Aux Vertus des Plantes
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Phyto-Aromes

Guarana

La graine contient une forte concentration de caféine qui en fait la plante connue contenant le plus haut taux de caféine au monde. La graine décortiquée puis réduite en poudre est consommée pour ses propriétés stimulantes soit directement, soit diluée dans de l’eau ou du jus de fruits. Cette poudre est aujourd’hui classée additif alimentaire et complément alimentaire dans certains pays (États-Unis par exemple).

La guarana est une plante très appréciée en phytothérapie comme stimulant, cet effet serait dû à la caféine. Des souris de laboratoire ayant reçu dans leur boisson 0,3 mg/ml de guarana se montrent significativement plus résistantes au test de stress par nage forcée (après 100 et 200 jours de traitement, et les auteurs notent que cet effet n’a pas été obtenu avec une concentration 10 fois plus élevée (3,0 mg/ml) ni avec une suspension de ginseng (5,0 mg/ml= ni avec une solution de caféine à 0,1 mg/ml).

Aloès

L’aloès est une plante qui permet deux usages distincts, selon que l’on utilise sa sève (latex) séchée ou le gel translucide présent au cœur de ses feuilles. Séchée, la sève est un laxatif puissant. Le gel translucide est utilisé frais, dans le traitement des plaies et des brûlures légères, ainsi que pour lutter contre certaines infections de la peau.

La médecine traditionnelle chinoise utilise le latex d’aloès, la sève, contre les infections dues à des champignons, contre la tuberculose ou contre les ulcères de l’estomac. On l’obtient en coupant les feuilles ou la tige de la plante. La médecine indienne la recommande en cas d’insuffisance des règles. En Afrique du Sud, elle est proposée contre les inflammations des yeux et la syphilis. En Europe, la sève séchée est utilisée comme laxatif.

Les principes actifs du latex séché d’aloès sont des dérivés anthracéniques (anthraquinones, dont la barbaloïne) qui agissent de plusieurs façons : en stimulant les contractions intestinales et en diminuant la réabsorption de l’eau contenue dans les aliments, maintenant ainsi les selles molles. Son effet laxatif est également dû à une action irritante sur les parois de l’intestin, ce qui limite l’usage de l’aloès dans la constipation.

Le gel translucide des feuilles semble posséder une action anti-inflammatoire qui serait due à la présence de salicylates capables de bloquer la sécrétion d’histamine (une substance importante dans la réaction inflammatoire). Les mécanismes de ses propriétés cicatrisantes ne sont pas clairement élucidés.

Psyllium de l’Inde, appelé également Ispaghul

Le psyllium également appelé Ispaghul ou Plantain des Indes est une plante dont les graines sont largement plébiscitées pour leur action sur le transit. Il existe différentes variétés de Psyllium : blond ou noir, aux propriétés similaires.

Les graines de psyllium contiennent des mucilages ayant la capacité d’absorber un volume d’eau important et donc de former un gel. Ce dernier va permettre de jouer un rôle de régulation sur le transit en stimulant la mobilité intestinale ou en retardant la vidange gastrique.

L’ispaghul est une plante essentiellement utilisée pour lutter contre la constipation. Son effet laxatif se doit à un mucilage acide, une substance visqueuse présente dans les graines. Les mucilages, des substances qui absorbent jusqu’à huit fois leur volume en eau, constituent le principe actif majeur des enveloppes des graines de psyllium. Les mucilages représentent 20 à 30 % de ces enveloppes. Celles-ci soulagent à la fois la constipation (en retenant l’eau des aliments digérés, elles ramollissent les selles) et la diarrhée (en transformant l’eau des selles en gel, elles les rendent plus consistantes).

Aspérule odorante

Cette plante tire son nom commun et scientifique de l’odeur qu’elle acquiert en séchant. Le terme « aspérule » provient du latin asper signifiant « rude », « rugueux », caractérisant le bord de ses feuilles.

