Aux Vertus des Plantes
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Monthly Archives: March 2016

Combattre l’ostéoporose

Pour combattre l’ostéoporose, la médecine officielle dispose de trois familles chimiques :

  • La calcitonine (Cibacalcine, Cadens, Cabsyn, Mialcalcic)
  • Le raloxifène (Evista, Optruma)
  • Les biphosphonates

La calcitonine est une hormone thyroïdienne hypocalcémiante qui peut provoquer des réactions d’hypersensibilités locales ou généralisées, des manifestations digestives (nausées, diarrhées) ou des bouffées vasomotrices (congestion du visage et des extrémités).

D’origine animale, cette hormone polypeptique peut donner des réactions allergiques et en utilisation prolongée, possibilité de formation d’anticorps qui peut bloquer l’action du produit

Le Raloxifène est associé à un risque thrombo-embolique veineux que l’on retrouve avec le traitement hormonal substitutif (THS) avec prolifération endométriale (saignement, polypes), élévation des transaminases et risque accru de cancers de l’ovaire.

Surtout, on observe des effets ravageurs avec les biphosphonates représentés par plusieurs familles chimiques :

  • Acide alendronique (Fosamax, Fosavance)
  • Acide étidronique (Didronel)
  • Acide risedronique (Actonel)
  • Acide zolédronique (Zometa, Aclasta)
  • Acide ibandronique (Bondronat, Bonviva)
  • Acide tiludronique (Skélid)
  • Acide pamidronique ((Aredia)
  • Acide clodronique (Clastoban, Lytos)

Les biphosphonates ou diphosphonates sont des « inhibiteurs » de la résorption osseuse et sont constitués de deux molécules d’acide phosphorique, associées à du sodium et/ou du chlore ; la base de leur structure n’est pas très éloignée de celle des pesticides organophosphorés !

Ainsi, quoique inhibiteurs de la résorption osseuse, les biphosphonates induisent bel et bien une déminéralisation à l’image de leurs autres effets indésirables (hypocalcémie, augmentation transitoire des transaminases, rares cas d’ostéonécrose de la machoire, d’hyperostéolyse importante, acidose tissulaire avec syndrome hémorragique, douleurs articulaires…).

On constate que ces médicaments obéissent à la fameuse loi d’Arndt-Schulze ou loi d’inversion des effets des médicaments selon la dose dès lors que l’on n’institue qu’un traitement symptomatique !

La raison est liée à l’imbrication évidente des métabolismes du phosphore et du calcium (métabolisme phosphocalcique!) : un excès d’apport alimentaire en phosphore inhibe l’absorption du calcium (mais aussi du fer et du manganèse) et favorise la production de parathormone (PTH) pour pallier le déficit calcique, le tout au prix d’une déminéralisation.

En complément des biphosphonates, les praticiens recommandent la consommation de laits animaux dont on connaît déjà les effets délétères.

Certains aliments protéiques sont plus riches en phosphore que d’autres et au hit-parade des phosphoprotéines alimentaires on trouve le lait de vache, environ 80 % des protéines du lait sont des CASÉINES, c’est-à-dire des phosphoprotéines (elles constituent l’essentiel des fromages !), on imagine la quantité journalière voire pluri-journalière de phosphoprotéines consommée par les Français; et le matraquage publicitaire, pire encore les recommanda-tions médicales n’arrangent rien alors que les laitages sont déjà largement omniprésents dans toute l’alimentation des Français (notamment en cuisine) et dans l’industrie agroalimentaire.

La présence d’un fort contingent de caséines présente deux inconvénients majeurs :
Elles induisent une malabsorption intestinale avec parfois atrophie villositaire, due au passage de macromolécules à travers une paroi intestinale devenue « poreuse » (leaky gut syndrome).
Mais de surcroît la malabsorption perturbe l’assimilation du calcium contenu dans les autres aliments ainsi que celle des autres minéraux nécessaires à la formation de l’os : magnésium, silicium… et bien sûr les vitamines du groupe B en particulier le B6 et le B2

Il en résulte une ostéoporose à première vue paradoxale : en effet non seulement la grande quantité de calcium contenue dans le lait n’est pas assimilée du fait de la malabsorption (à l’instar de ce que l’on observe pour le gluten) et un rapport Calcium/Phosphore (Ca/P) défavorable pour les laits,

Le rapport Ca/P idéal se situe autour de 2 à 2,5 :

  • Jument: Ca/P = 1,66;
  • Vache Ca/P = 1,4;
  • Chèvre: Ca/P = 1,35;
  • Brebis : Ca/P 1,26

Contre toute attente, le lait de brebis et le lait de chèvre sont encore plus inducteurs de malabsorption et de déminéralisation car encore plus riches en phosphoprotéines, le lait de jument étant le moins déminéralisant.

Au total, les aliments riches en phosphoprotéines et plus généralement tous les corps antigéniques induisent non seulement une moindre biodisponibilité du calcium mais également, une carence en vitamine B3 et en fin de compte une carence du fameux attelage immunomodulateur comprenant tryptophane, vitamines B3 et B6 et calcium.

C’est donc bien la biodisponibilité du calcium qui est en cause. Or, sans calcium, pas de transmission de l’influx nerveux et donc pas de vie cellulaire. Le fait que certains aliments comme le gluten, les protéines de lait de vache et le soja soient des inducteurs avérés d’atrophie villositaire intestinale est évidemment en lien avec leur capacité à limiter l’absorption intestinale du calcium, à l’instar de nombreuses autres substances antigéniques qu’il convient d’ailleurs de considérer comme des inhibiteurs calciques et donc inducteurs de déminéralisation

Tout est fait pour pousser à la consommation d’un maximum de produits laitiers et pourtant on constate, en France et dans de nombreux pays européens, une augmentation exponentielle des fractures du col du fémur proportionnellement avec l’âge, en particulier chez la femme, et la supplémentation en calcium n’y change rien.

Attention, le tabac et l’alcool favorisent l’ostéoporose !

Autisme

L’autisme est une affection psychiatrique de l’enfant, se traduisant par des troubles du développement cérébral. Les critères du diagnostic sont les suivants

  • Début des symptômes avant l’âge de 3 ans, toujours après les 6 premiers mois de la vie correspondant à l’introduction de farines animales.
  • Quasi constance des troubles digestifs (Hyperperméabilité de l’intestin grêle)
  • Troubles de la socialisation, avec une mauvaise intégration de l’enfant dans sa fratrie ou avec des compagnons de son âge, avec des attitudes de retrait ou d’isolement.
  • Troubles de l’acquisition du langage et dyslexie, troubles de la communication non verbale.
  • Troubles du comportement, qui apparaît, répétitif et stéréotypé, avec un refus très net de changements dans l’environnement (immuabilité).
  • Gesticulations désordonnées, hyperactivité, automutilation, stéréotypie gestuelle.
  • Retard intellectuel plus ou moins important : 25 % des enfants autistes ont un QI supérieur à 70 et 50 % ont un QI inférieur à 50.

Sur le plan moteur, les enfants peuvent avoir des crampes, une hypotonie, des retards moteurs, des crispations et une mauvaise coordination des mouvements, d’autres ne seront touchés que sur le plan psychologique.

L’autisme de l’enfant correspond à la maladie d’Alzheimer du sénior.
Les autistes, asperger, hyperactifs, enfants précoces, enfants « indigo » peuvent présenter ce même bilan biologique

Asperger, est une autre forme d’autisme. Les enfants possèdent le langage, ils sont doués d’une intelligence exceptionnelle et détectés précocement ; en revanche ils ne peuvent communiquer et ne savent pas s’intégrer dans un groupe (l’école) sauf s’ils sont pris en considération. Ils disposent d’un don spécifique, uniquement dans un domaine.

Certains êtres mythiques et génies, tels Einstein, Newton, seraient des autistes aspergers, avec énormément de problèmes de communication. Einstein n’a parlé qu’à cinq ans. Sa grande passion dans sa vie fut les maths et la physique. Paradoxalement, son émotion était assez éteinte. Ils restent cloisonnés dans leur monde et uniquement axés sur un seul domaine.

Expansion de l’autisme

La maladie, qui frappe trois garçons pour une fille, est de plus en plus répandue dans le monde occidental. On estime qu’aux Etats- Unis, le nombre d’enfants autistes s’est multiplié par 5,56 en moins de 100 ans. Aujourd’hui, c’est par centaines de milliers que des autistes, des schizophrènes et d’autres souffriraient de troubles envahissants du comportement sont comptabilisés : un enfant sur 300 en serait atteint.

Parallèlement en Europe, une personne sur 300 serait intolérante au gluten !

Cet accroissement explosif oblige à chercher une modification de l’environnement et une dysbiose (intestin poreux et inflammatoire).

On peut découvrir un terrain « génétique » : on rencontre parfois des jumeaux autistes, des familles dans lesquelles il y a plusieurs autistes, des schizophrènes et d’autres pathologies liées, telles l’Alzheimer.

Ainsi on assiste à une explosion du nombre d’enfants diagnostiqués autistes ou hyperactifs (se situent dans le même registre) qui a augmenté de 500 % au cours de ces dix dernières années, ce qui oriente de plus en plus vers des causes environnementales, une approche jusqu’à présent négligée en France.

Bilan Biologique
  • Vérifier la présence d’intolérances alimentaires (gluten des céréales, caséines des laitages) et la présence des métaux lourds (aluminium, mercure…)
  • Carence en oméga 3
  • Carence en vitamine A (caroténoïdes)
  • Carence en vitamine E, B6, B9 et B12
  • Anémie ferriprive ou macrocytaire par déficit en vitamine B6, B9 et B12
  • Carence en fer, zinc, magnésium et calcium
  • Carence en glutathion, en L. carnitine et glutamine
  • Carence en pré et probiotiques

Ces carences sont dues à l’hyperperméabilité de l’intestin grêle, causée par les aliments intolérants, les métaux lourds et les produits chimiques

Baisse du neuronal Growth factor (NGF) secrété par les neurones, la moelle osseuse et les glandes salivaires et élévations des anticorps anti NGF ; la NGF est un facteur de croissance des neurones et des tissus.

Pathogénie de l’autisme

• Intolérances alimentaires (gluten des céréales, caséines des laitages)
• Rôle des métaux lourds (mercure, aluminium…)

Alimentation et autisme

Depuis longtemps, on sait que l’exclusion du blé et des laits animaux réduit l’autisme. La consommation de ces aliments est aggravante.
Le régime sans gluten et sans caséine occasionne, selon le Professeur Reichelt, une amélioration pour toutes les catégories de comportement chez 81 % des enfants en seulement 3 mois. Une reprise de ces aliments entraîne généralement une rechute.

Les céréales

Par dégradation incomplète, le gluten peut fournir de nombreux peptides qui passent dans la circulation sanguine, du fait de la trop grande perméabilité de l’intestin. Par la suite, le gluten produit de la gliadinomorphine, substance très toxique qui interagit au niveau de la communication entre les neurotransmetteurs et les neurorécepteurs. Par la suite, ces peptides atteignent les récepteurs du cerveau sous forme d’opioïdes.

Ces « peptides opiacés » vont se comporter dans l’organisme comme certains morphiniques et favoriser le développement de tout un éventail de désordres comportementaux, allant de l’hyperactivité à l’autisme, en passant par les troubles de la personnalité; l’indifférence, le repli sur soi et l’absence de langage qui en sont les conséquences majeures.

  • Le blé peut être considéré comme un véritable monstre, si l’on tient compte des immenses transformations qu’il a subies à travers les âges. Il est préjudiciable, en raison de la structure de ses protéines et du fait qu’il est toujours cuit. Il faut donc supprimer le pain, les croissants, les gâteaux contenant du blé, les pizzas, les biscuits, les biscottes, les galettes de blé, la farine de blé, les pâtes et les semoules. Le pain complet est pire encore que le pain classique, car il est plus cuit et plus riche en réactions de Maillard (assemblage entre le groupement amine des protéines et le groupement carbonyle des sucres).
  • L’orge, le seigle et l’avoine appartiennent à la famille du blé, mais ont connu beaucoup moins de changements puisqu’ils ont conservé 7 paires de chromosomes. Il faut cependant les abolir, car ils sont toujours absorbés cuits, ce qui leur confère les mêmes inconvénients que le pain d’épeautre (le blé d’origine).
  • Le riz est resté semblable à sa forme sauvage préhistorique. L’expérience montre qu’il n’est presque jamais nocif. Aussi est-il autorisé, aussi bien le riz blanc que le riz complet.
  • Le sarrasin est fort bien toléré par les humains et est donc largement permis.

