Aux Vertus des Plantes
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Fonctions digestive, hépatique, intestinale, rénale, urinaire

HE Ravensare anisé

Indications (VT +) :

  • Aménorrhée et oligoménorrhée +++, règles irrégulières, dysménorrhées, douleurs menstruelles, préménopause, ménopause
  • Dyspepsies, gastralgie, colite spasmodique, entéralgie, aérophagie, météorisme, flatulences, indigestion
  • Dyspnée d’origine nerveuse, asthme, bronchite asthmatiforme, congestion pulmonaire
  • Paralysie, douleurs lombaires, spasmophilie

Contre-indications : Enfant, grossesse ; si surdosage : hémorragie (intestin…)




HE Elémi

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Indications (VT +) :

  • Dyspepsies, entérocolite spasmodique, diarrhées, amibiase +
  • Bronchite +
  • Ulcère, ulcère variqueux, plaies atones +++, abcès +

Contre-indications : Aucune aux doses thérapeutiques

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HE Genévrier commun érigé à terpinéol

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Indications (VT +) :

  • Petite insuffisance hépatopancréatique, lithiase biliaire +++, entérocolite infectieuse ++

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques

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HE Oignon

Indications (VT +) :

  • Colite infectieuse ++
  • Infection respiratoire catarrhale ++
  • Abcès ++
  • Rhumatismes +
  • Hypercholestérolémie ++

Contre-indications : Usage externe (dermocaustique)




Cannelle de Ceylan

Comme le Poivre, la Cannelle est utilisée de temps immémoriaux, puisqu’elle est déjà mentionnée en Chine 2 700 ans av. J-C. Elle était d’ailleurs tellement en honneur dans ce pays qu’aucun médecin chinois n’aurait délivré une ordonnance sans Cannelle. Dans ses Recettes du coffret d’or, Tchang King, l’Hippocrate chinois, nous révèle qu’il l’utilisait dans les affections respiratoires. Les Arabes l’employaient comme condiment et comme drogue médicinale destinée à hâter la digestion. Au Moyen Age, c’était aussi un stimulant stomacal et, pour Albert le Grand, “elle calme la toux et fortifie le foie”. A la Renaissance, si elle entre dans beaucoup de préparations culinaires, dont “la saulce chaude, la cameline et le “saupiquet” du célèbre Taillevent, elle n’en est pas moins jugée digne de lutter contre la peste, comme nous l’apprend le “Traité de la peste” de l’apothicaire Guillaume Busnel.
Au XVIIIème siècle, sa faveur et si grande qu’elle entre dans la plupart des préparations alors en honneur, tels le diascordium de Fracastor, le laudanum, l’élixir de Garus.

De nos jours, on admet les propriétés stimulantes certaines de la Cannelle sur les systèmes respiratoire et circulatoire. Elle augmente aussi la sécrétion du suc gastrique et stimule l’ensemble des fonctions digestives.
Tonifiante, elle est bonne pour les convalescents, les gens fatigués ou manquant d’appétit, et on la recommande particulièrement dans les asthénies post-grippales. D’ailleurs, la Cannelle est aussi un excellent préservatif de la grippe et des refroidissements. Le vin chaud à la Cannelle n’est-il pas la panacée antigrippe familiale par excellence ? Ce vin possède des propriétés toniques et stimulantes incontestables et procure une accélération du cœur et de la respiration. Ces qualités sont d’ailleurs utilisées en pharmacie dans la “potion de Todd” et le “vin de Cannelle composé”, qu’on distribuait autrefois si généreusement dans les hôpitaux. Enfin, la Cannelle a une réputation sans doute méritée d’être aphrodisiaque, et le vin obtenu par macération de 60 g de Cannelle et 30 g de vanille dans 1 l de frontignan a grande renommée.





Noix de Muscade

[:en]

Aucune épice, peut-être, ne connut la vogue de Nux indica, nom qu’on donnait jadis à la noix de Muscade.

A la renaissance, sous l’impulsion de Fernel, qui la considérait comme un puissant stimulant de l’esprit et des sens, les apothicaires s’emparèrent si bien de la Muscade qu’au XVIIIème siècle elle entrait dans 24 préparations citées au Codex de 1758.

Paullini, de son côté, eut grand-peine à se contenter de 876 pages pour énumérer, dans le livre qu’il lui consacre, ses innombrables vertus. Résumons en disant qu’il la trouve bonne pour tout et pour tous : « bien portants, malades, vivants ou morts ».

Cartheuser, moins fantaisiste, découvrit, au XVIIIème si7cle, son huile essentielle et établit ainsi les propriétés pharmacologiques de la Muscade sur une base sérieuse. Bien qu’on ne trouve peut-être plus « qu’elle fortifie le cerveau et les parties nobles », l’essence que contient la Muscade est réellement digestive, stimulante et carminative. L’emploi de cette épice est donc très indiqué en cuisine pour faciliter la digestion difficile des mets lourds, gras ou féculents, pour stimuler l’appétit et combattre les fermentations.

On prétend aussi que la Muscade empêche le mal de mer.

