Aux Vertus des Plantes
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Expectorant

Facilite l’expulsion des sécrétions bronchiques et pharyngées

Lierre terrestre

Bien qu’on ait employé le Lierre terrestre dans les affections du tube digestif et des voies urinaires, de nos jours on ne considère plus guère comme valables que les propriétés expectorantes de la plante. On l’utilise dans l’irritation des muqueuses due à la bronchite chronique, à la grippe, à l’asthme. C’est un stimulant des bronches.
En compagnie d’une quinzaine d’autres plantes, il fait partie des espèces vulnéraires du Codex, appelé aussi Thé suisse, remède populaire à absorber contre les commotions de toutes sortes, particulièrement à la suite d’une chute. On l’utilise parfois à l’extérieur en cataplasme calmant et résolutif.




HE Myrte commun à cinéole

Indications (VT +) :

  • Bronchite, sinusite, mucoviscidose
  • Angines (à klebsielles, staphylocoques, candida-inconstant)
  • Insuffisance hépato-biliaire, entérite colibacillaire
  • Infection urinaire non colibacillaire, prostatite (inflammatoire)
  • Hypothyroïdie
  • Aménorrhée
  • Insomnie +++
  • Cils et sourcils déficients, peau ridée

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques




HE Gingembre

Indications (VT +) :

  • Odontalgie, météorisme, inappétence, dyspepsie, constipation +++
  • Impuissance +++
  • Rhumatismes ++
  • Bronchite chronique +

Contre-indications : Non connues

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Lobélies

La Lobélie antisyphilitique (Lobelia syphilitica), appelée Mercure végétal, est cultivée en France sous le nom de Cardinale bleue. Oubliée aujourd’hui les médecins lui accordaient une grande confiance (surtout les Américains) dans le traitement de la syphilis. C’est Kalm, élève de Linné, qui découvrit cette plante dans les forêts marécageuses du Canada et la fit connaître comme remède de toutes les maladies vénériennes. Le traitement qu’instituaient les sauvages canadiens était élémentaire : selon la gravité du mal, on faisait bouillir 4 à 6 racines de Lobélie et le malade buvait autant qu’il pouvait de cette décoction. A l’extérieur, elle servait contre les ulcérations de la maladie. Durée du traitement : 15 jours.
La Lobélie enflée (Lobelia inflata) est encore appelée Tabac indien. Cultivée en France, c’est une plante dangereuse par l’alcaloïde qu’elle contient.
Utilisée depuis longtemps comme expectorant par les indigènes, elle a été introduite dans la pharmacopée européenne vers 1840. On l’utilise à doses faibles thérapeutiques (à doses élevées, elle est vomitive et toxique) contre la dyspnée de l’asthme, la coqueluche, les essoufflements des affections pulmonaires. On emploie généralement la teinture ou la poudre de feuilles (0,05 à 0,3 g).




HE Menthe suave à menthofurane

Indications (VT +) :

  • Bronchite +++, bronchite asthmatiforme, asthme, sinusite ++
  • Hypertension, troubles du rythme
  • Spasmophilie +++, stress
  • Petite insuffisance hépatique, candidose digestive ++, angine de Vincent ++
  • Staphylococcie cutanée

Contre-indications : Non connues




Ipecacuanha

Les effets vomitifs de l’Ipéca, dus à son principe actif, l’émétine, étaient connus des Brésiliens de temps immémorial. Il fut introduit dans la pharmacopée européenne, en 1672, par un médecin nommé Legras, qui en rapporta d’Amérique et le fit vendre par un pharmacien sous les noms de Béconquille, Mine-d’or et, surtout, Racine-d’or. Le XVIIème siècle employa beaucoup les propriétés vomitives de la nouvelle drogue.
On emploie l’Ipéca, comme vomitif, à haute dose dans les embarras gastriques, les empoisonnements. A petite dose, l’Ipéca est un expectorant et un décongestif, à employer dans les cas de congestion pulmonaire, bronchite, hémoptysie, coqueluche.
L’Ipéca entre dans le « sirop d’Ipécacuanha composé », appelé généralement sirop pectoral de Desessartz, et, avec la poudre d’Opium, il donne la « poudre de Dover », remèdes très populaires dans l’ancienne pharmacopée. Certains médecins utilisaient aussi les propriétés rubéfiantes de l’Ipéca dans des pommades telles que le »liniment de Hannay », composé concentrée, à raison de 100 g de plante par litre d’eau. Laisser infuser plusieurs minutes. Passer, ajouter 1,5 kg de sucre et laisser cuire jusqu’à l’obtention d’un sirop. Prendre 5 cuillerées à soupe par jour.



HE Tanaisie vulgaire

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Indications (VT +) :

  • Verminoses intestinales +++

Contre-indications : bébé, enfant, grossesse (neurotoxique, abortive)

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Iris de Florence

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On a jadis utilisé la poudre du rhizome comme expectorant dans les rhumes et les bronchites. Le remède est abandonné, car il devenait vomitif et purgatif pour peu qu’on dépassât tant soit peu la dose.
On emploie encore parfois cette poudre en prises, pour faire éternuer et dégager les muqueuses nasales en cas de rhume de cerveau.
Saupoudrée et bien répartie sur la chevelure, elle constitue un excellent shampooing sec, qu’il faut éliminer après quelques minutes de pose par un énergique brossage.
Le rhizome frais contient un principe âcre et irritant, qu’il conserve en partie après dessiccation : on l’utilise pour faire des pois à cautères, dits « pois d’Iris », destinés à entretenir une suppuration nécessaire.




HE Sauge trilobée

Indications (VT +) :

  • Infection catarrhale respiratoire chronique, rhinopharyngite, bronchite +++
  • Infection génitale catarrhale chronique, vaginite leucorrhéique

Contre-indications : Bébé, grossesse (utilisation possible avec prudence)

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  • Monoterpènes : alpha-pinène (6,3%), beta-pinène (7,4%), camphène (5,5%), sabinène (0,6%), myrcène (5,6%), alpha- et gamma-terpinène (0,3-0,6%), limonène, paracymène (0,8%), terpinolène (0,2%)
  • Sesquiterpènes : beta-caryophyllène (8,2%), alpha-humulène
  • Alcools monoterp. : bornéol (4%)
  • Oxydes : 1,8-cinéole (42 %)
  • Cétones terp. (<12%) : fenchone (1%), thujone (1%), camphre (9,1%)

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HE Romarin pyramidal

Indications (VT +) :

  • Otite, sinusite, bronchite, refroidissement pulmonaire +++

Contre-indications :Aucune connue (ne pas surdoser)

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