Laitages et fromages

Les laits animaux font depuis quelque temps, et de façon insistante, l’objet de controverses qui, d’ailleurs, ne font qu’amplifier la défiance du public envers ces laits et leurs dérivés; le problème est que les laitages, avec le blé, règnent en maîtres dans toute l’alimentation du monde occidental et maintenant du monde entier, en ajoutant le soja (altéré par des phytates).

Rappelons que les protéines du lait de vache sont présentes dans tous les laitages (beurre, lait, crème fraîche, yaourt, fromage blanc, fromage, glaces, entremets), mais elles se retrouvent aussi dans des sauces et de nombreux plats cuisinés. Il est nécessaire de vérifier soigneusement toutes les étiquettes.

Les laits animaux présentent en effet plusieurs inconvénients majeurs. Les caséines des laitages de vache forment des casomorphines qui ont le même impact que les peptides nocifs qui encombrent l’organisme et perturbent la gestion de la sérotonine. Cela conduit à des informations excessives transmises par les sens, des insomnies et des réactions impulsives. 80 % environ des protéines du lait sont des caséines qui ne sont autres que des phosphoprotéines (insolubles) : elles constituent l’essentiel des fromages ; (le lait humain quant à lui est très pauvre en caséines). Le problème majeur est lié à l’imbrication des métabolismes du phosphore et du calcium (métabolisme phosphocalcique!): un excès d’apport alimentaire en phosphore inhibe l’absorption du calcium (mais aussi du fer et du manganèse) et favorise la production de parathormone (PTH) pour pallier le déficit calcique, le tout au prix d’une déminéralisation.

C’est le calcium qui assure la perméabilité des membranes et permet conjointement avec le magnésium, le potassium et le phosphatidylinositol, la transmission de l’influx nerveux et donc le maintien de la vie cellulaire.

Au total, les aliments riches en phosphoprotéines et plus généralement tous les corps antigéniques induisent non seulement une moindre biodisponibilité du calcium mais également, une carence en vitamine B3 et en fin de compte une carence du fameux attelage immunomodulateur composé de tryptophane — vitamine B3 — calcium — vit. B6 qui débouche sur une maladie auto-immune.

Les métaux lourds

Les métaux lourds sont incriminés : les pays industrialisés sont particulièrement concernés par cette hausse des troubles du comportement. L’une des explications serait l’intoxication lente aux métaux lourds, due principalement aux rejets de mercure et de plomb en quantités considérables par l’industrie dans l’atmosphère… mais également à la présence de divers métaux dans les amalgames dentaires (Mercure, Etain, Argent), les cigarettes (Cadmium), les vaccins (80% contiennent de l’aluminium en guise d’adjuvant pour renforcer l’immunité) et, plus particulièrement, le vaccin rougeole-oreillon-rubéole — ROR (il contient du mercure qui inhibe les oligo-éléments indispensables à l’action des enzymes au niveau des cellules). On inonde de vaccins les bébés dont le système immunitaire n’est pas encore formé, sa mère lui prête son immunité durant 6 mois !

Les métaux lourds, en s’accumulant dans l’organisme, ont en effet une action inhibitrice sur les enzymes, notamment les peptidases, destinées à la dégradation complète d’un ensemble de protéines alimentaires provenant du gluten et de la caséine (présentes dans les produits laitiers et dans la viande de veau et de bœuf).

La série des principales enzymes de désaturation des acides gras saturés, comme la delta-6-désaturase et l’élongase, n’arrivent alors plus à transformer et à métaboliser les graisses animales, les lipides industriels (margarine) et les graisses saturées en acides gras essentiels (oméga 3), responsables de la bonne fluidité membranaire et indispensables pour les cellules nerveuses du cerveau, le système immunitaire, le renouvellement des gaines neuronales et le maintien des fonctions cognitives.

Chez certains enfants génétiquement prédisposés et atteints de troubles graves du comportement ou d’autisme, on a justement identifié une carence de ces mêmes enzymes.

Lorsque ces enzymes sont inhibées par excès de métaux lourds, des psychopathologies lourdes, ou une hyperactivité constante peuvent apparaître chez des enfants jusqu’alors sains.

C’est un véritable empoisonnement chronique qui les atteint. En effet, lorsque les protéines des céréales contenant du gluten et celles du lait de vache ne sont pas complètement dégradées, elles franchissent la paroi intestinale et se retrouvent dans le système sanguin. Les nutriments absorbés par la muqueuse de l’intestin grêle sont récupérés par les veines qui les acheminent au foie. Ces protéines non dégradées irritent la paroi de l’intestin grêle et écartent les cellules intestinales, laissant un plus grand passage aux grosses molécules mal ou non digérées, ainsi que des débris de bactéries de la flore intestinale et les différents produits agressifs (médicaments chimiques, molécules étrangères, aliments antigènes, OGM, antigènes tout venant) qui envahissent alors l’organisme et l’agressent.

En réaction, les cellules de l’immunité fabriquent des anticorps contre ces peptides et débris bactériens. Or, ces anticorps reconnaissent aussi des structures propres à l’individu et se retournent contre elles, créant ainsi une affection auto-immune !

Rappelons que l’intestin jour un rôle si déterminant dans l’organisme qu’on le considère comme un deuxième cerveau. En effet, 200 millions de neurones tapissent les parois de l’intestin, les mêmes que ceux de notre encéphale. Très bavards, ces deux cerveaux dialoguent en permanence.

C’est ainsi que certaines maladies neurologiques ou cérébrales trouveront leur origine dans le côlon ou plus précisément dans l’intestin grêle. Par ailleurs les 100.000 milliards de bactérie qui composent notre flore intestinale, appelée microbiote, pourraient intervenir dans notre comportement. Ainsi la dépression, l’angoisse, les troubles du comportement pourraient survenir du fait d’un déséquilibre existant entre certaines populations bactériennes de l’intestin : tout se passe comme si celles-ci avaient au cours du temps, acquis la possibilité de secréter des neuromédiateurs non identifiés qui agissent directement sur notre cerveau.

C’est ainsi que la prise d’antibiotiques auraient amélioré certains autistes probablement en inhibant l’action des bactéries pathogènes.

Autres hypothèses

Plusieurs hypothèses ont été émises pour expliquer le développement de l’autisme :

  • Encrassage de certaines cellules cérébrales, essentiellement neurones et astrocytes par accumulation de déchets extra et intracellulaires.
  • Auto-immunité : possible association entre HLA – DQ2
  • Un rôle favorisant des pesticides contenus dans la nourriture et des antibiotiques largement administrés de nos jours aux jeunes enfants. De tels produits sont agressifs pour la muqueuse intestinale qui devient perméable.
  • Approche psychologique : être attiré par la consommation des produits laitiers signifierait être encore dépendant de sa mère, vouloir « téter sa mère » de façon symbolique. En décodage psychanalytique ou psychologique, on pourrait évoquer un ressenti mal vécu par l’enfant au moment du sevrage : dans le corps et la tête du nourrisson, le sevrage aurait été mal vécu et l’enfant se serait senti séparé de sa mère et frustré au moment de l’introduction du lait de vache. Ce serait donc un « conflit de séparation d’avec la mère » dans un contexte de ne plus recevoir le lait maternel et de le substituer par du lait maternisé. Le lait de vache est alors concomitant à la séparation.
  • Groupes sanguins. Le Dr Peter D’Adamo affirme que les personnes des groupes sanguins O et A (les plus fréquents chez les occidentaux) ne disposent pas de système enzymatique capable de métaboliser les protéines de lait animal. De même, l’homme ne s’est adapté à métaboliser les protéines de blé qu’à partir du groupe sanguin A, ce qui ne signifie pas que les autres groupes le tolèrent, car ils ne savent le digérer que si le nombre de chromosomes est de 7 paires. Le système enzymatique humain n’a pas eu assez de pressions de l’environnement pour faire apparaître des enzymes capables de métaboliser les protéines du lait de vache et de « digérer » le blé au-delà de 7 paires de chromosomes.
  • Les tests à effectuer :
  • Les intolérances alimentaires (gluten, caséines des laitages…)
  • Peptidurie urinaire
  • Métaux lourds
    • Laboratoire Zammaria (Tél : 01 46 47 71 33) ou Laboratoire Philippe Auguste (Tél : 01 43 67 57 00)

Au résultat des tests, procéder à l’éviction des produits intolérants et à la chelation des métaux lourds :

  • Xenosulf : laboratoire Le Stum, téléphone : 02 97 88 15 88
    Ou
  • Kitonorm : laboratoire Han AsiaBiotech, téléphone : 03 88 23 58 31.
Remèdes des Intolérances.
  • Prokytic plantarum K1 : laboratoire Han AsiaBiotech
  • Champignon médicinal Phellinus Linteus , 2 fois 2 gélules par jour pendant 2 mois : laboratoire Mycoceutics, téléphone 03 26 86 34 32
    Les posologies sont celles de l’adulte. Enfant de 10-12 ans, diviser par deux.
Restauration du terrain
  1. Restaurer la muqueuse intestinale
    • Orthoflore (pré et probiotique), une gélule par jour (laboratoire Phyt’Inov, Tél 0041 32 466 89 14)
    • Propolis pure, 4 fois 2 gélules pour un adulte (laboratoire Phyt’Inov)
    • L. Glutamine, 2 gélules de 500 mg (restaure la perméabilité intestinale)
  2. Tuer les germes pathogènes (Candida albicans, Flagelles, E. Coli)
    • Grapex à 66 % (laboratoire Normandy). 3 fois 15 gouttes – 1 mois
    • Mycolia (candidose) (laboratoire Aromalia, tél : 02 99 8000 16). 2 fois 2 gélules – 1 mois
    • Lysovir (virus et bactéries) (laboratoire Phyt’Inov) 2 fois 2 gélules
    • Brocolinum (hélicobacter) (laboratoire Phyt’Inov) 2 gélules
  3. Apports d’enzymes digestives
    • Régulat (laboratoire Normandy)
  4. Apports d’oméga 3 : anti-inflammatoire, améliore la fluidité membranaire
    • Lyprinol (super oméga 3 à base de Krill et de moules fraiches) (laboratoire Phyt’Inov)
  5. Détoxication hépatique
    • Silydium, 1 gélule avant les repas (laboratoire Phyt’Inov)
  6. Médecine orthomoléculaire
    • Algue aphanizoménon : AFALG (laboratoire Phyt’Inov) (L’aliment le plus complet de la planète (115 micro-nutriments) en dose progressive
    • vitamine E, B3, B6, B9, B12, caroténoïdes
    • Oligo-éléments : magnésium, fer (souvent en carence)
    • Acides aminés : glutathion, taurine, carnitine (à haute dose)
    • Coenzyme Q 10 : « booste » les mitochondries (centrales énergétiques). Ail-Co-enzyme Q10 – 2 fois 2 gélules, (laboratoire Phyt’Inov, Tél 0041 32 466 89 14)
    • Pré- et probiotiques : Orthoflore (12 milliards de bactéries) 1 gélule le matin (Laboratoire Phyt’Inov)
Le régime hypotoxique (ancestral)

Il convient de se rapprocher le plus possible du mode nutritionnel ancestral, sans imposer de restrictions trop draconiennes qui rebuteraient le malade. Le régime comporte des directives essentielles :

  • Supprimer toutes les céréales, à l’exception du riz et du sarrasin.
  • Supprimer tous les laits animaux, les fromages (y compris le yaourt) et leurs dérivés.
  • Manger un maximum d’aliments crus ou cuits à une température inférieure à 110°C pour conserver les vitamines.
  • Choisir si possible des aliments « biologiques » proches des produits originels.
  • S’abstenir de prendre des sucres rapides (raffiné, confiture, miel) avant 13 heures (évite les coups de pompes)
  • Privilégiez les oméga 3 (augmentent la fluidité membranaire et combattent l’inflammation)
  • Consommer des huiles de première pression à froid (olive, colza, lin)
  • Prendre des sels magnésiens, des oligo-éléments, des vitamines à doses physiologiques, des prébiotiques, des acides aminés.

