Aux Vertus des Plantes
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asthme

HE Verveine citronnée

Indications (VT +) :

  • Angoisse, stress, insomnie, certaines dépressions ++++, fatigue nerveuse, sclérose en plaques
  • Entérocolite ++, amibiase, kystes amibiens, maladie de Crohn ++, cholécystite, diabète
  • Cystite colibacillaire, gravelle
  • Psoriasis
  • Coronarite, tachycardie, fatigue cardiaque, hypertension, maladie de Hodgkin, malaria
  • Asthme (préventive des crises)
  • Fatigue et faiblesse oculaires
  • Rhumatismes

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques (éviter la voie cutanée en raison des furocoumarines)





Raifort

Ses vertus ne sont pas sans rappeler celles de son cousin, le Cochléaria officinal. Comme lui, il est un des végétaux antiscorbutiques les plus puissants. Ses énergiques propriétés apéritives et stimulantes le font employer contre l’anémie et le manque d’appétit. Il tonifie l’estomac et en excite les sécrétions. Diurétique, on l’emploie aussi dans l’hydropisie, la goutte et les rhumatismes. Expectorant, on l’administre dans les catarrhes chroniques, l’asthme, la bronchite.
La racine de Raifort doit être récoltée à plus d’un an et à moins de deux ans. Elle ne perd pas ses propriétés par sa dessiccation lorsque celle-ci a été bien conduite, c’est-à-dire à la chaleur du soleil ou d’une étuve faiblement chauffée. A l’extérieur, le Raifort peut remplacer la Moutarde comme rubéfiant.



HE Anis vert

Indications (VT +) :

  • Aménorrhée et oligoménorrhée +++, règles irrégulières, douleurs menstruelles, préménopause, ménopause ;
  • Dyspepsies, gastralgie, colite spasmodique, entéralgie, aérophagie, météorisme, flatulences, indigestion, parasitoses ;
  • Fausse angine de poitrine, palpitations, éréthisme cardio-vasculaire, cardialgie +++ ;
  • Dyspnée d’origine nerveuse, asthme, bronchite asthmatiforme, congestion pulmonaire ;
  • Paralysie, douleurs lombaires, spasmophilie.

Contre-indications : Jeune enfant, enfant, grossesse.




HE Rose de Damas

Indications (VT +) :

  • Bronchites aiguë et chronique +++, asthme (surinfection), tuberculose
  • Asthénie sexuelle, frigidité, impuissance ++
  • Dermatoses, plaies, ulcère atone, entorses, foulure, rides, couperose
  • Aphte, gingivite +

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques




HE Hysope officinale var décombante

Indications (VT +) :

  • Rhinopharyngite, sinusite, bronchite, bronchiolite du nourrisson, bronchite asthmatiforme, asthme inflammatoire (lié aux radicaux libres), asthme sécrétoire (d’origine hépatique et nutritionnelle, à tendance héréditaire)) à l’exclusion de l’asthme allergique pur
  • Cystites
  • Dépression nerveuse +++, angoisse, oppression
  • Petite insuffisance et congestion hépatiques, hépatites, paresse intestinale, parasitose (lamblia)

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques





HE Gingembre

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Indications (VT +) :

  • Colite inflammatoire ++, dysménorrhées, asthme +++
  • infections, digestions difficiles

Contre-indications : Non connues

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Valériane

Déjà signalée par Pline comme remède des contractions nerveuses, des médecins italiens la préconisèrent au XVIIème siècle comme un antispasmodique puissant, capable de guérir l’épilepsie. On l’utilisa donc contre cette affection, contre l’hystérie et la danse de Saint-Guy. Si en réalité, elle n’a pas cette vertu, elle reste toutefois un excellent sédatif des états de nervosité et d’excitation, utile dans le traitement des palpitations, des tics, des étouffements, des crises d’asthme, dans celui des contractions douloureuses de l’estomac et des manifestations nerveuses accompagnant les infections vermineuses. Elle permet de trouver le sommeil en supprimant la hantise des soucis et les obsessions de l’imagination. Fébrifuge, la racine était aussi utilisée contre les fièvres intermittentes. Elle semble diminuer la production de l’urée et Cazin l’a recommandée contre le diabète maigre. Pour l’usage externe, on employait jadis ses feuilles contre les varices, qu’elles réduisaient, paraît-il, fort bien ; contre les blessures par objets pénétrants (épines, flèches, balles) et pour diminuer les gonflements douloureux de la goutte.
Mais de nos jours, on n’a retenu que la puissante vertu calmante de la plante.

La Valériane phu ou grande Valériane, Valériane des jardins (Valeriana phu), est cultivée parfois dans les jardins. Sa racine est beaucoup plus développée que celle de la Valériane officinale, mais son odeur est moins forte. Elle n’est plus employée pour l’usage médical.



Ephedra

Les parties vertes et les rameaux florifères de l’Ephédra sont utilisés en Chine, depuis des siècles, sous le nom de Ma Huang. Tchang-King, dans ses Recettes du coffret d’or, nous parle de l’Ephédra comme remède à utiliser dans les affections respiratoires, et l’Ephédra est une des 365 drogues végétales citées dans le Nei king, premier des traditionnels Pen ts’ao. Les Indiens du Pérou employaient l’Ephédra, à l’époque précolombienne, pour calmer les douleurs, bien qu’ils témoignaient d’une très grande résistance naturelle à la douleur.
L’Ephédra sert surtout, en médecine, pour l’extraction de son alcaloïde actif, l’éphédrine, qui est, comme on l’a dit, une véritable « adrénaline végétale », utilisée dans l’asthme, la dyspnée, le rhume des foins, les maladies allergiques (dermatoses prurigineuses, urticaires, œdème de Quincke), l’hypotension permanente, etc. Les espèces européennes et américaines ne renferment pas assez d’éphédrine pour servir à l’extraction, et seules les espèces d’Extrême-Orient sont actives.




HE Nigelle de Damas

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Indications (VT +) :

  • Asthme, bronchite asthmatiforme +++

Contre-indications : Non connues

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Millepertuis

A l’époque druidique, le Millepertuis était considéré comme une plante bénie, dont l’odeur seule suffisait à chasser les mauvais esprits (son surnom de Chasse-Diable, Fuga démonium, lui vient de l’époque gallo-romaine).

Comme dit le Dr Leclerc , « on remplirait un volume des vertus que les Anciens lui prêtaient… », mais ces vertus d’antan sont, de nos jours, bien oubliées.

Cazin l’utilisait encore, au siècle dernier, contre les maladies de poitrine : asthme et catarrhe bronchique.

La plante était aussi renommée contre les leucorrhées ; Olivier de Serres, déjà, la disait bonne « pour émouvoir les fleurs des femmes ».

Mais la grande renommée du Millepertuis, qui a subsisté jusqu’à nos jours, est d’être un merveilleux vulnéraire, que les chirurgiens de Montpellier estimaient déjà à nul autre pareil.

On l’utilisait à l’intérieur comme cordial et, à l’extérieur, pour les pansements. Sec, il entrait avec la racine d’Angélique, dans le baume de Commandeur, dont l’usage populaire était général, et à l’état frais, avec des tas d’autres plantes aromatiques, il composait l’alcoolat vulnéraire appelé familièrement « eau d’arquebusade ».

De nos jours « l’huile rouge » continue dans certaines régions de France, en Suisse et en Europe Centrale, à cicatriser et aseptiser les plaies et à guérir les brûlures, et c’est sans doute uniquement sous cette forme (ou sous le nom d’Hypericum homéopathique) que le Millepertuis continue à panser nos maux.



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