsi que la région cervicale (territoire d’Arnold, C2 et C3) comme régulièrement touchés, avec palpation d’adénopathies satellites.

Le zona cervical, C4 et C5, est particulièrement douloureux car il y a une irritation importante des articulations de l’épaule. Cette douleur est due à l’attaque des nerfs sensitifs par le virus. Comme le zona thoracique donne des douleurs intercostales.

Durée de l’affection : Pour une guérison cutanée complète, il faut compter (sans complication) 3 à 9 semaines ou plus.

Zona ophtalmique

Le zona ophtalmique, en absence de soins, peut altérer la qualité de la vue en raison de l’atteinte de la cornée. La réactivation du virus a lieu au niveau du ganglion de Gasser et atteint le territoire sensitif de la branche V1 du nerf trijumeau, correspondant au nerf ophtalmique. L’éruption touche le front, le pourtour de l’œil (annexes de l’œil, paupières…) et la cornée, de façon unilatérale. L’atteinte cornéenne n’est pas visible par un examen direct, et nécessite un examen par lampe à fente et instillation d’un produit de coloration à la lumière bleue. Le diagnostic différentiel peut être une atteinte herpétique, un érysipèle, une dacryocystite, un eczéma de paupière, etc.

Les principales complications du zona ophtalmique sont :

  • la kératite (25 à 30 % des cas), dont la forme compliquée évolue vers l’opacification, la perforation et l’anesthésie de la cornée ;
  • l’uvéite, c’est-à-dire une atteinte de l’iris, pouvant se compliquer en glaucome ;
    les atteintes de la rétine ou du nerf optique pouvant se compliquer en une baisse de l’acuité visuelle, voire en une cécité monoculaire ;
  • une névrite optique ;
  • une surinfection.
Zona otitique

C’est une forme très particulière, due à la réactivation du VZV dans le ganglion géniculé et qui touche par conséquent le nerf facial (VIIe paire crânienne), un nerf essentiellement moteur avec donc un risque de paralysie faciale.

Ce type de zona débute généralement par une douleur dans la région d’une oreille puis une éruption, inconstante, se produit dans le conduit auditif externe (correspondant à la zone de Ramsay-Hunt (seul territoire d’innervation sensitive cutanée du nerf facial).

Il peut par ailleurs exister des acouphènes (perception de sons qui n’ont pas d’existence réelle) et des vertiges, ainsi qu’une baisse de l’audition.

La classique paralysie faciale peut survenir dès le stade douloureux ou dans les jours suivant l’éruption, avec un risque de persistance, plus ou moins importante.

Phase aiguë
  • Douleurs intenses ;
  • surinfection locale (impétiginisation) et générale ;
  • nécrose de la peau ;
  • zona extensif chez l’immunodéprimé : l’éruption est plus accentuée avec des lésions bulleuses hémorragiques et nécrotiques, durée et étendue de l’éruption plus importantes. Les zonas ophtalmiques sont plus fréquents. Il existe parfois une dissémination au niveau des organes profonds, responsable d’une mortalité de 10 %.
À distance
  • Douleurs post-zostériennes, qui constituent la complication chronique la plus fréquente du zona, concernant un cinquième des patients ;
  • Complications neurologiques : paralysie faciale, myélite transverse…
  • Cicatrices inesthétiques ;
  • Baisse de l’acuité visuelle ou cécité (dans les suites d’un zona ophtalmique).

Noyer (bourgeons)

Pour protéger la flore intestinale

Le Noyer permet une régulation de la flore intestinale. Son action va permettre une restauration de la muqueuse intestinale après des traitements antibiotiques ou de diarrhées. Il régule également le fonctionnement foie / pancréas et est conseillé los d’intolérances alimentaires. Il constitue également un complément lors de la prise de probiotiques.

  • Il est conseillé de pendre, par cures de 20 jours par mois, 15 gouttes midi et soir chez l’adulte, 1 goutte par 10 kilos de poids corporel chez l’enfant et 5 gouttes chez la femme enceinte.

Disponible en pharmacies et parapharmacies.
Demander conseil à votre pharmacien ou médecin.
Si les symptômes persistent consulter votre médecin.

Pin sylvestre (bourgeons)

Comme antiseptique

Le Pin Sylvestre est un arbre connu pour sa grande résistance au froid. Afin d’aider l’organisme à lutter contre les maux de l’hiver, le bourgeon de Pin possède une action antiseptique des voies respiratoires permettant l’expectoration des sécrétions muqueuses des bronches. Il est également préconisé pour reminéraliser et régénérer les os et cartilages, luttant ainsi contre l’arthrose et l’ostéoporose.

A utiliser en cure préventive et de manière renforcée en période d’affection aigüe.

  • Il est conseillé de pendre 15 gouttes le matin chez l’adulte,
  • 1 goutte par 10 kilos de poids corporel chez l’enfant
  • 5 gouttes chez la femme enceinte.
  • En cas d’affections aiguës: 15 gouttes plusieurs fois par jour.

Disponible en pharmacies et parapharmacies.
Demander conseil à votre pharmacien ou médecin.
Si les symptômes persistent consulter votre médecin.

Eglantier (bourgeons)

Contre les inflammations

Face aux frimas hivernaux, il est important de renforcer ces défenses immunitaires pour se redonner de l’énergie! Le bourgeon d’Eglantier, reconnu pour être un stimulant général aide à fortifier les défenses naturelles. De plus, de part son activité anti-inflammatoire, il possède une action préventive dans les congestions localisées et les affections ORL et broncho pulmonaires à répétition (otites séreuses, pharyngites, sinusites, bronchites…), notamment chez l’enfant.