80% des jeunes autistes seraient améliorés, parfois de façon « miraculeuse » par ce régime hypotoxique préconisé par le Dr Jean Seignalet.

Il est inutile de culpabiliser la mère, comme le font certains psychanalystes. Désormais les mamans peuvent se réjouir de trouver la solution à leur souffrance.

Voir livre « les intolérances alimentaires », Editions Guy Trédaniel
Voir « Le nouveau Vous et Votre santé ». Abonnement au 01 44 77 86 46

Cannabis thérapeutique et ses limites

Applications médicales du cannabis

Depuis très longtemps, l’homme utilise le chanvre (nom latin: Cannabis Sativa L.) pour ses fibres et ses graines qui entraient dans la préparation d’aliments à grande valeur nutritive. La culture du chanvre remonte à plusieurs milliers d’années en Chine. Avant notre ère, l’Asie Mineure a été le point de départ de la diffusion du cannabis vers les continents africain et européen, puis, aux XVIe et XVIIe siècles, vers l’Amérique.

Les propriétés psychotropes du cannabis étaient également connues avant l’ère chrétienne et déjà utilisées lors de rites et de cérémonies de guérison. Le chanvre est qualifié de plante sacrée dans le Quatrième des Livres des Véda (Inde, 1500-1300 av. J.-C). elle était considérée comme magique et guérisseuse et dans le Chu-tzu (Chine, env. 300 av. J.-C.). Quant aux nombreuses propriétés thérapeutiques, aujourd’hui redécouvertes, elles étaient surtout connues en Asie centrale, et ont donné lieu à des prescriptions pour traiter certaines maladies neurologiques.

Dans la médecine ayurvédique indienne, le cannabis fait partie des plantes médicinales les plus utilisées. Les préparations à base de cannabis améliorent la qualité du sommeil, permettent de retrouver la bonne humeur, renforcent l’énergie vitale et possèdent des propriétés aphrodisiaques. On administrait du cannabis en cas d’épilepsie, de céphalées, d’hystérie, de névralgies.

Dans le Shen Nung Ben Ts’ao, sont décrites les applications de 300 plantes, dont le cannabis (nom chinois : Má). Le terme « Má » n’est pas sans connotation péjorative, ce qui laisse à penser que les effets secondaires psychotropes étaient déjà connus et souvent qualifiés d’effets indésirables. Lors d’opérations chirurgicales, le célèbre chirurgien chinois Hua T’o (env. 140-200 ans après. J.-C.) recourait au cannabis comme anesthésiant.

Dans le papyrus d’Ebers, datant de l’Egypte pharaonique, le cannabis était utilisé par voie orale, rectale et vaginale, notamment pour soulager les contractions lors de l’accouchement. Les drogues sont fabriquées à partir des produits récoltés sur les plantes de cannabis en fin de floraison. Les plantes femelles sont considérablement plus riches en THC que les plantes mâles.

Les différentes appellations des drogues préparées à partir du cannabis sont le haschich et la marijuana. Le terme de marijuana (herbe de cannabis) vient du mexicain. Il désigne les feuilles et les sommités de la plante. Des noms d’origine anglaise, tels que grass, shit et pot sont également couramment utilisés.

Auparavant, la teneur en THC de la marijuana était significativement plus faible que celle du haschich. Aujourd’hui, il existe des variétés de cannabis pouvant atteindre des concentrations en THC de 10 à 25 %

L’huile de cannabis, dont le taux de THC peut dépasser les 40 %, offre la concentration la plus forte en THC.

Principes actifs thérapeutiques

Aujourd’hui on recense environ 500 constituants naturels du chanvre notamment des acides aminés, des protéines, des sucres, des terpènes, des cannabinoïdes, des flavonoïdes, des vitamines, des hydrocarbures, des alcaloïdes, des aldéhydes, des cétones, des acides gras, des pigments et bien d’autres familles de substances.

Près de 120 de ces composés appartiennent à la seule famille des terpènes, que l’on retrouve dans certaines huiles essentielles.

Chaque plante, prise individuellement, ne contient qu’une partie de l’ensemble de ces 500 molécules naturelles, notamment en fonction de sa variété.

Cannabinoïdes

On a identifié environ 75 types de cannabinoïdes qui se répartissent selon leur structure chimique de base, en dix grands groupes, dont les cinq principaux sont : cannabigerol (CBG), cannabichronae (CBC), cannabidiol (CBD), delta-9-THC (THC) et cannabinol (CBN). Chacun de ces groupes intègre plusieurs types de cannabinoïdes qui se distinguent entre eux notamment par la longueur de la chaîne carbonée constituant ces molécules. Par exemple, neuf types de cannabinoïdes appartiennent au groupe delta-9-THC (THC).

Habituellement seulement trois ou quatre types de cannabinoïdes différents sont présents en concentration significative dans une seule plante, tandis que les autres types ne sont présents qu’en quantités infimes (traces). Les variétés de cannabis à orientation psychotrope, dont sont extraits la marijuana et le haschich, contiennent de fortes teneurs en delta-9-THC allant de 1 à 25 %. Dans le chanvre destiné au textile, en revanche, le taux de cannabidiol (CBD) varie en moyenne entre 0,5 et 1 %. Pour cette variété, et afin d’éviter tout usage à des fins psychotropes, l’Union Européenne autorise un taux de THC maximum de 0,2 %.

Le THC possède un large spectre de propriétés. Ainsi, on lui attribue des effets psychoactifs, mais également la plupart des propriétés médicales concernant ses produits dérivés. Parmi elles, on compte notamment l’effet euphorisant, relaxant des muscles, antiépileptique, antiémétique, sur l’appétit, antibiotique, fébrifuge, bronchodilatateur, tranquillisant, analgésique et réducteur de la pression oculaire. Peut-on évoquer une panacée ? Dans de nombreux pays, les médecins sont autorisés à prescrire du THC, sous sa dénomination pharmacologique internationale

La plus familière et la mieux connue des utilisations du cannabis en médecine moderne est celle d’un antiémétique (traitement des nausées sévères et des vomissements) et cela, notamment, dans le cadre des traitements chimiothérapeutiques ou nucléaires anticancéreux.

EFFETS INDESIRABLES

Le cannabis et le Dronabinol, grâce à leur large spectre d’applications thérapeutiques, peuvent être bénéfiques pour traiter une multitude de maladies et de symptômes. Toutefois ils ne soulagent pas toujours l’ensemble des patients et provoquent parfois des effets secondaires indésirables, voire redoutables.

Paradoxalement, à très forte dose, le cannabis peut déclencher des nausées. Les cannabinoïdes naturels du cannabis agissent sur l’organisme de manière similaire aux endocannabinoïdes, substances endogènes qui exercent une multitude de fonctions dans le corps humain. Ces endocannabinoïdes (du grec endo qui signifie dedans) ou cannabinoïdes endogènes se retrouvent chez les êtres humains, ainsi que chez les vertébrés (mammifères et oiseaux) et un grand nombre d’autres animaux. Les cannabinoïdes naturels, tout comme les endocannabinoïdes, se lient à des sites spécifiques présents à la surface de nombreuses cellules pour déclencher les effets connus. Ces sites spécifiques sont appelés les récepteurs cannabirioïdes. Ensemble, les endocannabinoïdes et les récepteurs cannabinoïdes forment le système cannabinoïde endogène (ou endocannabinoïde) qui joue un rôle important, notamment dans la régulation de l’appétit, dans la perception des informations sensorielles ou celles relatives à la douleur ainsi que dans la coordination des mouvements.

Selon l’endroit où se trouvent ces récepteurs, leur activation va provoquer des effets très différents, par exemple une inhibition des voies nerveuses véhiculant la douleur, une inhibition du processus inflammatoire, une modification de la perception du temps, un sentiment d’euphorie et beaucoup d’autres effets péjoratifs.

Les effets thérapeutiques du cannabis ne sont pas ciblés mais affecte l’ensemble de l’organisme. Cela signifie que l’effet, recherché dans un cas, peut être considéré comme étant indésirable dans un autre cas. Ainsi quand on recherche un effet relaxant sur les muscles, parallèlement la prise de poids due à la stimulation de l’appétit est considérée comme un effet secondaire. Dans d’autres cas, les propriétés sédatives ou modificatrices de l’humeur peuvent également représenter des effets indésirables. C’est ce qui se produit souvent lorsque des doses élevées de cannabis sont nécessaires pour obtenir les effets thérapeutiques recherchés.

Les effets secondaires aigus du cannabis concernent principalement le psychisme et les facultés intellectuelles des consommateurs. Quant aux effets physiques aigus, ils touchent surtout le système cardio-vasculaire.

Effets psychoactifs

Les consommateurs de cannabis récréatifs, en bonne santé, recherchent en premier lieu des effets psychoactifs agréables Les effets psychotropes du cannabis sont généralement décrits comme des expériences relaxantes, de bien-être, d’un état proche de celui du rêve, de modifications de la perception temporelle avec l’impression que le temps dure plus longtemps, d’associations d’idées parfois associées à des troubles de la mémoire à court terme et de perceptions sensorielles accrues.

Il est responsable de l’ivresse cannabique, désignée par le terme « high ». D’autres effets désagréables se produisent, tels que des peurs et de l’anxiété pouvant parfois provoquer des crises de panique. Des phases de grand bien-être peuvent succéder à des phases d’angoise. Si le cannabis, pris à doses minimes, s’avère efficace dans de nombreuses pathologies, on en connaît les revers de la médaille.

Le cannabis et le THC provoquent des troubles de la mémoire, de l’attention, de la réactivité, de la motricité fine et de la coordination locomotrice, diminuant ainsi considérablement la capacité d’effectuer un travail physique complexe, comme conduire un véhicule ou effectuer des tâches nécessitant un important effort intellectuel.

Effets secondaires handicapants

Parmi les possibles effets secondaires physiques aigus figurent la réduction de la salivation accompagnée de sensations de bouche et de gorge sèches, l’accélération du rythme cardiaque, le rougissement des yeux, la baisse de la tension artérielle en position debout, des sensations de vertiges. L’accélération du rythme cardiaque et la baisse de la tension artérielle peuvent représenter des effets dangereux pour des personnes souffrant de troubles cardiaques graves. De nombreux effets sur le système immunitaire, les hormones, les voies respiratoires, le psychisme et la faculté de penser ont déjà été décrits. Des effets nocifs sur les voies respiratoires apparaissent uniquement avec les cigarettes de cannabis.

Certes les dangers que fait courir l’imprégnation cannabique sont moindres que ceux de l’ivresse alcoolique, mais ils sont néanmoins réels. Contrairement au mythe qui veut que personne n’ait jamais été accidenté en utilisant du cannabis, il ne fait aucun doute qu’un certain nombre d’accidents mortels se sont bien produits. En 2011, on a recensé 220 accidents mortels dûs à la prise de cannabis.

Le cannabis altère différentes capacités nécessaires à la conduite automobile, notamment : la capacité à rouler droit, la capacité à évaluer la vitesse et les distances, la vision périphérique et la coordination dans l’exécution de tâches complexes. L’équilibre et la contraction musculaire sont également affectés.

L’un des effets les plus déconcertants du cannabis est qu’il rend étrange les choses les plus familières. Les conducteurs ont soudain l’impression d’être perdus dans le quartier où ils habitent ou bien ils oublient de prendre la bonne sortie d’autoroute.

Des études ont prouvé que le cannabis peut déclencher ou aggraver une schizophrénie, ou une psychose chez des personnes prédisposées à ce type de trouble. Les adolescents sont plus particulièrement concernés.

Pour la plupart des usagers, l’affaiblissement intellectuel est le plus important des effets secondaires indésirables dus à l’intoxication. Le cannabis peut sérieusement interférer avec les capacités intellectuelles telles que la mémorisation, l’attention, la capacité à garder le cap et la coordination motrice dans l’exécution de tâches complexes. Beaucoup de consommateurs ont des difficultés à travailler, à étudier ou à remplir des tâches complexes quand ils sont sous son influence. Certains usagers développent une résistance à ces effets pervers après une période d’utilisation chronique. Ils contrebalancent cet état et ajustent leur activité d’une façon relativement satisfaisante. Sans oublier qu’un certain nombre d’entre eux peuvent subir des effets secondaires sans en prendre conscience dans un premier temps.

