Aux Vertus des Plantes
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Genévrier


Le bois de Genièvre était considéré comme sudorifique et on l’employait autrefois contre la syphilis, à l’égal du Gaïac. Matthiole le recommandait en bains contre la goutte et certifiait que les malades “même cloués au lit sortent de ce bain tout à fait ingambes”.

Les feuilles et les sommités étaient réputées purgatives et leurs cendres encore plus.

La 2ème écorce (ou écorce blanche) est encore utilisée dans les campagnes comme un excellent remède de la furonculose.

Ce sont surtout les baies qui possèdent de précieuses vertus médicinales. Elles sont un des diurétiques les plus anciennement connus. Caton l’Ancien, le célère Romain, recommandait déjà le vin diurétique à base de baies de Genièvre, il y a de cela quelque 20 siècles.

A part le côté folklorique (chauffer dans un vase d’airain ou de plomb, dit Caton), la recette a passé à travers les siècles sans modification. Les baies entrent d’ailleurs dans la formule de divers vins diurétiques officinaux : vin de l’Hôtel-Dieu, vin de Trousseau, vin de la Charité. Communiquant aux urines une odeur de violette, ce qui n’est pas si mal, les baies sont efficaces dans l’hydropisie, les calculs, la gravelle, l’inflammation de la vessie. Antiseptiques, elles ne sont pas à dédaigner dans la leucorrhée et la blennorragie. Il ne faut pas, néanmoins, en abuser, car elles peuvent provoquer l’irritation des voies urinaires.

Déjà considéré au Moyen-âge, comme une panacée, le Geneviève n’a cessé d’être loué depuis par les plus hautes autorités médicales. Chomel écrivait, dans son Histoire des plantes, “le Genièvre passe, dans l’esprit de plusieurs personnes, pour un remède universel”.

Les propriétés diurétiques, sudorifiques, dépuratives, toniques et stomachiques pour lesquelles il était utilisé par tous les médecins et pharmacologues des XVIIIème et XIXème siècles sont toujours admises aujourd’hui.






Famille des Cupressaceae

On l’appelle communément Genièvre et, parfois, Pétron.

Assez commun en Europe, le Genièvre est un arbrisseau à la fois dur, au parfum résineux, dont l’écorce est souvent rougeâtre.

Genévrier commun alpin
Genévrier commun des montagnes
Genévrier commun érigé
Genévrier commun érigé à terpinéol
Genévrier de Virginie
Genévrier du Mexique dit Cèdre du Texas

Interne

  • Décoction d’écorce blanche : 20 à 30 g par litre à boire dans la journée, en dépuratif contre la furonculose
  • Infusion de baies : 20 à 30 g par litre, comme diurétique, tonique et stimulant de l’estomac et de l’appétit
  • Bains de Genièvre contre les rhumatismes, la goutte et les éruptions cutanées : ajouter au contenu de la baignoire la solution obtenue par l’ébullition de 2 kg de jeunes branches avec une bonne poignée de baies
  • Cure (recommandée par l’abbé Kneipp) : Prendre d’abord 4 baies par jour, pour, en augmentant d’une baie par jour, arriver 15 baies ; descendre ensuite jusqu’à une baie
  • Vin diurétique : Broyer 60 g de baies dans un mortier. Les ajouter à 1 l de vin que l’on met chauffer jusqu’à ébullition. Laisser macérer 3 jours. Mettre en bouteille et prendre un verre le matin à jeun

Externe

Pour l’usage externe, les fumigations de baies, désinfectantes, ont toujours eu grande réputation en période d’épidémie, comme nous l’apprend Clément Marot. Ces fumigations sont aussi très renommées contre le rhume de cerveau.

  • Dépuratif
  • Diurétique
  • Tonique, stimulant
  • Sudorifique
  • Antiseptique

Le Genévrier lycien est un arbuste d’Arabie et d’Asie qui donne une gomme-résine appelée tantôt encens, tantôt oliban. Connu et employé par les Anciens, l’oliban entrait dans la composition de l’emplâtre de Vigo, de la thériaque.

C’était un remède populaire contre les maux de dents (l’Ecole de Salerne conseillait d’en “prendre la fumée” au moyen d’un entonnoir).  Mêlé à de la salive pour en faire une pâte, il était utilisé aussi contre les pustules du charbon.


C’est le plus souvent appelé Cade, mais aussi Cèdre piquant.
C’est un arbre de petite taille, qui croît dans le midi de l’Europe.

Par la combustion incomplète de son bois, on retire une huile noirâtre, nauséabonde, l’huile de Cade, déjà utilisée par les Anciens sous le nom de “cedria” et prônée par l’Ecole de Montpellier. L’huile de Cade, très utilisée en dermatologie, était vantée dans l’eczéma, l’acné, le psoriasis, l’impétigo, la teigne de Provence. Elle entre encore dans de nombreuses pommades et dans les shampooings médicamenteux.

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