Récoltée de mi-avril à début mai, puis laissée à macérer dans du vin blanc de Moselle, elle sert de base aromatique à la préparation d’une boisson apéritive traditionnelle de la région d’Arlon (province de Luxembourg, Belgique) et du Luxembourg : le vin de mai appelé « Maibowle » ou « Waldmeisterbowle » ou « Maitrank ». Le « sirop d’aspérule » est un des deux sirops qui accompagnent traditionnellement la Berliner Weiße, une bière allemande légère et acide au froment.

Argile

L’analyse effectuée en mai 1928 par le Pr Laborde, professeur à la Faculté de Pharmacie de Strasbourg, a permis de constater que l’argile curative est stérile, c’est-à-dire exemple de germes microbiens.

Il semble, par ailleurs, que l’argile soit radioactive, comme d’ailleurs probablement tous les corps. Sa concentration serait selon les cas de 0,3 à 1,25 unité Mache.

L’analyse de l’argile verte a donné les chiffres suivants : silice : 49,10 % ; alumine : 14,61 % : sesquioxyde de fer : 5,65 % ; chaux : 4,44 % ; magnésie : 4,24 % ; oxydes alcalins : 3,08 % ; anhydride titanique : 0,74 % ; humidité : 7,40 % ; perte au feu : 10,85 %.

Aneth

De nos jours presque uniquement employé par les Scandinaves pour assaisonner leur cuisine. L’Aneth a été utilisé depuis la plus haute Antiquité, soit comme condiment, soit comme remède. Le papyrus d’Ebers en porte mention, comme l’Evangile de Saint Matthieu. Et Virgile, dans ses Bucoliques, ne nous décrit-il pas une naïade ramassant des brassées d’Aneth ?

La principale propriété de l’Aneth est d’être un excellant carminatif (c’est-à-dire qui aide à l’expulsion des gaz), ce qui rendait ce condiment très précieux lorsque l’alimentation humaine était surtout à base de féculents (fèves, haricots, lentilles). L’Ecole de Salerne, d’ailleurs, affirme : “L’Aneth chasse les vents, amoindrit les humeurs, et d’un ventre replet dissipe les grosseurs.” On lui accorde aussi d’être diurétique digestif et d’augmenter le lait des nourrices.

Mais l’Aneth est encore un très bon antispasmodique, recommandé contre le hoquet et les vomissements des enfants et des adultes.

Aigremoine

Dans l’Antiquité, on attribuait à l’Aigremoine des vertus étendues contre la cataracte, la jaunisse, la morsure des serpents. Elle entra ensuite dans la composition de l’Eau d’Arquebuse.
Son astringence, due à sa teneur en tanin, la faisait recommander par le Dr Reuter contre les crachements de sang des tuberculeux.
De nos jours, on l’utilise encore pour diminuer le sucre urinaire et pour calmer la soif des diabétiques, tout en stimulant les fonctions digestives.

Mais on lui reconnaît surtout les propriétés suivantes, d’ailleurs communes aux autres Rosacées : grâce au tanin qu’elle contient la plante est un anti diarrhéique remarquable, employé avec succès dans les troubles digestifs accompagnés de diarrhée, l’entérite, les affections chroniques du foie.

Elle est aussi très précieuse et bienfaisante contre les affections de la gorge et de la bouche. Efficace contre le mal de gorge, l’enrouement, l’angine simple, elle donne surtout de très bons résultats, selon le Dr Leclerc, dans les traitements des pharyngites chroniques chez les chanteurs, les personnes qui parlent en public, les grands fumeurs. Elle est renommée contre toutes les inflammations et ulcérations de la bouche (frottement du dentier, par exemple).

Acérola

L’acérola est un arbre dont le fruit est appelé cerise de la Barbade ou cerise des Antilles car ressemblant beaucoup à la cerise.

Le fruit de l’acérola, comestible, de goût acidulé, est une source naturelle remarquable de vitamine C.

Composition
Le fruit de l’acérola est considéré comme un superfruit car il contient 20 à 30 fois plus de vitamine C que l’orange. Ceci en fait un des fruits les plus riches en vitamine C (1 000 mg à 2 000 mg/100 g), après le fruit du Terminalia ferdinandiana (50x) et celui du Camu-Camu (Myrciaria dubia) (30-40x) 3. Il est également riche en vitamine B6, en vitamine B1 et en vitamine A ainsi qu’en flavonoïdes et en minéraux (fer, calcium, phosphore, potassium et magnésium).