Les consommateurs affirment que le cannabis améliore leur productivité, notamment si le travail à exécuter réclame de la créativité et une implication personnelle, ou bien dans le cas de tâches routinières et répétitives qui génèrent l’ennui. Mais aucune étude scientifique n’a pu confirmer ces affirmations.

Des tests psychologiques montrent que les gros usagers de cannabis sont plus facilement distraits de leurs tâches et moins attentifs à maintenir la continuité d’une action. Les problèmes de ce genre sont plutôt le lot de l’usage récréatif abusif et ne seraient pas réellement significatifs pour ceux qui en font un usage thérapeutique. Bien des usagers affirment que le cannabis les soulage lors de la douleur, de l’inconfort physique et des souffrances incapacitantes.

Après trois à quatre semaines d’arrêt de cannabis, les facultés intellectuelles redeviennent normales. En revanche, chez les enfants et les adolescents les effets du cannabis peuvent se prolonger.

Quoi qu’il en soit, n’oublions pas que l’équation bénéfice-risque s’applique à tout remède.

Aujourd’hui, le cannabis vendu dans la rue contient en moyenne 6 % de THC (tétrahydrocannabinol, la principale molécule active du cannabis), les dealers sont des businessmen qui ont très bien compris les règles du capitalisme. En douze ans, le taux moyen de THC a été multiplié par deux. Il était d’environ 6% en 2000, il est aujourd’hui de 12%. Un tiers des résines présente un THC supérieur à 15%. L’année 2012 a vu apparaître des « boules » d’environ 200 g d’une résine marocaine qui affiche un taux record de 25%. Lorsque la police effectue des perquisitions, on s’aperçoit qu’il s’agit de supermarchés où le cannabis côtoie l’héroïne et la cocaïne.

Nous savons, aujourd’hui qu’il existe des stocks mondiaux très importants de cocaïne.

Si le cannabis est légalisé les trafiquants inonderont le marché français de cocaïne, comme cela a été vu au Portugal et aux Pays-Bas et en créant une nouvelle addiction chez les jeunes, qui sont le public le plus sensible.

L’usage du cannabis doit demeurer un interdit sauf dans les applications thérapeutiques à dose très basse.

Bronchiolite du nourrisson

La bronchiolite aiguë est une infection virale respiratoire, épidémique et saisonnière.

Le virus respiratoire syncytial (VRS) en est le principal agent causal. Ce virus, très contagieux, ne donnera qu’un banal rhume aux parents, mais peut vite dégénérer en bronchiolite chez les très jeunes enfants.

Cette pathologie, à la fréquence croissante, concerne environ 30% des nourrissons de moins de 24 mois, 500 000 bébés chaque hiver. Elle représente une affection nécessitant une prise en charge urgente.

SIGNES ET SYMPTÔMES

Elle débute par une rhinopharyngite.
Deux ou trois jours plus tard, apparaissent des signes respiratoires qui s’aggravent progressivement avec une toux sèche, évoluant par quintes, accompagnées d’une respiration accélérée et difficile : le thorax se soulève mal et les côtes deviennent visibles à l’inspiration Le nez se pince ; le bébé geint. Il existe également un sifflement à l’expiration (wheezing) que l’on entend distinctement.

CONSEILS

La bronchiolite est très impressionnante, mais dans la grande majorité des cas, elle ne nécessite pas d’hospitalisa- tion et guérit en quelques jours.
Indissociable de la bronchiolite, la kinésithérapie respiratoire apporte un grand soulagement en aidant l’enfant à respirer.

Quelques mesures de prévention simples peuvent éviter au virus d’arriver jusqu’aux bronches de bébé :

  • Se laver les mains systématiquement avec du savon avant de vous occuper de votre enfant.
  • Éviter d’embrasser votre enfant sur le visage si vous avez un petit rhume et exigez la même mesure de prudence de tous vos proches, amis, visiteurs ?
  • Éviter de fumer près de votre bébé.
  • Ne pas passer les tétines d’un enfant à l’autre sans les avoir très soigneusement nettoyées.
  • Traiter très rapidement tout rhume qui commence chez un nourrisson et veiller à ce que son nez ne reste pas bouché (le meilleur moyen pour que le virus gagne les bronches).

HOMEOPATHIE

En homéopathie, on dispose de remèdes contre les spasmes et l’hypersecrétion.

1/ Les médicaments du spasme
  • Arsenicum album 9 CH ; 5 granules, 3 fois par jour jusqu’à amélioration. Atteinte de l’état général. Aggravation entre 1 h et 3 h du matin. Sibilances.
  • Cuprum metallicum 5 CH : 5 granules, 3 à 6 fois par jour jusqu’à amélioration. Spasme et dypsnée. Le nourrisson garde les poings serrés.
  • Ethyl sulfur dichloratum (ypérite) 5 CH : 5 granules, 3 à 6 fois par jour jusqu’à amélioration. Toux suffocante.
  • Sambucus 5 CH : 5 granules, 3 à 6 fois par jour jusqu’à amélioration. Quintes asphyxiantes aggravées vers minuit. Obstruction nasale.
  • Spongia 5 CH : 5 granules, 3 à 6 fois par jour jusqu’à amélioration. Toux rauque et sifflante, aggravée couché.
2/ Les médicaments de la sécrétion
  • Antimonium tartaricum 5 CH : 5 granules, 3 à 4 fois par jour jusqu’à amélioration. Toux épuisante. Encombrement bronchique.
  • Blatta orientalis 5 CH : 5 granules, 3 à 4 fois par jour jusqu’à amélioration. Dypsnée.
Encombrement bronchique
  • lpeca 5 CH : 5 granules, 3 à 4 fois par jour jusqu’à amélioration. Toux sifflante. Face pâle.
Vomissements glaireux ou alimentaires
  • Kalium carbonicum 5 CH : 5 granules, 3 à 4 fois par jour jusqu’à amélioration. Expectoration de petits crachats difficiles à expul­ser. Amélioration assis. Aggravation vers 3 h du matin.
3/ Prescription type
  • Antimonium tartaricum 5 CH : 10 granules à faire fondre dans un petit biberon d’eau et à lui donner en 4 fois par jour, en cas d’aggravation de l’encombrement.
  • Aviaire 9 CH : une dose unique dans un peu d’eau. Sur les antécédents infectieux ORL.
  • Ethyl sulfur dichloratum (ypérite) 9 CH : 5 granules, 2 fois par jour pour la suffocation intense et l’encombrement.
  • Ipeca 5 CH : 10 granules à faire fondre dans un petit biberon d’eau et à lui donner en 4 fois par jour (sur les symptômes de spasmes, dyspnée, sibilances, langue propre).
  • Phosphorus 9 CH : 5 granules, 2 fois par jour, sur l’hypersécrétion bronchique et l’apparition d’une fièvre, soif, rougeur du visage et appétit conservé + 5 séances de kinésithérapie respiratoires pour évacuer les sécrétions. Elles peuvent être responsables, après la phase aiguë, de réactivité bronchique exacerbée, se traduisant par une persistance des symptômes respiratoires, voire de complications plus importantes (asthme ou lésions bronchiques)
4/ Pour éviter les récidives
  • Aviaire 15 CH : 1 dose, 1 à 2 fois par mois. Affections ORL à répétition ; avec tendance aux bronchites et otites.
  • Arsenicum album 15 CH: 1 dose, 1 à 2 fois par mois. Alternance de bronchites asthmatiformes, otites, gastro-entérites et eczéma.
  • Natrum muriaticum 15 CH : 1 dose, 1 à 2 fois par mois. Rhinopharyngite à répétition ; peau sèche. Enfant de faible poids.
  • Phosphorus 15 CH : 1 dose, 1 à 2 fois par mois. Bronchiolites d’emblée graves, évoluant vers un foyer pulmonaire inflammatoire et/ou infectieux. Toux persistante.
  • Pulsatilla 15 CH + Phosphorus 15 CH + Aviaire 15 CH: 1 dose, 1 à
    2 fois par mois. Toux nocturne persistante. Expectoration traînante.
  • Silicea 15 CH : 1 dose, 1 à 2 fois par mois. Infection à répétition. Transpiration de la tête et des pieds. Amaigrissement. Adénopathies cervicales.
  • Sulfur iodatum 15 CH: 1 dose, 1 à 2 fois par mois. Infections virales à répétition. Adénopathie.
En intervenant lors des phases aiguës, mais également en limitant les risques de récidive, l’homéopathie représente la possibilité de répondre autrement et efficacement.

AROMATHERAPIE

Lotion cutanée (flacon de 30 ml) :

  • HE Hysope rameaux couchées (surtout pas HE Hysope officinale!) 6 ml
  • HE Bois de rose 3 ml
  • HE Matricaire 3 ml
  • HE Ravintsara 3 ml
  • HV Noisette 12 ml
    Appliquer : 8 gouttes du mélange sur le thorax et 8 gouttes sur le haut du dos 4 fois par jour pendant une semaine.

Autre voie cutanée :

  • H.E. Ammi visnaga 0,5 ml
  • H.E. Hyssopus off ssp decumbens 4 ml
  • H.E. Inula graveolens 0,5 ml
  • H.E. Tanacetum annuum 1 ml
  • H.E. Aniba rosaeodora 2 ml
  • Transcutol qsp 30 ml

Posologie bébé :
Appliquez 8 gouttes 6 fois par jour sur le thorax pendant 5 jours puis, 30 minutes après l’application, faire de la kiné respiratoire

Voie rectale

  • HE Inula graveolens 5 mg
  • HE Tanacetum annuum 5 mg
  • HE Ammi visnaga 5 mg
  • HE Ravensara aromatica 20 mg
  • HE Hyssopus off ssp decumbens 20 mg
  • Whitespsol ou ASB2X QS pour faire 1 suppo de 1 suppo dt 20

Posologie bébé :
1 suppo par jour pendant 7 jours

Liste noire des médicaments

  • Les statines ou hypolipémiants (Tahor, Fractal, Lescol, Crestor, Elisor…) prescrits pour faire chuter le cholestérol mais qui par ailleurs neutralisent le coenzyme Q10, des molécules incontournables qui boostent les mitochondries cellulaires lesquelles apportent l’énergie aux muscles. Ces statines provoquent des douleurs musculaires et parfois la fonte des cellules des muscles striés. On matérialise les dégâts par l’élévation de certaines enzymes (transaminase, CPK)
  • La pilule contraceptive, les traitements hormonaux substitutifs et les anti-inflammatoires stéroïdiens induisent une réduction de l’activité des enzymes chargées d’éliminer les substances étrangères et créent des carences avérées en vitamines B3, B6, B9 et B12. Ces produits chimiques hormonaux favorisent la rupture de la barrière hémato-encéphalique dont le rôle est de protéger les neurones contre l’invasion des substances étrangères arrivées par voie sanguine. Quand ce dernier filtre est submergé, c’est la maladie d’Alzheimer qui fait son apparition vingt ans plus tard !
  • Les biphosphonates (Actonel, Didronel, Fosamax) prescrits dans la déminéralisation et l’ostéoporose. Quoique inhibiteurs de la résorption osseuse, ils induisent eux-mêmes une déminéralisation et certains effets indésirables (acidose tissulaire avec syndrome hémorragique, hypocalcémie, douleurs articulaires) dus à la présence de molécules d’acide phosphorique accolées et voisine de la structure des pesticides organophosphorés
  • Les IPP (inhibiteurs de la pompe à protons) : Inexium, Lanzor, Ogast, Mopral, Zoltram, des anti-secrétoires. Prescrits au long cours dans le reflux gastro-œsophagien mais ils privent l’estomac de son extraordinaire acidité. Ainsi, ils inhibent la phase initiale gastrique de la dégradation, des protéines et de l’amylase salivaire, avant l’étape suivante des enzymes protéolytiques (pepsines). Leurs effets indésirables sont à la hauteur de leurs modes d’action : bloqueurs des canaux de potassium, ils induisent crampes des membres inférieurs, dépression, hallucination, perte de mémoire. Ils favorisent la prolifération bactérienne et fongique au niveau du grêle, du fait de l’élévation du pH et de la captation intestinale de la glutamine, première source énergétique de l’intestin grêle
  • La litanie de ses produits toxiques est interminable : Benzodiazépines, neuroleptiques, Lévothyrox, alpha- et bêta-bloquants, corticoïdes, antidiabétiques, anti-aggrégeants plaquettaires, anti histaminiques, antihypertenseurs…

Avec l’allongement de la longévité (qui s’est arrêtée aux États-Unis et maintenant en France), les maladies chroniques ne font que progresser (rhumatismes, diabète, maladies auto-immunes, pathologies neurodégénératives, pathologies infectieuses résistantes, intolérance alimentaire…).