Douée de propriétés narcotiques et même stupéfiantes, la Muscade est toxique en grande quantité : l’absorption d’une noix entière peut déterminer de l’ivresse, du délire, des convulsions, de la stupeur. Un vers de l’école de Salerne, resté célèbre, montre que la célèbre école de médecine connaissait cette toxicité, puisqu’il montre que la Muscade est salutaire à petite dose et presque un poison mortel à dose forte. Le « beurre de Muscade », substance grasse obtenue à la manière du beurre de Cacao, est utilisé à l’extérieur dans de nombreuses préparations encore en usage dans les campagnes (baume Nerval, liniment de Rosen). On l’emploie en frictions contre les douleurs rhumatismales et les névralgies dentaires.

Le Macis est l’enveloppe qui entoure la noix de Muscade. Lorsque la pulpe du fruit arrivé à maturité se fend, on recueille soigneusement cette enveloppe rouge vif qui recouvre le noyau (ou noix de Muscade). On l’utilise en cuisine comme la noix, mais il est beaucoup plus fin. Le macis entre dans la composition du « vin de Scille composé » (de la charité).


Aucune épice, peut-être, ne connut la vogue de Nux indica, nom qu’on donnait jadis à la noix de Muscade.

A la renaissance, sous l’impulsion de Fernel, qui la considérait comme un puissant stimulant de l’esprit et des sens, les apothicaires s’emparèrent si bien de la Muscade qu’au XVIIIème siècle elle entrait dans 24 préparations citées au Codex de 1758.

Paullini, de son côté, eut grand-peine à se contenter de 876 pages pour énumérer, dans le livre qu’il lui consacre, ses innombrables vertus. Résumons en disant qu’il la trouve bonne pour tout et pour tous : « bien portants, malades, vivants ou morts ».

Cartheuser, moins fantaisiste, découvrit, au XVIIIème si7cle, son huile essentielle et établit ainsi les propriétés pharmacologiques de la Muscade sur une base sérieuse. Bien qu’on ne trouve peut-être plus « qu’elle fortifie le cerveau et les parties nobles », l’essence que contient la Muscade est réellement digestive, stimulante et carminative. L’emploi de cette épice est donc très indiqué en cuisine pour faciliter la digestion difficile des mets lourds, gras ou féculents, pour stimuler l’appétit et combattre les fermentations.

On prétend aussi que la Muscade empêche le mal de mer.

Douée de propriétés narcotiques et même stupéfiantes, la Muscade est toxique en grande quantité : l’absorption d’une noix entière peut déterminer de l’ivresse, du délire, des convulsions, de la stupeur. Un vers de l’école de Salerne, resté célèbre, montre que la célèbre école de médecine connaissait cette toxicité, puisqu’il montre que la Muscade est salutaire à petite dose et presque un poison mortel à dose forte. Le « beurre de Muscade », substance grasse obtenue à la manière du beurre de Cacao, est utilisé à l’extérieur dans de nombreuses préparations encore en usage dans les campagnes (baume Nerval, liniment de Rosen). On l’emploie en frictions contre les douleurs rhumatismales et les névralgies dentaires.

Le Macis est l’enveloppe qui entoure la noix de Muscade. Lorsque la pulpe du fruit arrivé à maturité se fend, on recueille soigneusement cette enveloppe rouge vif qui recouvre le noyau (ou noix de Muscade). On l’utilise en cuisine comme la noix, mais il est beaucoup plus fin. Le macis entre dans la composition du « vin de Scille composé » (de la charité).


HE Gaulthérie couchée dit “wintergreen”

Indications (VT +) :

  • « Rhumatismes » musculaires, tendinite, crampe, arthrite
  • Epicondylite, polyarthrite rhumatoïde
  • Petite insuffisance hépatique ++
  • Hypertension, céphalées (d’origine hépato-circulatoire), coronarite (crise) (curatif) +++

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques




Dictame de Crète

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Dans l’Antiquité reculée, le Dictame était célèbre comme le plus précieux des vulnéraires, dont les dieux eux-mêmes faisaient usage. Les Grecs l’employaient dans les accouchements et pour favoriser la venue des règles.
Il est assez peu usité de nos jours pour l’usage interne, c’est-à-dire comme emménagogue et tonique. Mais on l’utilise encore comme vulnéraire pour guérir les plaies et les contusions. Il entre toujours dans la formule du baume de Fioravanti du pharmacien.

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HE Menthe verte

Indications (VT +) :

  • Infection catarrhale mucopurulente des voies respiratoires, bronchites aiguë et chronique +++
  • Digestions difficiles, insuffisance biliaire ++ ;
    Cystite (inflammatoire)
  • Nervosisme
  • Plaies, cicatrice ++

Contre-indications : Bébé, enfant, grossesse (neurotoxique, abortive)




HE Hernandia ou Hazomalanga

Indications (VT +) :

  • Adénome prostatique (troubles mixtionnels) +++, prostatite ; impuissance
  • Hépatites virales, ictère ++, gastrite, aérophagie ; insuffisance pancréatique ; entérocolite virale, amibiase
  • Céphalalgie +
  • Eczéma ; zona, grippe

Contre-indications : Aucune connue (mais dermoagressive) déconseillée chez la femme




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