A utiliser en cure préventive et de manière renforcée en période d’affection aigüe.

  • Il est conseillé de pendre 15 gouttes le matin chez l’adulte,
  • 1 goutte par 10 kilos de poids corporel chez l’enfant
  • 5 gouttes chez la femme enceinte.
  • En cas d’affections aiguës: 15 gouttes toutes les deux heures.

Pour une action renforcée il peut être associé aux bourgeons de cassis, d’argousier, de pin et d’aulne.
Disponible en pharmacies et parapharmacies. Demander conseil à votre pharmacien ou médecin. Si les symptômes persistent consulter votre médecin.

Gingko biloba (bourgeons)

Pour estomper les effets de la fatigue

Afin d’aider l’organisme à lutter contre les maux de l’hiver et la baisse de tonus qui se fait sentir, le bourgeon de Gingko améliore l’apport de sang au cerveau, ce qui contribue à soulager la fatigue et à améliorer la vigilance. Puissant antioxydant, il piège les radicaux libres, empêche l’accumulation de toxines, protège les neurones des lésions cérébrales, protège les vaisseaux des capillaires des cellules nerveuses et des organes des sens et est un tonique veineux.

A utiliser en cure préventive et de manière renforcée en période d’affection aigüe.

  • Il est conseillé de pendre avant les 3 repas, prende15 gouttes chez l’adulte,
  • 1 goutte par 10 kilos de poids chez l’enfant
  • 5 gouttes chez la femme enceinte.
  • En cas d’affections aiguës: 15 gouttes plusieurs fois par jour.
  • Pour une action renforcée il peut être associé aux bourgeons de marronnier, aubépine, chêne, cassis et airelle.

Disponible en pharmacies et parapharmacies.
Demander conseil à votre pharmacien ou médecin. Si les symptômes persistent consulter votre médecin.

Vigne rouge (bourgeons)

Pour améliorer la tonicité veineuse

La vigne rouge, riche en vitamine P, renforce la protection vasculaire et améliore la tonicité veineuse. Il favorise le bien-être circulatoire pour retrouver des jambes légères et un meilleur confort notamment à l’approche de la saison estivale. Egalement, il agit sur l’arthrose, les rhumatismes inflammatoires et les fibromes utérins.

  • Sous forme de gouttes buvables, il est conseillé de pendre 15 gouttes matin et soir chez l’adulte,
  • 1 goutte par 10 kilos de poids chez l’enfant
  • 5 gouttes chez la femme enceinte.

Disponible en pharmacies et parapharmacies.
Demander conseil à votre pharmacien ou médecin. Si les symptômes persistent consulter votre médecin.

Marronnier (bourgeons)

Pour une bonne circulation du sang

Composé de nombreux flavonoïdes, lui conférant un effet tonique et protecteur veineux, le Marronnier d’Inde sera une véritable solution naturelle contre les maux dus à des troubles circulatoires veineux: varices, hémorroïdes, ulcères variqueux, jambes lourdes…Antioxydant, il est conseillé en prévention des troubles prostatiques.

  • Il est conseillé de prendre 15 gouttes matin et soir chez l’adulte,
  • 1 goutte par 10 kilos de poids corporel chez l’enfant
  • 5 gouttes chez la femme enceinte.

Disponible en pharmacies et parapharmacies.
Demander conseil à votre pharmacien ou médecin.
Si les symptômes persistent consulter votre médecin.

Châtaignier (bourgeons)

Contre les jambes lourdes

Les problèmes de circulation sanguine et la sensation de jambes lourdes sont des problématiques liées à l’approche des premières journées chaudes et ensoleillées.
Le bourgeon de Châtaignier, va aider à prévenir ses maux, de part son activité antioxydante puissante.

Il va permettre de stimuler la circulation veineuse, capillaire et lymphatique.

En agissant sur la rétention d’eau et activant la circulation locale, il s’oppose à la cellulite, aux oedèmes et joue également un rôle dans la décongestion du petit bassin (sensation de pesanteur avant les règles).

  • Il est conseillé de prendre 10 gouttes matin, midi et soir chez l’adulte,
  • 1 goutte par 10 kilos de poids corporel chez l’enfant et 5 gouttes chez la femme enceinte.

Disponible en pharmacies et parapharmacies.
Demander conseil à votre pharmacien ou médecin. Si les symptômes persistent consulter votre médecin.

Bouleau (bourgeons)

Pour un drainage

A l’arrivée des beaux jours, le bourgeon de bouleau est un allier précieux de part ses activités diurétique et drainante. Il contribue à éliminer l’acide urique et est recommandé en cures dans les maladies rhumatismales.

Egalement riche en polyphénols, acides aminés libres et vitamines C, il est reconnu pour ses vertus contre les problèmes de peau tels que l’acné, l’eczéma ou encore la sécheresse cutanée.

Pris après un traumatisme (contusions, fractures) ou une convalescence, il participe à la cicatrisation, la croissance et la régénération d’un organe.

  • Il est conseillé de pendre 15 gouttes le matin, chez l’adulte, 1 goutte par 10 kilos de poids corporel chez l’enfant et 5 gouttes chez la femme enceinte.
  • En cas d’affection plus aiguë, renouveler la prise deux à trois fois par jour.

Disponible en pharmacies et parapharmacies.
Demander conseil à votre pharmacien ou médecin. Si les symptômes persistent consulter votre médecin.

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