Prévention des maladies cardio-vasculaires

L’excès de cholestérol augmente le risque d’apparition de maladies cardio-vasculaires comme l’infarctus du myocarde ou l’accident vasculaire cérébral.

Il est possible de l’atténuer ou de normaliser le taux de cholestérol avec l’apport de nutriments

Rôle du cholestérol

Au niveau des membranes cellulaires, le cholestérol a un rôle structural. Il s’insinue à l’intérieur de la bicouche lipidique, entre les molécules de phospholipides. Il stabilise les membranes en évitant une excessive fluidité. Il constitue en quelque sorte l’armature de la membrane cellulaire. Rôle comparable à celui que joue la cellulose dans les membranes du règne végétal.

Le cholestérol est nécessaire pour obtenir une bonne fluidité physiologique. Sans la présence de molécules de cholestérol intercalées entre des phospholipides, les membranes cellulaires, riches en acides gras polyinsaturés, seraient beaucoup trop fluides, voire complètement liquides.

L’organisme peut alors agir sur le métabolisme du cholestérol (synthèse, transport, élimination) et donc réguler la fluidité de ses membranes en contrôlant les apports cellulaires de cholestérol.

Par contre, quand la membrane est rigide (à cause de la présence d’acide gras saturés), le cholestérol n’à plus la place suffisante pour s’intercaler entre les phospholipides: il va donc retourner dans la circulation sanguine, s’oxyder, et favoriser la création de plaques d’athérome. On comprend ainsi qu’une thérapeutique médicamenteuse basée sur le contrôle de la production cellulaire du cholestérol ne sert à rien, si par ailleurs on n’agit pas sur le véritable agent régulateur, la fluidité membranaire.

Les acides gras poly-insaturés (AGPI)

Les acides gras ont un rôle structural primordial au niveau membranaire. Les acides gras saturés sont linéaires. Des phospholipides composés d’acides gras saturés forment une structure membranaire dense et rigide. Inversement les acides gras polyinsaturés sont courbes et volumineux dans l’espace. Leur présence au sein des phospholipides augmente l’espace inter- moléculaire et procure à la membrane cellulaire une fluidité physiologique.

Les acides gras de nos membranes sont d’origine alimentaire. En fonction de la longueur de la chaîne carbonée et de la saturation des acides gras que nous consommons, nous allons fabriquer des membranes cellulaires plus ou moins fluides, ce qui peut entraîner un certain nombre de pathologies.

On les trouve dans de très nombreuses huiles :

  • Huile de colza (oméga 9, oméga 6, oméga 3)
  • Huile de tournesol (oméga 9, oméga 6)
  • Huile de noix (oméga 6, oméga 9, oméga 3),
  • Huile d’arachide (oméga 9, oméga 6)
  • Huile de coco (oméga 3, oméga 9)
  • Huile de lin (oméga 3)
  • Huile dans les poissons gras sauvages (oméga 3)

On remarquera que la plupart de ces huiles contiennent les fameux oméga 9 protecteurs cardiovasculaires dont le chef de file est l’acide oléique, acide gras mono-insaturé de l’huile d’olive et présent également dans les volailles. Mais ces acides gras ne sont pas toujours biodisponibles; en effet, de nombreux obstacles métaboliques se dressent sur leur cascade enzymatique (comme par exemple les margarines. l’excès de graisses saturées (graisses animales), les médicaments, l’âge, le stress… et bien sûr la cuisson à haute température et le rancissement.

Les acides gras E.P.A. et D.H.A. de l’huile de saumon, en s’incorporant aux phospholipides membranaires, améliorent la mobilité des récepteurs des lipoprotéines. Les voies d’influx et d’efflux du cholestérol sont donc facilitées. La prise régulière d’huile de saumon diminue le taux de L.D.L. cholestérol et surtout des triglycérides.

En favorisant la fluidité membranaire, les acides gras polyinsaturés à longue chaîne des huiles de poissons permettent une plus grande intégration du cholestérol entre les phospholipides, et une diminution du cholestérol circulant.

L’effet des huiles de poissons est tout aussi favorable sur le métabolisme des triglycérides.

L’influence bénéfique des huiles de poissons sur le système cardio-vasculaire, en particulier de l’huile de saumon, est maintenant largement reconnue.

L’ingestion d’huile de saumon, riche en DHA et EPA, améliore la déformabilité des hématies et la microcirculation dans les capillaires. S’y ajoute aussi un effet antiagrégant plaquettaire direct.
Les E.P.A. et D.H.A. diminuent la viscosité du sang et induisent une dilatation des vaisseaux, en favorisant la synthèse de prostacycline 13 (vasodilatateur), au détriment du thromboxane A2 (vasoconstricteur). Des études récentes réalisées chez des cardiaques ayant subi une dilatation endoluminale des coronaires, ont montré que la prise d’huile de saumon empêchait la resténose précoce

La Levure de riz rouge

Cette levure n’est pas issue d’un riz rouge, ce nom provient d’une mauvaise traduction (red yeast rice). En réalité, c’est la levure rouge du riz. Revenu à la mode dans le domaine des compléments alimentaires, ce produit est en fait la source médicamenteuse de statine la plus ancienne du marché de la pharmacie. La levure de riz rouge est le produit de la fermentation d’un champignon microscopique, Monascus Piloeus, élevé sur le riz. Elle contient naturellement neuf monacolines, des substances proche des statines, qui possèdent la propriété d’agir comme inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, une enzyme qui régule la synthèse du cholestérol dans le foie. Parmi ces neuf différentes variétés de monacolines, il y a la monacoline K, appelée également lovastatine, qui sert de base pour les traitements classiques contre l’excès de cholestérol dans le sang. On en trouve dans le Quitchol – 2 gélules par jour.

L’huile de son de riz

L’huile de son de riz a fait son apparition en force sur le marché des produits naturels du fait de son absence de contre-indications mais aussi grâce à l’ensemble de ces principes actifs.
Disponible en capsules opaques, l’huile de son de riz est ainsi protégée du rancissement lié au contact de l’oxygène de l’air et de la lumière.
Le son de riz contient environ 20% de lipides spécifiques du son de riz qui contiennent plus d’une centaine d’antioxydants dont les gamma oryzanols, des tocotriénols et tocophérols (vitamine E), des polyphénols (dont l’acide lipoïque), des phytostérols, des caroténoïdes, des phospholipides, des enzymes (dont la SOD et le co-enzyme Q10)…

Les tocotriénols

L’huile de son de riz contient de la vitamine E sous sa forme complète, 4 tocophérols (alpha, bêta, gamma et delta) et 4 tocotrienols. 70% de la vitamine E de l’huile de son de riz est représentée par les tocotriénols capables de réduire significativement le mauvais cholestérol (LDL) sans nuire au bon cholestérol. Le foie fabrique les 2/3 du cholestérol présent dans l’organisme, le reste étant apporté par l’alimentation. Les tocotriénols protègent par ailleurs les vaisseaux sanguins de l’oxydation du cholestérol LDL.

L’acide lipoïque

L’huile de son de riz contient également de l’acide lipoïque, catalyseur nécessaire à la production de l’énergie cellulaire donc à la vitalité de nos cellules. C’est aussi un puissant anti-oxydant qui intervient sur la régulation du taux de sucre dans le sang. Son action « insulin-like » permet d’intégrer le sucre dans les cellules et notamment dans les muscles et de soulager le pancréas (production d’insuline). L’acide lipoïque est potentialisé par les tocotriénols en réduisant le cholestérol jusqu’à 40%.

Les gamma oryzanols

On trouve cette famille de lipides spécifiques quasi exclusivement dans l’huile de son de riz et l’huile de graines de lin. A l’instar des tocotriénols, les gamma oryzanols aident à réduire le mauvais cholestérol en inhibant l’activité d’une enzyme, la cholestérol-estérase hépatique.

La vitamine E

L’apport en vitamine E est insuffisant chez la quasi-totalité des Français. Or la baisse de la vitamine E dans l’organisme apparaît comme un risque majeur d’angine de poitrine et d’infarctus, comme un risque augmenté de certains cancers – de cataracte, de dommages pulmonaires causés par la pollution : de dommages musculaires engendrés par l’effort physique, de vieillissement du système immunitaire et de dégénérescence cérébrale.

La vitamine E joue un rôle d’antioxydant, protecteur des graisses, qu’elles se trouvent en circulation dans le sang ou insérées dans les membranes des cellules. Or, les graisses oxydées s’accumulent dans les parois artérielles [23,1 et les acides gras oxydés dans les membranes cellulaires peuvent déclencher une hyperactivité plaquettaire de l’inflammation des réactions allergiques „ ou endommager les gènes et contribuer au; processus du vieillissement et/ou à l’initiation de cancers

La vitamine E protège la surface des LDL contre les attaques radicalaires, la vitamine C la recycle et les caroténoïdes protègent les graisses en profondeur.

Rappelons qu’outre les vitamines A. C, E. la CoQ 10 et le lycopène, il existe d’autres antioxydants des lipides comme par exemple la vitamine B3 (seule vitamine connue pour faire baisser le taux des LDL et augmenter celui des HDL) et les flavonoïdes (on sait qu’ils se comportent comme la CoQ10 en protégeant les LDL de l’oxydation :

L’étude CHAOS (Cambridge Heart Antioxidant Study) a obtenu une réduction de 77 % des infarctus non mortels par l’administration de 400 ou 800 UI de vitamine E chez 2 002 patients ayant subi un premier infarctus

Régime hypotoxique du Dr Seignalet

S’il est habituel de conseiller un régime pauvre en graisses, on constate que la diététique a peu d’influence sur l’hypercholestérolémie. Les restrictions les plus draconiennes font seulement baisser le taux de cholestérol de 10 %.

Le régime hypotoxique se révèle beaucoup plus efficace. Il diminue en moyenne le cholestérol de 35 %. C’est dire que le changement nutritionnel peut suffire comme traitement des hypercholestérolémies modérées et être un complément utile des médicaments naturels dans les hypercholestérolémies sévères.

L’échec des régimes restrictifs en lipides et en calories contrastant avec le bénéfice obtenu avec le régime originel, démontre que l’hypercholestérolémie n’est pas seulement due à une consommation de graisses chez des sujets ayant une prédisposition génétique à accumuler le cholestérol. Il faut ajouter un encrassage des réactions enzymatiques dans certaines cellules, dès lors que le décrassage mis en œuvre par le changement nutritionnel parvient à abaisser nettement le taux de cholestérol sanguin.

La nutrition de type ancestral agit sans doute par deux voies :

  • Elle diminue les apports en graisses saturées.
  • Elle fait entrer le cholestérol sanguin dans les cellules qui vont l’utiliser pour la synthèse de nombreuses substances : acides biliaires, hormones stéroïdes.
Le régime alimentaire hypotoxique

Il convient de se rapprocher le plus possible du mode nutritionnel ancestral, sans imposer de restrictions trop draconiennes qui rebuteraient le malade. Le régime comporte sept directives essentielles

  • Supprimer toutes les céréales, à l’exception du riz et du sarrasin.
  • Supprimer tous les laits animaux et leurs dérivés.
  • Manger un maximum d’aliments crus ou cuits à une température inférieure à 110 °C.
  • Choisir si possible des aliments « biologiques » proches des produits originels.
  • Consommer des huiles de première pression à froid.
  • Prendre des sels magnésiens, des oligo-éléments, des vitamines à doses physiologiques et des ferments lactiques (orthoflore) et une algue exceptionnelle : l’aphanizoménon (Afalg)
  • Procéder à un décrassage et une ouverture des émonctoires : propolis (appareil digestif) et silydium (appareil hépato-vésiculaire)

Homéopathie et aromathérapie au secours de la grippe

Homéopathie
  • Prendre influenzinum en échelle (9 CH en février, 12 CH en mars) couplé à Sérum de Yersin 15 CH 10 granules tous les 15 jours
  • Rhus Tox 7 CH si douleurs articulaires et musculaires
  • Gelsemium 9 CH : courbatures, jambes en coton
    3 granules du remède toutes les heures
Aromathérapie

On choisira les viricides autrement dit celles qui tuent les virus. Des expérimentations ont prouvé qu’elles étaient efficaces, même dans la redoutable grippe aviaire.

