Aux Vertus des Plantes
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Zinc

Indications :

Le Zinc par son effet neuro-hormonal, est indiqué dans :

  • la dysménorrhée par son action régulatrice sur l’axe hypothalamo-génital, associé au Manganèse ou au Manganèse-Cobalt,
  • le syndrome adiposo-génital, chez l’enfant ou l’adolescent,
  • l’agueusie, (carence : 3prises/jour pendant 2 à4 semaines).
Zinc, co-facteur hormonal

Le Zinc est un cofacteur de l’insuline, intervenant dans sa structure tertiaire, in en permet aussi la synthèse par la formation de ponts disulfures. Il entre aussi dans la composition de la thymuline, hormone thymique stimulant les lymphocytes T et la production des Cytokines, des lymphokines et l’interleukine-2, son incorporation la rend active (M. DARDENNE). Il maintient la structure tertiaire des protéines dites en « doigt de Zinc » qui permettent la transcription en présentant les récepteurs nucléaires à l’action des stéroïdes hormonaux.

Le Zinc assure la configuration spatiale de la gustine, protéine du goût jouant un rôle dans la satiété qui nécessite aussi le Nickel et le Cuivre.

Zinc, action plastique

Le Zinc permet la synthèse de kératine, protéine fibrillaire de la peau et des phanères, par la formation de ponts disulfures La cystinase activée par le Zinc réunit deux cystéines en cystine. Cette action explique la synergie métabolique du Zinc et du Soufre, le Soufre préservant la cystéine, acide aminé essentiel, qui est consommé en cas de déficit en Soufre minéral.

Zinc, action biologique

Le ZINC intervient dans la plupart des métabolismes de synthèse et de dégradation des glucides, des lipides, des protides et des acides nucléiques. Son action enzymatique est très large et multifocale (plus de 200 enzymes connus) révélant une finalité :

  • nutritionnelle : digestion, respiration, croissance,
  • reproductrice : fonctionnement hormonal, sexualité.

Son rôle biologique rend compte de l’action du Zinc dans la croissance, la réparation tissulaire, la cicatrisation par l’élaboration de tissus nouveaux.

La digestion enzymatique des protéines dans l’intestin grêle par les protéases, les peptidases, les collagénases et les élastases et la synthèse protéique par les mêmes enzymes à l’apoenzyme près permet le renouvellement des structures, l’élaboration de tissus nouveaux.

Ces protéines sont fabriquées selon le programme contenu dans l’ADN à partir duquel l’information est véhiculée par une copie contenu dans l’ARN, l’ARN-polymérase est l’enzyme à Zinc permettant de réaliser cette copie, c’est la transcription. La synthèse protéique concerne aussi les enzymes de toutes les voies métaboliques.

Les cellules différenciées du foie, du muscle… sont renouvelées grâce à la duplication de l’ADN catalysée par l’ADN-polymérase à Zinc, c’est la réplication.

Le métabolisme énergétique fait intervenir des substrats énergétiques : le glucose et les acides gras, de l’oxygène pour brûler ces substrats et des molécules spécifiques qui mettent en réserve l’énergie produit comme l’ATP, le NADH et le NADPH coenzymes de transfert d’hydrogène (déshydrogénases) qui ont pour la plupart le Zinc comme métal activateur.

Les gaz du sang résultant de la respiration cellulaire sont solubilisés sous forme d’acide carbonique pour le gaz carbonique grâce à l’anhydrase carbonique dont le principal métal activateur est le Zinc. Le transport de l’oxygène se fait par l’hémoglobine, dont le premier enzyme de synthèse est l’ALA-déshydrogénase, le Zinc en est le métal activateur. L’hème intègre aussi la structure de la myoglobine et des cytochromes (chaîne respiratoire).

Le Zinc, cofacteur de la cystinase, permet la synthèse des ponts disulfures et de l’Insuline qui en contient trois dans sa structure.

Il est indispensable à la croissance par la synthèse des somatomédines, permet la conversion de la thyroxine en tri-iodothyronine, plus active selon la réaction :

I-
T4 T3
Zn++

et au développement pubertaire, par la synthèse des androgènes (5α-réductase).

Il permet la synthèse des prostaglandines et des leucotriènes, en activant la phospholipase-A2, la lipoxygénase et la cyclo-oxygénase. (Le Cuivre a une activité antagoniste, par déviation de ce métabolisme).

Le Zinc a d’autres actions non catalytiques, notamment par le maintien de la structure tertiaire des protéines conditionnant leur configuration spatiale et leur activité comme :

  • la gustine : protéine du goût, rôle dans la nutrition et la croissance,
  • la thymuline : rendue active par l’incorporation du Zinc,
  • le facteur de croissance des nerfs,
  • les protéines « en doigt de Zinc », qui permettent la transcription par séparation des deux brins d’ADN et l’action de l’ARN-polymérase pour la synthèse protéique, site d’action de stéroïdes hormonaux.

Les différentes actions du Zinc permettent de comprendre son action couplée avec :

  • le Nickel dans la formation de pont disulfures et la synthèse de l’insuline et le Cobalt par un rôle digestif activant la carboxypeptidase pancréatique,
  • Le Soufre par la synthèse de la kératine,
  • Le Cuivre et son rôle dans la croissance, le Zinc étant cofacteur de la somatomédine, activateur de la synthèse protéique, de la réplication et de la transcription.
Pharmacodynamie : Zinc, Nickel, Cobalt

Le Zinc-Nickel-Cobalt a majoré la perte pondérale lors du régime restrictif dans une étude randomisée en double insu contre placebo, dans la surcharge pondérale non endocrinienne.

Le Zinc-Cuivre par son effet sur l’axe hypothalamo-génital et hypothalamo-surrénalien, est indiqué dans les syndromes cycliques mensuels neuro-endocriniens :

  • l’asthénie cyclique de rythme menstruel, avec une sensation de vide général et intellectuel,
  • le retard de croissance, mental et de la maturation sexuelle, la cryptorchidie, le retard pubertaire simple, l’énurésie, le syndrome adiposo-génital, associé alors au Manganèse-Cuivre,
  • l’impuissance, la frigidité, l’asthénie sexuelle, les troubles de la libido, l’indifférence sexuelle, associé alors au Cuivre-Or-Argent ou au Manganèse-Cobalt ou les deux selon le terrain,
  • les troubles fonctionnels du cycle menstruel, syndrome prémenstruel, associé alors au Manganèse-Cobalt, irrégularité menstruelle,
  • troubles de la périménopause, associé au Manganèse-Cobalt.

Le Zinc-Cuivre a un effet régulateur chronologique mensuel.

Le Zinc-Nickel-Cobalt par son effet sur l’axe hypothalamo-pancréatique et sur la fonction pancréatique endocrine, est indiqué dans les syndromes cycliques journaliers neuro-endocriniens :

  • les troubles de la glycorégulation : fringale, coup de pompe préprandial et somnolence post-prandiale, stress, polyphagie, grignotage, ayant pu générer une surcharge pondérale, voire une obésité,
  • les formes bâtardes à symptomatologie défiant toute systématisation,
  • les effets néfastes du stress sur le comportement alimentaire, constitue un adjuvant du régime hypocalorique, réduit les effets du stress sur la faim.

Le Zinc-Nickel-Cobalt a un effet régulateur chronologique circadien.

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