Aux Vertus des Plantes
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dyspepsie

HE Cardamome

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Indications (VT +) :

  • Insuffisance digestive, dyspepsies, aérophagie, colite spasmodique +++, verminoses
  • Cardialgie (d’origine dyspepsique et neurovégétative)
  • « Refroidissement », bronchite catarrhale +++

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques

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HE Serpolet

Indications (VT +) :

  • Gastralgie, dyspepsies, flatulences, entérocolite infectieuse +++
  • Asthénie, fatigue générale, nerveuse, psychique ; dystonie neurovégétative (chez les nerveux)
  • Grippe, bronchite, toux, coqueluche, asthme et emphysème (surinfection), tuberculose +++
  • Cystites, infection urinaire haute +++
  • Dermite infectieuse, impétigo, abcès, anthrax, panaris, plaies atones
  • Névralgies, sciatique, lumbago
  • Arthrose

Contre-indications : Aucune connue (mais dermocaustique et irritante au niveau des muqueuses)




Rose Rouge

Beaucoup d’auteurs ont attribué à la Rose rouge une grande efficacité contre la tuberculose. Inventée par les médecins arabes, la conserve de Roses, ou djelendjoubin, était considérée par Avicenne comme spécifique de la phtisie, et ce remède continua à avoir du succès auprès des médecins du Moyen Age et de la Renaissance.
Le Dr Roques préconisait encore au siècle dernier cette conserve de Roses, et le Dr Leclerc la recommandait en citant des observations médicales à l’appui. La valeur tonique de ce remède le rend utile, de toute manière, aux gens fatigués et débilités.
Tonique et astringente, la Rose rouge est aussi prônée, à l’instar de Cazin, dans les écoulements muqueux chroniques, la leucorrhée, les hémorragies et la diarrhée.
Au temps de Napoléon, cette Rose eut une telle réputation que les médecins-majors des armées impériales venaient en personne à provins pour se ravitailler en pétales séchés et préparés : on les utilisait dans la dyspepsie, les entérites, les maux de gorge, la débilité, les maladies de peau et les affections des yeux.
L’essence de Roses contient une substance fortement anesthésique qui explique l’utilisation de l’eau distillée de Rose comme collyre, pour calmer la douleur de l’inflammation. Sa valeur antiseptique, de plus, est considérable, puisqu’une communication faite à l’Académie des sciences révèle que, employée à 1 ou 2 p. 1000, elle a une action stérilisante aussi active qu’une solution à 5 p. 1000 de phénol. Des recherches récentes, faite par P. Tanret et L. Jacques, on montré qu’une macération aqueuse de Rose rouge était douée de propriétés antibiotiques puissantes contre des ennemis aussi sérieux que le staphylocoque, le colibacille, le protéus, le pyocyanique.
Pour l’usage externe, la Rose rouge est utilisée pour son astringence, en lavements contre la diarrhée, en gargarismes contre les angines, en injections contre les pertes blanches.
Elle est très utilisée pour les soins de la peau et entre à ce titre dans de nombreux remèdes : pommade rosat, eau distillée de Rose, vinaigre de rose, encore en usage dans le nord de la France, pour traiter les plaies qui suppurent.
Elle eut aussi une certaine réputation contre les hémorroïdes. Un texte ancien d’Assyrie-Babylonie, retrouvé dans les tablettes de Gilgamesh, donne une recette de « suppositoire », composé de pétales de Rose broyés et de térébenthine, à introduire dans l’anus « graissé avec de l’huile de Cyprès ». Arnaud de Villeneuve, célèbre médecin espagnol du Moyen Age, recommande la recette suivante dans son ouvrage Regimen sanitatis : « Faites bouillir dans l’eau un sachet composé de 3 parties de feuilles de Rose et de 4 de feuilles de Myrtille ; exprimez-le et que le malade y reste longtemps assis dessus, matin et soir » (en somme, une façon intelligente d’envoyer son malade dans les roses…).

La Rose à cent feuilles (Rosa centifolia) sert à préparer l’eau de Rose, ainsi que la Rose de Puteaux et la Rose de Damas.
La Rose sauvage est la fleur du Rosier sauvage ou Eglantier.





Anis Vert

Les graines, verdâtres, allongées, récoltées à la fin de l’été, ont une saveur sucrée très aromatique : elles sont utilisées pour l’usage médical, la confiserie (anis de Flavigny), la distillerie (anisette), la pâtisserie (pain d’épice, biscuits).

Pline l’Ancien accordait à l’Anis le pouvoir de faire dormir et de garder la jeunesse du visage.

L’Anis est un bon antispasmodique qui calme les estomacs douloureux et les menstruations difficiles. Il est surtout recommandé contre les troubles nerveux dyspeptiques (contractions, douleurs des organes digestifs, vertiges, palpitations et sensation d’opression après les repas, aérophagie). Il soulage fort bien les coliques venteuses.
Son action apaisante le fait recommander aussi par le Dr Leclerc contre l’asthme et la toux quinteuse.
L’Anis est encore un galactogène très réputé qui augmente la sécrétion lactée chez les nourrices, tout en calmant les coliques des nourrissons (d’après le Dr Cazin).
Enfin, on a recommandé l’Anis contre la fatigue générale accompagnée de migraines et de défaillance cérébrale.





HE Aneth odorant

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Indications (VT +) :

  • Bronchite catarrhale aiguë +++ ;
  • Insuffisance hépato-biliaire ++, dyspepsies + ;
  • Hémogliase, risque d’infarctus +.

Contre-indications : Bébé, enfant, grossesse (neurotoxique, abortive).

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HE Anis vert

Indications (VT +) :

  • Aménorrhée et oligoménorrhée +++, règles irrégulières, douleurs menstruelles, préménopause, ménopause ;
  • Dyspepsies, gastralgie, colite spasmodique, entéralgie, aérophagie, météorisme, flatulences, indigestion, parasitoses ;
  • Fausse angine de poitrine, palpitations, éréthisme cardio-vasculaire, cardialgie +++ ;
  • Dyspnée d’origine nerveuse, asthme, bronchite asthmatiforme, congestion pulmonaire ;
  • Paralysie, douleurs lombaires, spasmophilie.

Contre-indications : Jeune enfant, enfant, grossesse.




HE Mammea

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Indications (VT +) :

  • Dyspepsies +++

Contre-indications : Non connues

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