On peut les prendre par voie orale, en spray nasal ou en diffusion atmosphérique (dont profite l’ensemble de la famille) :

  • En prévention : HE Niaouli Quinquinervia bio, HE Origan Compact bio, HE Cannelle de Ceylan bio, HE Melaleuca Alternifolia bio
  • En application nasale (cela pique un peu) sur les mouchoirs ou l’oreiller : HE Eucalyptus Radiata Leaf Oil, Melaleuca Viridiflora Leaf Oil, Turpentine, Thymus Zygis Oil, Ravensara Aromatica Leaf Oil
  • En diffusion, 2 fois 20 minutes par jour : Eucalyptus Radiata Leaf Oil, Melaleuca Viridiflora Leaf Oil, Turpentine, Thymus Zygis Oil, Ravensara Aromatica Leaf Oil

Ne pas oublier le rôle joué par les intestins qui, dès lors qu’ils sont encombrés (dysbiose, bactéries pathogènes, virus) trouvent leur exutoire au niveau du carrefour ORL

  • Prendre pré et probiotiques : Orthoflore : 1 gélule le matin à jeun.

Origine de la maladie d’Alzheimer

 

Les Benzodiazépines

Association significative entre consommation de benzodiazépines et risque de démence de type Alzheimer : de 16 000 à 31 000 cas supplémentaires chaque année attribuables à l’effet des BZD.

LA maladie d’« Alzheimer », le nom de cette affection neurodégénérative, semble avoir rejoint le cancer au panthéon des fléaux les plus redoutés :

  • 200 000 nouveaux cas recensés chaque année
  • Centaines de millions d’euros de dépenses
  • Mémoire qui s’efface
  • Obligation de garder ses malades

Qui n’a un proche ayant eu recours – ou ayant toujours cours – à un de ces anxiolytiques ou somnifères, aux noms presque devenus communs : Valium, Mogadon, Temesta, Lexomil, Aricept… ?

Le vaste domaine de la toxicologie notamment professionnelle et environnementale ainsi que le recueil des effets indésirables des médicaments nous offrent des modèles expérimentaux spontanés de toutes les maladies d’encrassage et en particulier des maladies neurodégénératives. La détérioration cérébrale peut être perceptible cinq ans après les premières prises.
Presque tous les médicaments consommés à doses pondérables et au long cours induisent en un premier temps une hyperperméabilité intestinale et un stress oxydant par production de radicaux libres oxygénés.

Les traitements symptomatiques à force de reculer l’échéance d’un vrai traitement de la cause finissent par induire un phénomène d’échappement thérapeutique (loi d’inversion) qui annonce une polymédication, laquelle ne fait qu’aggraver le stress oxydatif.

Toutes ces substances appartiennent à la grande famille des inhibiteurs de la chaîne respiratoire mitochondriale.

D’une manière générale, tous les inhibiteurs de la chaîne respiratoire ou du cycle de Krebs (en fonction de leur toxicité et de la dose administrée) peuvent conduire à l’apoptose et à la mort cellulaire.

On a répertorié plusieurs classes pharmacologiques inhibitrices de la chaîne respiratoire, et donc potentiellement inductrices de mort cellulaire, ce sont :

  • Les anticholinestérasiques (bloqueurs des canaux K+): dont fait partie le Donépézil prescrit dans la maladie d’Alzheimer
  • Les organophosphates (pesticides organophosphorés, biphosphonates);
  • Tous les métaux lourds ainsi que le manganèse
  • Les médicaments photosensibilisants et/ou inducteurs de réactions cutanées immuno-allergiques
  • Les antidépresseurs imipraméniques
  • Les α – bloquants
  • Les β – bloquants (ou bloqueurs du GABA) sont aussi des inhibiteurs calciques. Bien que n’intervenant pas sur les mêmes récepteurs, les α- et les β-bloquants induisent des perturbations neurophysiologiques similaires au niveau de la jonction neuromusculaire
  • Les dérivés carbonylés (C=O) à fonction méthoxy (O-CH3). La fonction C=O est considérée comme très réactive et inhibitrice de la chaîne respiratoire
  • les micro-organismes (virus, bactéries, parasites)
  • les dérivés phénolés, les dérivés pyridiniques que contiennent les PCB (polychlorobenzènes), le bisphénol A des biberons en plastique
  • les dérivés phosphorés (les caséines du lait composées de phosphoprotéines, céréales à gluten, œuf, soja)
La membrane et les échanges cellulaires

La communication et les échanges cellulaires ont une importance primordiale pour assurer l’équilibre de l’organisme. Le couple membrane-récepteur doit donc parfaitement fonctionner.

La membrane est la porte de la cellule, les récepteurs en sont les clefs. Encore faut-il que cette porte soit bien « huilée », c’est à dire parfaitement fluide. Si la fluidité membranaire n’est pas assez importante, les échanges se font mal et les cellules souffrent de malnutrition. La cellule reçoit et produit. Un perpétuel va-et-vient existe entre l’intérieur et l’extérieur. La membrane agit comme une barrière à perméabilité sélective pour des petites molécules, jusqu’à l’incorporation ou l’éjection de vésicules pour les plus grosses molécules sont solubles dans les lipides.

Les transports transmembranaires peuvent être plus ou moins faciles.

  • Le plus simple est la diffusion physique à travers la double couche lipidique, qui obéit aux gradients de concentrations. La vitesse en est très lente, surtout si les molécules sont peu solubles le plus souvent, les transports se font avec la participation de protéines transmembranaires spécialisées (protéine-canal). Ainsi une molécule ou un type de molécules peut traverser la membrane, voire deux molécules dans le même sens ou en sens inverse. Ces protéines vont devoir se déplacer et se déformer. Ce qui suppose une fluidité membranaire par la prise d’acides gras non saturés (oméga 3).
    Le transport peut être passif, lié au simple gradient de concentrations.
    Les transports passifs ne sont que des formes évoluées de diffusion, dont les vitesses restent limitées par les différences de concentrations ou la saturation des transporteurs…
  • Le transport actif est plus complexe. Il met en jeu la polarité électrique des molécules et de la membrane, et va à l’encontre des gradients de concentrations.
    Le modèle le plus courant, commun à toutes les cellules, est la pompe à Sodium/Potassium (Na+/K+). Elle permet la concentration du K+ dans la cellule et du Na+ à l’extérieur, contre les lois physiques de diffusion. La protéine responsable subit une succession de déformations, son environnement doit donc être souple.

 

Il existe d’autres pompes (à calcium/potassium/phosphore) dont l’importance est insoupçonnée.

Le fait qu’une augmentation du calcium intracellulaire soit associée à l’action neurotoxique du peptide β-amyloïde a conduit certains auteurs à considérer les inhibiteurs calciques (IC) comme pouvant jouer un rôle neuroprotecteur au stade précoce de la Maladie d’Alzheimer : il n’en est rien car l’inondation intracellulaire par le calcium est déjà synonyme de mort cellulaire !

Ce constat confirme d’une part le bien-fondé de la responsabilité du trouble du métabolisme du calcium dans la mort cellulaire, d’autre part qu’il convient dans ce cas d’optimiser en amont la biodisponibilité du calcium, objectif impossible à atteindre par les IC et plus généralement tous les traitements symptomatiques.

Rappelons que c’est le mécanisme d’inhibition calcique qui est mis en jeu au cours de la rigidité cadavérique !

Que le phosphore métalloïde indispensable à la vie de la cellule (il entre dans la composition entre autres de l’acide triphosphorique (ATP) et des acides nucléiques [ADN, ARN] et a une extraordinaire avidité pour l’oxygène lui-même indispensable à la vie), se comporte lorsqu’il est présent en excès dans les milieux biologiques comme un bloqueur des canaux K+. C’est-à-dire un inhibiteur calcique.

Le phosphore est surtout contenu dans les phosphoprotéines alimentaires (laits animaux, céréales à gluten, œufs, soja), certains médicaments (biphosphonates) et bien sûr les conservateurs et les pesticides, l’ATP. C’est la raison pour laquelle, en excès, le phosphore empêche l’utilisation du calcium par la cellule et induit une inhibition calcique : l’excès peut être aussi nuisible que le trop peu.

En fonction de la gravité du stress oxydant il a été identifié trois grades d’inhibition de la pompe à calcium :

  • le premier grade : c’est l’inhibition calcique modérée; elle concerne les maladies allergiques, la déminéralisation, les troubles anxio-dépressifs ;
  • le deuxième grade résulte de l’inhibition calcique sévère ; elle s’étend aux maladies auto-immunes sans atteinte du neurone
  • le troisième grade est une inhibition calcique très sévère; elle s’élargit jusqu’aux maladies neurodégénératives (polyradiculonévrites, SEP, SLA, Parkinson, Alzheimer). C’est le stade de blocage des canaux potassium (NA+/K+/H+) et de rupture de la BHE synonyme d’attaque des structures neuronales.

Le moment de blocage des canaux potassium correspond au moment d’inversion du mécanisme d’inhibition aigue en vertu de la loi universelle d’inversion des effets des médicaments selon leur dose ou loi d’ARNDT-SCHULZE. Cette loi inspire de l’adage populaire : « L’excès peut être aussi nuisible que le trop peu » et est très similaire à la fameuse notion d’échappement thérapeutique (ou résistance secondaire au traitement) observée lors des traitements symptomatiques de longue durée.

Soulignons que le canal potassium dépend de la présence de magnésium, autrement dit, il dépend du canal calcium-magnésium; ainsi toute inhibition calcique persistante (comme induite par exemple par les traitements symptomatiques au long cours, a fortiori si ces traitements sont toxiques) finit par s’inverser définitivement (sorte d’échappement thérapeutique terminal, irrécupérable par excès d’antigènes) mais au prix de gros dégâts cellulaires (lyse de la membrane cellulaire et inondation calcique de part et d’autre de la membrane) par blocage des canaux potassium ; en effet, si l’on n’imagine pas pendant longtemps et impunément barrer le cours d’un fleuve (risque de dégâts irréversibles en amont et en aval du fleuve), on s’attend également logiquement à ce qu’un mécanisme d’inhibition calcique qui perdure induise des dégâts irréversibles, c’est-à-dire une interruption définitive de la transmission de l’influx nerveux, synonyme de mort cellulaire.

Un seul organe échappe dans un premier temps à l’assaut des antigènes : c’est le système nerveux central qui comprend le cerveau et la moelle épinière et le système nerveux périphérique. On sait que le système nerveux est indispensable à la transmission de l’influx nerveux et à ce titre est protégé par une barrière immunitaire anatomo-physiologique, la barrière hémato-encéphalique (BHE) très similaire d’ailleurs à la barrière immunitaire intestinale.

Il est permis d’élaborer une hypothèse étiopathogénique universelle pour toutes les maladies neurodégénératives et les autres maladies de stress oxydant: celle de l’inhibition plus ou moins complète des canaux calciques. Le Docteur Felix Affoyen, dans une approche séduisante a démonté les vrais mécanismes de la maladie d’Alzheimer et des maladies associées.