Lapacho – Pau d’Arco

Ce document ne peut, en aucun cas, se substituer à un médecin, seul qualifié – après un examen clinique approfondi et établissement d’un diagnostic précis – pour faire la prescription appropriée aux troubles ou maladies dont le lecteur pourrait souffrir. Conformément à la jurisprudence, l’éditeur décline toute responsabilité quant aux erreurs ou omissions qui pourraient être trouvées dans ce texte en dépit des soins attentifs apportés à sa réalisation.

L’arbre Lapacho

Lapacho est un arbre que l’on retrouve dans la jungle de l’Amérique du Sud. C’est le seul arbre de ces régions qui est complètement immunisé contre les infections provenant des champignons, c’est pourquoi on l’utilise avec succès pour toutes les infections fongiques (Candida Albican), parasitaires, bactériennes et virales.

Selon des enseignements provenant des Indiens Incas d’Amérique du Sud, l’écorce interne du Lapacho a été utilisée depuis des siècles pour traiter le cancer et une foule d’autres maladies.

Selon des experts en remèdes exotiques traditionnels, on ne devrait pas penser que les capacités du Lapacho se limitent au cancer, il a prouvé son efficacité pour éliminer les radicaux libres, diminuer la douleur et l’inflammation lors de problèmes rhumatismaux et arthritiques.

De plus, il contient 16 quinones qui se sont avérés efficaces dans le traitement de l’anémie, la leucémie, la maladie de Hodgkin, la maladie de Parkinson, l’artériosclérose, les problèmes gastriques, colite, polypes, les inflammations du système reproducteur, leucorrhée, cystite, prostatite, et les problèmes cutanés tels que lupus, eczéma et psoriasis.

Utilisation traditionnelle

L’ecorce de cet arbre sud -américain est traditionnellement utilisée comme antibiotique et antiviral pour soulager un nombre important de troubles et infections (rhume, grippe, fièvre) , pour améliorer la circulation sanguine, stimuler le fonctionnement du système immunitaire et d’organes clés (foie, rate, reins). On sait déjà que sa très haute teneur en fer en fait un excellent anti-anémique et facilite la formation des globules rouges.

Préparation :

  • L’écorce de l’arbre se trouve , coupée en fines lamelles et utilisée en décoction. 2 cuillères à soupe dans un litre d’eau. Faire bouillir à feu doux 15 minutes puis laisser infuser 15 autres minutes. Boire deux à trois tasses par jour.

Posologie :

  • Usage préventif : 3 à 4 tasses par jour pendant 1 à 2 mois.
  • Usage curatif : 1 à 2 litres par jour pendant une période prolongée.

Effets secondaires et contre-indications :

• Pris en trop grande quantité, il peut occasionner des nausées et des vomissements. Respectez les doses !
• Rigoureusement contre-indiqué aux hémophiles et aux personnes ayant en prescription des couramines ou d’autres anticoagulants sanguins.

Les guérisseurs de l’empire Inca utilisaient fréquemment dans leurs prescriptions l’écorce d’un arbre aux multiples vertus thérapeutiques qu’ils appelaient Tajibo (traduisez “celui qui tue les maux”). Plusieurs études confirment l’intérêt de l’usage thérapeutique de cet arbre, aujourd’hui communément appelé Lapacho, et de son écorce dans le traitement des infections fongiques ou parasitaires, mais également dans le traitement du cancer.

L‘écorce de lapacho (Tecoma curialis) a été découverte par les Indiens Kallawayas, des guérisseurs itinérants incas qui l’ont fait connaître dans toute l’Amérique du Sud. Seul arbre à être complètement immunisé contre les infections provenant de champignons, il était fréquemment employé dans les cas d’infections fongiques. Par ailleurs, les guérisseurs traditionnels s’en servaient pour venir à bout de problèmes cutanés tels que l”acné, l’eczéma, l’herpès ou le psoriasis et le prescrivaient également comme analgésique pour diminuer la douleur.

Enfin, les prescriptions traditionnelles le recommandaient pour d’autres pathologies comme les excroissances graisseuses ou les kystes.

