Aux Vertus des Plantes
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cystite

HE Laser de France

Indications (VT +) :

  • Petite insuffisance hépatique +++
  • Cystite (inflammatoire)
  • Capillarite +, artérite +
  • Dépression nerveuse +++
  • Dermite sèche

Contre-indications : Usage externe (photosensibilisante)




Verge-d’or

La Verge-d’Or est à la fois astringente, ce qui la fait utiliser dans les diarrhées diverses, et diurétique, donc recommandée dans les maladies des reins et de la vessie. Elle possède, d’autre part, une action cholérétique et antiallergique non négligeable.

On l’emploie dans l’entérite muco-membraneuse, la diarrhée des tuberculeux, les diarrhées des enfants au cours de la dentition, les entérocolites. Elle est très efficace dans la cystite, la gravelle, la néphrite calculeuse, l’albuminurie, l’hydropisie.

Puisqu’elle agit aussi dans les inflammations intestinales, on l’emploiera, de préférence, lorsque l’affection des reins ou de la vessie s’accompagne de colite (colibacilloses). Augmentant modérément le flux biliaire, elle draine ainsi le foie et les reins, ce qui la rend précieuse dans toutes les maladies de surcharge (pléthore, cellulite, etc.).

A l’extérieur, la plante était jadis utilisée comme vulnéraire pour aider la cicatrisation des plaies, nettoyer les vieux ulcères des jambes et ceux de la bouche, raffermir les gencives qui saignent.




HE Menthe bergamote

Indications (VT +) :

  • Parasitoses intestinales (ascaridose, amibiase), insuffisance hépatopancréatique, aérophagie, entérocolite spasmodique +++
  • Insuffisance ovarienne ; asthénie sexuelle masculine +++
  • Cystite (inflammatoire)
  • Fatigue nerveuse ++++
  • Tachycardie

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologique




HE Thym vulgaire à linalol

Indications (VT +) :

  • Stomatite candidosique +++, gastrite, entérocolites bactérienne (surtout staphylococcique +++), candidosique +++, virale + ; colite parasitaire ++ ; diabète (adj.)
  • Cystite candidosique, pyélonéphrite staphylococcique, tuberculose rénale, prostatite virale, vaginite candidosique, métrite et salpingite staphylococciques
  • Bronchite, bronchopneumonie, pleurésie, tuberculose
  • Fatigue nerveuse ++
  • Rhumatismes musculaires
  • Psoriasis, verrues

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques





HE Verveine citronnée

Indications (VT +) :

  • Angoisse, stress, insomnie, certaines dépressions ++++, fatigue nerveuse, sclérose en plaques
  • Entérocolite ++, amibiase, kystes amibiens, maladie de Crohn ++, cholécystite, diabète
  • Cystite colibacillaire, gravelle
  • Psoriasis
  • Coronarite, tachycardie, fatigue cardiaque, hypertension, maladie de Hodgkin, malaria
  • Asthme (préventive des crises)
  • Fatigue et faiblesse oculaires
  • Rhumatismes

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques (éviter la voie cutanée en raison des furocoumarines)





Bruyère

Les Anciens déjà (Mathiolle et Dom Alexandre) lui attribuaient la vertu de briser les calculs urinaires.

De nos jours, on lui reconnaît une valeur indéniable de diurétique actif et précoce, d’antiseptique et de sédatif des voies urinaires.

D’autre part, par son emploi, non seulement le volume des urines s’accroît, mais encore les urines troubles et fétides s’éclaircissent et perdent leur mauvaise odeur. Ses vertus diurétiques la font employer non seulement comme médicament des reins proprement dit,mais aussi dans le traitement de l’insuffisance cardiaque, des rhumatismes, de la goutte.

Son emploi permet d’éliminer de l’organisme les résidus nocifs tels que l’urée, l’acide urique, l’acide oxalique. La Bruyère est fortement recommandée aussi à tous ceux dont l’alimentation trop riche, et surtout trop carnée, donc chargée en purines, encombre l’organisme en produits de déchets.

Grâce à l’arbutine qu’elle contient (comme d’ailleurs la Busserole et la feuille de Poirier), elle agit aussi sur l’élément inflammatoire d’origine infectieuse accompagnant la congestion et l’hypertrophie de la prostate. Elle rend donc de signalés services dans la cystite des prostatiques et même dans la cystite avec muco-pus.

La Bruyère possède aussi des propriétés apéritives qui sont loin d’être négligeables.
A l’extérieur, en bain complet chaud, elle est employée pour relever le tonus musculaire. Elle est donc utile aux sportifs et aux malades convalescents asthéniés par un long séjour au lit.