La barrière hémato-encéphalique

Pour nous protéger de l’ensemble des éléments étrangers agressifs, l’organisme dispose de cinq niveaux successifs :

  • les cellules intestinales : ce sont les cellules dendritiques des entérocytes
  • les cellules du tissu réticulo-endothélial composées de monocytes et de macrophages
  • les cellules vasculaires composées de cellules endothéliales vasculaires
  • les cellules sanguines composées de monocytes et de lymphocytes B
  • les cellules du SNC
    Deux types cellulaires composent la BHE :

    • Les cellules microgliales et les astrocytes sont des CPA de la barrière hémato-encéphalique (BHE); c’est la rupture de cette barrière sous l’assaut des antigènes qui est responsable de la mort neuronale. De topographie exclusivement périvasculaire et organisées en réseau, ce sont elles qui forment la véritable BHE du SNC. Leur rôle est de protéger les neurones des substances étrangères susceptibles de pénétrer dans le cerveau ou la moelle épinière par le liquide céphalo rachidien et donc par le sang. Pour ce faire, les astrocytes forment un épithélium « très étanche » en jonctions serrées, qui tapisse les parois des ventricules cérébraux et du canal de l’épendyme de la moelle épinière. Outre leur fonction de protection, les astrocytes jouent un rôle majeur dans le maintien du fonctionnement des synapses neuronales et dans les processus de myélinisation des fibres nerveuses
    • Les astrocytes interviennent également dans la recapture des neurotransmetteurs et dans leur dégradation
      Les astrocytes participent à la régulation du pH extracellulaire; grâce notamment à des canaux Na+/K+/H+ (ou pompes à protons) et des canaux calciques ; de ces constatations, on peut donc déduire que la mort de l’astrocyte entraîne de facto la mort du neurone.

L’introduction de substances étrangères se paye très cher car non seulement elle induit la production de radicaux libres oxydés (RLO) toxiques pour les molécules biologiques (lesquelles deviennent inaptes à l’exécution de leurs fonctions), mais de surcroît elle surconsomme du tryptophane, de la vitamine B6, du calcium et du magnésium, et neutralise enfin le fameux système antiradicalaire mitochondrial : composé de la Co-enzyme Q10, de la superoxydase-dismutase (SOD), de la glutathion-péroxydase à Sélénium, enfin de la vitamine B3. C’est l’attelage immuno modulateur

Mécanismes probables conduisant à la rupture de la BHE

Comme au niveau de l’épithélium intestinal, c’est l’accumulation de substances étrangères tout-venant ou la présence d’un superantigène qui induit une réaction d’hypersensibilité avec apparition de complexes immuno-circulants (CIC), délétères pour la paroi vasculaire.

Le flot incessant d’antigènes favorise le dépôt des CIC et aggrave le mécanisme d’inhibition calcique; ce dernier finit par s’inverser (loi d’inversion des effets selon la dose) entraînant alors un blocage des canaux potassium avec une rupture de la BHE par un mécanisme ischémique à l’origine de la souffrance des structures neuronales. Aucune neurogenèse n’est possible en cas de rupture de cette barrière (sauf au niveau des nerfs du système nerveux périphérique) et les neurones détruits sont irrémédiablement perdus (maladie d’Alzheimer, SLA, Parkinson, SEP)

La rupture progressive de la BHE sous l’assaut des antigènes est proportionnelle à la gravité du stress oxydant depuis l’atteinte des axones des nerfs périphériques en passant par les axones des nerfs du système nerveux central, jusqu’à l’atteinte des corps neuronaux.

C’est ainsi qu’on peut affirmer qu’en partie la maladie d’Alzheimer est une maladie iatrogène résultant de la prise au long cours de produits chimiques (statines, biphosphonates, IPP, pilules contraceptives).

Le Donepézil

Paradoxalement, c’est le remède donné aux patients atteints de la maladie d’Alzheimer sous le nom commercial Aricept. Le Docteur Félix Affloyon en a démonté le processus pharmacologique. L’arme fatale serait le mécanisme anticholinestérasique bloqueur des canaux K+ comparable à ce que l’on observe avec les pesticides organophosphorés !

« Ce mécanisme anticholinestérasique qui bloque l’enzyme acétylcholinestérase (empêchant ainsi la destruction de l’acétylcholine après le passage de l’influx nerveux) ne permet plus au récepteur de se détacher de l’acétylcholine pour se préparer à recevoir une nouvelle molécule d’acétylcholine ; il y a donc accumulation d’acétylcholine au niveau de la fente synaptique et interruption de fait de la transmission de l’influx nerveux mais une interruption associée à de nombreux signes d’hyperexcitabilité de la fibre nerveuse par dépolarisation intempestive de la membrane post-synaptique Le récepteur cholinergique épuisé d’être sollicité en permanence par l’acétylcholine finit par se détacher de celle-ci.

L’interruption de la transmission de l’influx nerveux s’accompagne d’un syndrome convulsif en rapport avec l’œdème tissulaire (par accumulation d’ions sodium Na+ dans le secteur extracellulaire); ce mécanisme de blocage des canaux K+ est en fait un stade d’aggravation du mécanisme d’inhibition calcique En effet le canal Na+ /K+/H+ est magnésium-dépendant et son blocage prédispose à la rupture de la barrière hémato-encéphalique (BHE) »

La nature pour traiter la dépression

3 tests permettent d’identifier la dépression et un ensemble de troubles des comportements et psychiatriques (dépression, maladie bipolaire, autisme, hyperactivité, schizophrénie) :

  • L’histamine
  • Les Krypto-pyrroles
  • Le rapport zinc/cuivre

A partir des résultats de ces tests, il est possible d’établir un diagnostic et de proposer un traitement composé de micro-nutriments (médecine orthomoléculaire).

Désormais, on peut éviter les neuroleptiques et les psychotropes dont on connaît les dégâts collatéraux et leur inefficacité.

Parallèlement à ces tests, il est conseillé de vérifier dans le cas de l’autisme, schizophrénie, l’hyperactivité, l’absence d’intolérances alimentaires (gluten) et de métaux lourds.

Pour rappel, la majorité des vaccins contient de l’aluminium.

APPROCHE ORTHOMOLECULAIRE DE LA DEPRESSION ET DES TROUBLES DE L’HUMEUR ET DU COMPORTEMENT

ASPECTS BIOLOGIQUES
LA METHIONINE

La méthionine est un acide aminé essentiel apporté par l’alimentation. En présence d’ATP (Adénosine triphosphate) et de magnésium, elle est convertie en sa forme active la S Adénosyl — Méthionine (SAMe) qui est le donneur universel du groupe méthyl (-CH3) à une centaine de réactions biochimiques de notre organisme.

La méthylation de l’ADN contribue au maintien de son intégrité, à l’expression des gènes et à la réparation des erreurs de réplication.

La méthylation est une opération d’extrême importance à de nombreux niveaux : synthèse de neurotransmetteurs, métabolisme des phospholipides gouvernant la qualité des membranes cellulaires et la réception des messages, mise en sommeil des parties non exprimées du génome. Un déficit en méthionine chez l’animal entraîne une augmentation de la tumorigenèse.

Toutefois, la méthionine, un acide aminé soufré essentiel, est en tant que précurseur de la cystéine et de la taurine, en demande très importante. Elle est, comme tous les acides aminés soufrés, une cible privilégiée des destructions oxydatives.

La méthionine peut donc être, avec les vitamines B, un facteur limitant des réactions de méthylation indispensables au fonctionnement cérébral.

SOLUTION – Aliments riches en méthionine : Viande, œuf, noix, maïs, riz, céréales en général.

LA MÉTHYLATION, PROCESSUS ESSENTIEL À LA VIE

Comme l’oxydation, la méthylation est un processus biochimique physiologique qui donne lieu au transfert d’un groupe méthyl — composé d’un atome de carbone et de trois atomes d’hydrogène (CH3) — d’une molécule à une autre molécule.

Pour comprendre la méthylation, il faut la comparer à la bougie d’allumage d’une voiture. C’est en effet la méthylation qui est la toute première étincelle qui permet de donner lieu à plus d’ une centaine de réactions biochimiques au sein de notre organisme, autrement dit, sans elle, tout s’arrête ou plutôt rien ne démarre.

On peut affirmer que la méthylation intervient dans la réparation de l’ADN et joue donc un rôle dans la capacité de l’organisme à réparer les cellules endommagées avant qu’elles ne deviennent cancéreuses. Toutes les catégories de molécules font l’objet de méthylation, ainsi la méthylation des protéines est essentielle à la communication entre les cellules par l’activation des récepteurs membranaires, tandis que celle des phospholipides (acides gras des membranes cellulaires) permet de maintenir la flexibilité et la perméabilité de ces membranes, qualités indispensables aux échanges entre les cellules La méthylation est également nécessaire à la fabrication de notre plus important antioxydant, le glutathion. Elle est à l’origine de la fabrication de l’adrénaline à partir de la norépinéphrine et de la mélatonine elle-même à partir de la sérotonine, régulant ainsi en grande partie l’activité cérébrale, influençant le sommeil et intervenant positivement dans les processus mentaux.

Outre le cerveau, le foie aussi utilise la méthylation pour effectuer son rôle de détoxification au sein de l’organisme.

Le défaut de méthylation accélère le processus du vieillissement, augmente le risque de cancers et de maladies cardiovasculaires.

La méthylation est aussi essentielle pour le fonctionnement du foie : synthèse des protéines, des enzymes de détoxification et des substances antioxydantes : glutathion, L – Carnitine, Co enzymes Q10.

La méthylation est un processus vital pour le fonctionnement du cerveau, elle assure :

  • Synthèse des neurotransmetteurs et de la myéline.
  • Synthèse des phospholipides des membranes neuronales dont dépend leur flexibilité, la qualité des récepteurs membranaires et des canaux ioniques.
  • Propagation et vitesse de l’influx nerveux.
  • Communication entre les neurones et l’acheminement de l’information.
INSUFFISANCE DE MÉTHYLATION :

De même que pour l’oxydation, il est difficile de mesurer la capacité de méthylation d’un individu. Cependant, les effets de la sous-méthylation peuvent être observés par le vieillissement prématuré, l’apparition de cancer, de maladies cardio-vasculaires, des affections hépatiques et de la dépression et autres troubles de l’humeur et du comportement.

De même que le corps peut être carencé en antioxydants, il peut devenir méthylo épuisé.
Toutes les réactions de méthylation dans l’organisme exigent la présence d’une molécule, la S-adenosylméthionine (SAMe). Cette molécule est fabriquée dans le corps à partir de la méthionine et de l’ATP (intermédiaire énergétique qui est produit par la cellule).

Dès lors que le SAMe est la substance de méthylation par excellence, tout ce qui épuise le SAMe abaisse la méthylation. Tout ce qui entrave la synthèse de l’ATP (par exemple l’alcool) épuisera le SAMe. Le manque de vitamines B6, B12 et d’acide folique (B9) l’épuisera également.

Le SAMe a fait l’objet de très nombreuses études cliniques qui ont démontré son efficacité pour traiter la dépression même sévère, et chez les patients qui n’avaient pas obtenu de résultats avec des antidépresseurs classiques. Ces études ont aussi permis d’expliquer le mode d’action du SAMe qui permet d’augmenter les niveaux de certaines hormones cérébrales, les neurotransmetteurs comme la noradrénaline (stimulant naturel), la dopamine (responsable du sentiment de bien-être) et la sérotonine (calmant naturel).

Le SAMe est indispensable pour convertir la sérotonine en mélatonine. Or la transformation de la mélatonine durant la nuit dépend de la synthèse du SAMe durant la journée.

Il existe un rythme circadien (journalier) et un équilibre physiologique inversement proportionnel entre le SAMe et la mélatonine. Ainsi normalement pendant la nuit, les niveaux de mélatonine augmentent et les niveaux de SAMe restent bas. Par contre, pendant la journée, quand les niveaux de mélatonine chutent, les niveaux de SAMe grimpent. S’il y a déficience de la synthèse de SAMe durant la journée, il y aura insuffisance de synthèse de mélatonine pendant la nuit. Or, on connaît le rôle capital de la mélatonine qui régule et contrôle notre horloge biologique. Elle améliore le sommeil, stimule le système immunitaire et protège le système nerveux central.

Le SAMe augmente la production du glutathion, qui joue un rôle majeur au niveau des processus de détoxification hépatique. Il peut être utilisé pour traiter des affections hépatiques graves comme les hépatites et la cirrhose. Au même titre que la silymarine, son action hépatoprotectrice en fait un complément nutritionnel de choix pour les consommateurs d’alcool ou de produits chimiques.
Lorsqu’un produit affecte et influence des processus du corps aussi fondamentaux que l’oxydation ou la méthylation, il est aisé de comprendre qu’il peut avoir des effets sur toutes les cellules à différents niveaux et sur différents organes.