Un concentré de minéraux et d’oligo-éléments

Le lapacho est un arbre à racine pénétrante qui parvient à puiser des concentrations exceptionnelles de sels minéraux et d’oligo-éléments puisés dans les profondeurs de la terre.

Son écorce est riche en :

  • Calcium, fer, magnesium, phosphore, zinc, chrome, silicium, manganèse, cuivre, potassium, sodium, cobalt, bore, argent, or, strontium, barium, nickel…
    Éléments souvent en carence dans l’alimentation moderne et pourtant nécessaires au fonctionnement et au renforcement du système immunitaire, au bon drainage hépatique et à la vitalité quotidienne.
  • De plus, son aubier contient non seulement des tanins, mais également des flavonoïdes, reconnus pour leurs pouvoirs neutralisants des oxydes dans le sang.
  • Enfin, le lapacho renferme des coumarines (fluidifiants sanguins) efficaces comme régénérateurs sanguins, revitalisants, hypotenseurs, et contre les céphalées et les faiblesses cardiaques. Il est de plus dépourvu de caféine.
Deux alcaloïdes spécifiques dans le Lapacho

Aujourd’hui, grâce aux précieuses indications des tradipraticiens, des laboratoires de recherche et des universités du monde entier se penchent avec intérêt sur “celui qui tue les maux”.

Les premiers résultats confirment le savoir empirique des guérisseurs. Il est maintenant admis que l’écorce de lapacho contient 16 quinones différentes. Ces quinones, dont la vitamine K et la quinine, jouent un rôle capital dans tout organisme vivant, plante ou animal, en fixant le calcium sur certaines protéines. Ce qui leur confère une double action, en activant la circulation sanguine d’une part et le métabolisme calcique d’autre part.

Lapacho : une action antitumorale et de lutte contre Candida Albicans

Par ailleurs, les quinones, depuis une décennie, attirent fortement l’attention des scientifiques car ce sont de puissants antibiotiques et anticancéreux. La paraquinone et l’anthraquinone sont reconnues pour leur action sur les radicaux libres et pour leur capacité à pénétrer la paroi des cellules cancéreuses, particulièrement dures à percer, et à les détruire de l’intérieur. Le département de chimie de l’université de Dehli a mis en évidence l’activité antitumorale de deux quinones uniquement présentes dans l’écorce du Lapacho, la técomaquinone I et II.

Chacune des 16 quinones est une substance qui agit puissamment sur de nombreuses fonctions biologiques. Pour exemple, deux principes isolés par le docteur Meyer du National Cancer Institut aux USA, le lapachol et le xyloïdine, ont été reconnus comme des antibiotiques, antiviraux et anti-inflammatoires très efficaces. Le xyloïdine a également fait ses preuves contre plusieurs bactéries et infections fongiques comme le Candida albicans ou le trycophyton mentagrophyte.

Recette traditionnelle du Père Zago

Voici la recette traditionnelle de jus d’aloe arborescens telle qu’elle a été perfectionnée par le Père Romano Zago et telle qu’elle est transcrite dans son ouvrage “Du cancer on peut guérir”.

INGREDIENTS :

  • Un demi kilo de miel (biologique)
  • 40-50 ml de distillat (eau de vie, Cognac,whisky,etc.)
  • 350 grammes de feuilles d’aloe arborescens, 2, 3, 4 ou 5, jusqu’à atteindre le poids.

PREPARATION :

  1. Enlever les épines des bords des feuilles et la poussière qui y est déposée, en se servant d’un chiffon sec ou d’une éponge.
  2. Couper les feuilles en morceaux (sans enlever la peau)
  3. Mettre les morceaux dans le mixeur avec le miel et le distillat choisi
  4. Ne pas filtrer ni cuire
  5. La crème obtenue doit être mise dans le réfrigérateur, dans un pot sombre, bien fermé.

DOSES CONSEILLEES :

Une cuillerée du produit 20 ou 30 minutes avant les trois repas principaux
Bien agiter avant l’emploi
Une fois le traitement commencé, prendre tout le contenu du pot sur la durée (1 mois en faisant deux fois 10 jours avec une pause de 4 à 5 jours entre les deux).

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