HE Giroflier dit “clous de girofle”

Indications (VT +) :

  • Infection dentaire, odontalgie +++, amygdalite +++, hépatites virales +++, entérocolite virale +++, colite bactérienne, choléra, dysenterie amibienne ++, entérocolite spasmodique +++
  • Cystites, salpingite, métrites +++
  • Névrite virale, névralgies +
  • Zona, sclérose en plaques, poliomyélite, parasitoses cutanées, gale ++, acné infecté
  • Sinusite, bronchite, grippe, tuberculose ++
  • Paludisme, bourbouille ++
  • Asthénie physique et intellectuelle, grande fatigue +++, hypotension, accouchement difficile
  • Dysrégulation thyroïdienne
  • Cancers, maladie de Hodgkin
  • Polyarthrite rhumatoïde

Contre-indications : Aucune connue (prudence en usage externe)




HE Hysope officinale var décombante

Indications (VT +) :

  • Rhinopharyngite, sinusite, bronchite, bronchiolite du nourrisson, bronchite asthmatiforme, asthme inflammatoire (lié aux radicaux libres), asthme sécrétoire (d’origine hépatique et nutritionnelle, à tendance héréditaire)) à l’exclusion de l’asthme allergique pur
  • Cystites
  • Dépression nerveuse +++, angoisse, oppression
  • Petite insuffisance et congestion hépatiques, hépatites, paresse intestinale, parasitose (lamblia)

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques





HE Thym vulgaire à géraniol

Indications (VT +) :

  • Rhinopharyngite, sinusite, otite, bronchite ++
  • Urétrite, cystites, vaginite, cervicite, salpingite ; accouchement +++
  • Acné à staphylocoque blanc, eczéma sec et suintant
  • Oropharyngite, entérites bactérienne et virale +++
  • Fatigue cardiaque +
  • Virémie +++

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques





Orge

L’Orge était estimée des médecins de l’Antiquité que le père de la médecine, le grand Hippocrate, lui consacra tout un livre. Il l’ordonnait dans le début de toutes les maladies aigües sous forme de ptisane légère ou encore de krithôdès, qui était une décoction plus épaisse.

Après lui. Galien fut un partisan convaincu de la ptisane, comme d’ailleurs le Byzantin Paul d’Egine, qui la compléta en y ajoutant divers légumes. Au Moyen Age, à la Renaissance, au XVIIème siècle, on attribua à l’Orge des vertus adoucissantes et émolliente en même temps que pectorales et calmantes. Sa décoction était réputée pour « concilier le sommeil » et sa farine pour faire des cataplasmes maturatifs. Déjà, à cette époque, on différenciait l’Orge mondé – c’est -à-dire dépouillé de ses glumelles – de l’Orge perlé – c’est-à-dire décortiqué et comprimé en grain arrondis.

Tous les illustres médecins du XVIIème et XVIIIème siècle, Van Swieten, Sydenham, de Haen, Stoll, ont recommandé l’Orge dans les maladies inflammatoires, les maladies de foie, la dysenterie, la cystite, les débuts de rhume. On la considérait comme un excellent reconstituant et, associé au lait, l’eau d’Orge était la boisson des tuberculeux. La fameuse « tisane de Tissot » n’était rien d’autre qu’une décoction d’Orge, parfumée au jus de Citron ou à la gelée de groseille.

Plus près de nous, l’abbé Kneipp recommandé l’eau d’Orge chez les anémiques, les fiévreux et les dyspeptiques. De nos jours, on a très bien disséqué les propriétés de l’Orge selon ses divers stades de germination. L’Orge est réputée nourrissante, émolliente, rafraîchissante et diurétique.

Le malt, c’est-à-dire l’Orge germée et séchée, tel que l’emploient les brasseurs, est antiscorbutique, tonique et revitalisant. Recommandé aux dyspeptiques, il facilite aussi la digestion des bouillies ordinaires des nourrissons et des malades. On le préconise contre le rhume et les affections catarrhales simples. Torréfié, il peut remplacer le café en décoctions digestives et toniques.

Les Touraillons, c’est-à-dire les petits germes détachés du malt, éliminés par la brasserie, sont réputés contre la diarrhée. Ils contiennent un principe antiseptique, isolé en 1906 par E. Léger. Qui est doué d’une action quasi spécifique à l’égard du Choléra.

La drèche, qui est le résidu du malt épuisé par l’eau, est prônée contre les rhumatismes et les douleurs névralgiques.

La levure de bière, enfin, est renommée contre le scorbut, le diabète, les auto-intoxications et la furonculose.

A l’extérieur, l’eau d’Orge s’emploie encore à la campagne pour laver les ulcères, et la farine sert à confectionner des cataplasmes pour mûrir les furoncles et soulager les œdèmes, les rhumatismes et les lumbagos.


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