L’amélioration des symptômes intervient normalement en moins de 15 jours. Il est bien souvent nécessaire d’associer le SAMe à d’autres compléments nutritionnels pour traiter certaines pathologies. Un autre point à prendre en considération est la durée du traitement. N’oublions pas que le SAMe est un traitement de fond et de terrain, et qu’il ne faut donc pas interrompre son utilisation avant d’avoir obtenu une amélioration complète. Cela ne pose aucun problème puisque le SAMe ne présente aucun risque d’accoutumance, ni aucun effet secondaire.

Le défaut de méthylation est lié aussi à des facteurs génétiques, nutritionnels, hormonaux, psycho-sociaux et environnementaux (produits toxiques, métaux lourds, allergènes, perturbateurs endocriniens) isolés ou associés.

La dysméthylation du cerveau (hypo ou hyper méthylation) peut entraîner un trouble de l’humeur et du comportement, la dépression, les troubles de déficit de l’attention, l’addiction, l’autisme, les troubles psychiatriques et le déclin cognitif.

1/ HISTAMINE

L’histamine est un neurorégulateur. Il assure un rétro-contrôle négatif sur la libération des neurotransmetteurs au niveau des synapses.

Le dosage de l’histamine sanguine permet d’identifier un défaut de méthylation. En effet, dans les conditions physiologiques, l’histamine est convertie en méthyl-histamine. En cas d’hypo méthylation le taux sanguin de l’histamine reste élevé, à l’inverse en cas d’hyper méthylation le taux est diminué.
Les valeurs optimales de l’histamine sont de 400 — 800 ng/l.

Lorsque l’histamine est élevée (histadélie) la libération des neurotransmetteurs est freinée et leur taux diminué. Lorsqu’elle est basse (hystapénie) la libération des neurotransmetteurs est accélérée et leur taux augmenté.

L’hypométhylation se corrige essentiellement par l’apport en SAMe, le donneur universel du groupe méthyl.

SOLUTION – L’hyperméthylation se corrige principalement par l’apport en vitamines du groupe B (B3, B6, B9, B12) en activant les enzymes de déméthylation.

2/ RAPPORT CUIVRE/ZINC

Le cuivre participe en tant que cofacteur à un certain nombre de réactions, dont l’une contribue à la lutte contre les radicaux libres. En effet, le cuivre est le coenzyme essentiel de la superoxyde-dismutase cytosolique (SOD Cu-Zn), qui transforme l’anion superoxyde en eau oxygénée (H202).

Cette eau oxygénée doit elle-même être neutralisée, soit par la glutathion-peroxydase à sélénium (GPX Se), soit par la catalase. Si l’eau oxygénée n’est pas neutralisée, elle peut réagir avec le cuivre et produire l’hyperagressif radical hydroxyle (OH°).

Le Cuivre par ses propriétés pro-oxydantes risque d’entraîner une inactivation de la sérotonine.
Associer du cuivre avec soit du zinc, soit de la vitamine B2, soit des antioxydants (vitamines C ou E, caroténoïdes, flavonoïdes, groupes thiols) est totalement inacceptable.

Le Cuivre, comme le manganèse doivent, de toute manière, n’être administrés que lorsque des déficits sont documentés.

Le maintien d’un rapport Cu / Zn inférieur à 1,2 est souhaitable pour le bon fonctionnement du cerveau.

L’excès de cuivre est corrigé par un apport en Zinc, Manganèse et en Molybdène.

Le zinc est indispensable au bon fonctionnement du programme contenu dans les gènes. En l’absence de zinc, toute croissance cellulaire est arrêtée.

En cas de déficit, même léger, de nombreuses fonctions dépendant de la multiplication cellulaire peuvent être perturbées: fertilité, développement de l’embryon, maturation du fœtus y compris cérébrale, croissance de l’enfant, développement intellectuel, immunité, cicatrisation de la peau, maintenance de la trame osseuse.

3/ LES KRYPTOPYRROLES

Les kryptopyrroles sont des métabolites issus d’une anomalie dans la synthèse de l’hème d’origine génétique ou acquise : toxiques de l’environnement (métaux lourds, benzène, xénobiotiques, alcool…) surproduction d’espèces radicalaires, agents infectieux (maladie de Lyme)…

Les kryptopyrroles produits en excès captent le zinc et la forme active de la vitamine B6 (Pyridoxyl 5 Phosphate ou P5P) entraînant une déplétion de l’organisme en ces nutriments essentiels pour la synthèse des neurotransmetteurs.

La correction des déficits en vitamine B6 et Zinc aboutit à une diminution de la kryptopyrrolurie et à une amélioration des symptômes.

Les valeurs usuelles sont inférieures à 200 ug/l.

La correction des anomalies biochimiques doit être adaptée aux besoins de chacun. Les doses optimales peuvent varier selon les individus et doivent être adaptées en fonction de l’évolution de l’état du patient.

Un individu peut appartenir à plus d’un biotype (hystadélie + pyrrolurie) par exemple et aura besoin d’une combinaison de supplémentation.

Dans les cas chroniques, l’amélioration se fait progressivement et nécessite des semaines voire des mois de surveillance en consultation.

SOLUTION – TRAITEMENT

L’extrait de Millepertuis ayant comme principe actif l’hypéricine inhibe la recapture des neurotransmetteurs au même titre que les antidépresseurs de synthèse tout en étant mieux toléré.

Le Millepertuis est une plante qui a la réputation d’égayer l’humeur et d’exalter l’esprit. C’est le tonique et restaurateur nerveux idéal. De nombreuses études cliniques rigoureuses, dont une impliquant plus de 1.500 personnes, ont démontré que 65 à 80% des personnes dépressives améliorent leur état en prenant du Millepertuis, ce qui constitue un résultat aussi significatif que s’il s’agissait d’un traitement chimique conventionnel, et cela sans présenter d’effets secondaires négatifs.

Le Millepertuis et les antidépresseurs « naturels » sont surtout efficaces en cas d’hypométhylation avec une histamine élevée (histadélie) supérieure à 800 ng/l du fait que les neurotransmetteurs sont faibles.

La Taurine est un dérivé d’acide aminé soufré, la cystéine. Elle réduit la quantité d’adrénaline sécrétée par les glandes surrénales et la quantité de noradrénaline sécrétée par le système nerveux central soumis à un stress. Elle peut être assimilée à un neuromodulateur dont l’activité est comparable à celle du GABA, inhibiteur du système nerveux. Elle inhibe le système dopaminergique central, contribuant ainsi à des régulations telles que la prise alimentaire, le sommeil ou la mémoire. La taurine réduit donc la vulnérabilité au stress et protège de ses conséquences. De plus, la taurine possède une activité anti-convulsivante et atténue les tremblements dus à la fatigue.
La Tyrosine est un précurseur de deux neurotransmetteurs cérébraux, la dopamine et la noradrénaline qui interviennent dans l’initiative et la recherche du plaisir. Des études suggèrent que la Tyrosine pourrait aider 70 % des personnes souffrant de dépression.

Le Sélénium

Dans une étude en double aveugle, des sujets consommant du sélénium ont remarqué une amélioration de leurs symptômes dépressifs après une supplémentation avec 100 mcg par jour de ce minéral.

AU TOTAL : Il reste à ramener à l’équilibre métabolique certains dysfonctionnements de la biochimie du cerveau (défaut de méthylation, pyrrolurie, rapport Cu/Zn élevé, intolérances alimentaires et dysbiose intestinale, carence en oméga 3, surexposition aux métaux lourds) contribue à maintenir la santé mentale et physique et à l’épanouissement individuel.

TABLEAU DE LA MARCHE A SUIVRE :

Histamine (histadélie) Histamine (histapénie) Pyrrolurie Rapport Cuivre / Zinc
SAMe Méthionine Calcium / Magnésium Complexe Vitamine B Niacinamide B3

Zinc / Manganèse (5/1)

B6 (matin) P5P

Zinc (soir)

Zinc (soir)

Manganèse (pas si histamine)

Molybdène

Magnésium

au besoin :

Antioxydants

Co-enzyme Q10

Tryptophane Millepertuis

Tyrosine

Sélénium

Lyprinol

(super omega3)

au besoin :

Antioxydants Omega3

L. glutamine (précurseur du GABA)

au besoin :

Vitamine C, E

Huile d’Onagre

au besoin :

Vitamine C, E, B6, B8

Sources alimentaires des Vitamines

Vitamine A

La vitamine A (rétinol), directement utilisable, se trouve dans les produits animaux.
La provitamine A (précurseur de la vitamine A) se trouve surtout dans les végétaux de couleur orange, jaune et verte.

Principales sources animales
• Poissons gras
• Abats
• Lait, crème
• Beurre
• Jaune d’œuf
• Fromages

Principales sources végétales
• Agrumes
• Carottes
• Potiron
• Abricot
• Mangue
• Melon
• Chou
• Épinards, cresson, mâche, salades sauvages
• Poivrons
• Persil

Vitamine du groupe B

Principales sources végétales
• Farines et céréales complètes
• Germes de céréales
• Légumes secs
• Riz complet
• Certains légumes frais, notamment les légumes frais à feuilles vert sombre qui sont riches en vitamine B9 (cresson, épinard, chou vert, mâche et autres salades)
• Certains fruits secs

Principales sources animales
• Poissons, viandes, abats (foie, rognons) riches en vitamine B12
• Lait et produits laitiers
• Œufs
• Huîtres

Les carences en vitamines B1, B3, B6 et B9 sont assez fréquentes chez le sujet âgé.
Les carences en vitamines B6 et B9 s’observent chez les femmes sous pilule, les personnes sous traitements anticancéreux et sous certains médicaments (antibiotiques, neuroleptiques…).
Les carences en vitamine B9 (acide folique) s’observent chez les femmes enceintes.
Les régimes végétariens stricts favorisent les carences en vitamine B12 (risque d’anémie).
L’alcoolisme favorise les déficiences en vitamines B1, B6 et B12.
Les carences en vitamines B5 et B8 peuvent provoquer chutes de cheveux, altérations des ongles.

Vitamine C (acide ascorbique)

On la trouve surtout en grande quantité dans les fruits et légumes, notamment les fruits acides et les parties les plus vertes des feuilles de légumes.

Principales sources
• Fruits :
– agrumes (oranges, citrons, mandarines) ;
– fruits rouges (cassis, fraises, groseilles) ;
– kiwi, papayes, goyaves.
• Légumes frais : poivrons, cresson, épinards, choux, tomates, pommes de terre nouvelles, oignons, brocolis
• Fines herbes (persil, ciboulette, oseille, ciboule)

La vitamine C favorise l’absorption du fer fourni par les végétaux : un jus d’orange frais peut multiplier par trois l’absorption du fer contenu dans les céréales du petit-déjeuner.

Vitamine D (calciférol)

On la trouve surtout dans les produits animaux.

Principales sources
• Poissons gras des mers froides (saumon, flétan, hareng, sardines, thon…)
• Jaune d’œuf
• Abats (foie)
• Beurre
• Produits laitiers

La majeure partie de la vitamine D étant synthétisée par la peau sous l’action des ultraviolets du soleil, les risques de carence concernent surtout :
– les personnes âgées qui sortent peu ;
– les personnes à peau très foncée (la pigmentation de la peau réduit la pénétration des ultraviolets) ;
– le nourrisson et le petit enfant, chez lesquels une supplémentation est systématique pour une bonne croissance.

Vitamine E (tocophérol)

Principales sources végétales
• Huiles et margarines (tournesol, maïs, pépins de raisins)
• Germes de blé
• Fruits oléagineux (amandes, noisettes)
• Légumes verts
• Certains légumes (fenouil, asperges, salsifis)
La carence vraie en vitamine E est exceptionnelle chez l’adulte.

Vitamine K (phylloquinone)

On la trouve surtout dans certains produits animaux.

Principales sources animales
• Abats
• Beurre
• Jaune d’œuf
• Fromages

Principales sources végétales
• Famille des choux (chou-fleur, choux de Bruxelles, chou rouge, choucroute, brocolis)
• Épinards
• Asperges
• Soja
• Tomate

Les carences sont exceptionnelles.
Les personnes sous traitement anticoagulant (antivitamines K) doivent éviter les aliments les plus riches en vitamine K qui interfèrent avec leur traitement.

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