Aux Vertus des Plantes
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aérophagie

HE Cardamome

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Indications (VT +) :

  • Insuffisance digestive, dyspepsies, aérophagie, colite spasmodique +++, verminoses
  • Cardialgie (d’origine dyspepsique et neurovégétative)
  • « Refroidissement », bronchite catarrhale +++

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques

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HE Estragon

Indications (VT +) :

  • Aérophagie, colites inflammatoire et spasmodique +++
  • Dysménorrhées, douleurs prémenstruelles +++
  • Spasmophilie ++++
  • Névrites, sciatique

Contre-indications : Aucune connue

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HE Menthe bergamote

Indications (VT +) :

  • Parasitoses intestinales (ascaridose, amibiase), insuffisance hépatopancréatique, aérophagie, entérocolite spasmodique +++
  • Insuffisance ovarienne ; asthénie sexuelle masculine +++
  • Cystite (inflammatoire)
  • Fatigue nerveuse ++++
  • Tachycardie

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologique




Anis Vert

Les graines, verdâtres, allongées, récoltées à la fin de l’été, ont une saveur sucrée très aromatique : elles sont utilisées pour l’usage médical, la confiserie (anis de Flavigny), la distillerie (anisette), la pâtisserie (pain d’épice, biscuits).

Pline l’Ancien accordait à l’Anis le pouvoir de faire dormir et de garder la jeunesse du visage.

L’Anis est un bon antispasmodique qui calme les estomacs douloureux et les menstruations difficiles. Il est surtout recommandé contre les troubles nerveux dyspeptiques (contractions, douleurs des organes digestifs, vertiges, palpitations et sensation d’opression après les repas, aérophagie). Il soulage fort bien les coliques venteuses.
Son action apaisante le fait recommander aussi par le Dr Leclerc contre l’asthme et la toux quinteuse.
L’Anis est encore un galactogène très réputé qui augmente la sécrétion lactée chez les nourrices, tout en calmant les coliques des nourrissons (d’après le Dr Cazin).
Enfin, on a recommandé l’Anis contre la fatigue générale accompagnée de migraines et de défaillance cérébrale.





Radis

Hérotode nous apprend que les pharaons distribuaient aux ouvriers, chargés de la construction des pyramides de Gizeh, ces petites racines charnues rafraîchissantes et nourrissantes, en même temps que des gousses d’Ail. Un des plus anciens Pen ts’ao, le « Rhya », datant de mille ans avant notre ère, signale qu’à cette époque reculée de nombreuses espèces de Radis étaient déjà cultivées en Chine. Les Grecs l’estimaient fort, notamment Théophraste, qui en cultivé dans son jardin, et Hippocrate, qui le préconisé contre l’hydropisie. Les Romains, avec Dioscoride, lui reconnaissaient la vertu d’exciter l’appétit et de ranimer les estomacs fatigués, de calmer la toux et de provoquer les règles.
Au Moyen Age, sainte Hildegarde, qui s’intéressait aux fruits et aux légumes, comme aux plantes médicinales proprement dites, le jus propre à purger le cerveau et les viscères de leurs humeurs malignes, et l’école de Salerne, si elle le recommande crûment comme diurétique destiné « à aider ceux qui ne peuvent pisser », en fait aussi un contrepoison aussi honorable que la célèbre thériaque, ce qui n’est pas un mince compliment.
A la Renaissance, Mathiolle le préconise en macération dans du vin blanc pour atténuer les douleurs de la lithiase urinaire, et Mizauld, dans son jardin médicinal, paru en 1578, le recommande comme spécifique de la gravelle, susceptible, de plus, de lui attirer de confortables honoraires de la part de ses malades reconnaissants.
Puis, pendant longtemps, les Radis ne figurèrent plus que dans les « remèdes de bonne femme », comme expectorant contre la coqueluche et les catarrhes bronchiques, voire comme diurétique, et comme antiscorbutique pour les marins au long cours.
Il a fallu un Allemand, à la fin du siècle dernier, le Dr Grumme, pour vanter les bienfaits de Radis noir dans le traitement de la lithiase biliaire et le sortir de l’oubli. L’abbé Kneipp, pour sa part, en fait un remède efficace contre les maladies de poitrine prises à leur début. Ces deux indications furent reprises par le Dr Leclerc, qui leur ajouta, d’autre part, la constatation d’améliorations de patients atteints d’urticaire et d’arthrite chronique. Lemaire et Loeper, reprirent les travaux de Grumme sur une base scientifique et publièrent leurs résultats en 1950 dans Thérapie. L’extrait de Radis provoque une décharge biliaire chez les malades atteints de lithiase, ce qui le fait recommander, en outre, à tous ceux qui souffrent d’insuffisance hépatique, de Cholécystite et d’affections du foie.
Les Allemands Flamm et Eckstein le recommandent également contre l’atonie de l’estomac, l’aérophagie et les flatulences et, à l’extérieur, comme rubéfiant.



Prêle

La prêle est tellement riche en silice que sa tige sert à polir les bois précieux. C’est un reminéralisant de premier ordre, que Louis Renon prescrivait pour accroître les défenses des tuberculeux. Elle est très recommandée pour prévenir la carie dentaire et pour remédier aux ongles fragiles, cassants et dédoublés.
C’est un bon diurétique que la médecine populaire utilise contre la gravelle et l’hydropisie, l’albuminurie et l’hypertension des pléthoriques.
C’est aussi un des meilleurs hémostatique, qui se montre efficace chaque fois qu’il y a saignement (hémorroïdes, saignements de nez, règles trop abondantes, hématuries).
Ses cendres constituent un très bon pansement absorbant contre l’aérophagie.
A l’extérieur, le Dr Leclerc recommande la prêle pour arrêter le sang des plaies et pour panser les hémorroïdes et les ulcères variqueux.




HE Sapin baumier

Indications (VT +) :

  • Rhinite +, bronchite, sinusite (staph., coli.) ++, refroidissement +
  • Aérophagie +, ascaridose
  • Arthrose +

Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques ; v.o. limitée

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HE Anis vert

Indications (VT +) :

  • Aménorrhée et oligoménorrhée +++, règles irrégulières, douleurs menstruelles, préménopause, ménopause ;
  • Dyspepsies, gastralgie, colite spasmodique, entéralgie, aérophagie, météorisme, flatulences, indigestion, parasitoses ;
  • Fausse angine de poitrine, palpitations, éréthisme cardio-vasculaire, cardialgie +++ ;
  • Dyspnée d’origine nerveuse, asthme, bronchite asthmatiforme, congestion pulmonaire ;
  • Paralysie, douleurs lombaires, spasmophilie.

Contre-indications : Jeune enfant, enfant, grossesse.




HE Sassafras du Brésil

Indications (VT +) :

  • Douleurs musculaires, rhumatismes, gouttes, sciatique, arthrite, lumbago, lombalgie +++
  • Hypertension
  • Asthénie
  • Lithiase rénale, douleurs néphrétiques
  • Aérophagie, aérocolie
  • Dermatoses parasitaires (gale, poux) ++
  • Affections respiratoires

Contre-indications : Bébé, jeune enfant, grossesse (toxicité, cf. Livre second p. 194)




HE Thym saturéoïde

Indications (VT +) :

  • Infections chroniques ++++, bactériose et virose chroniques, affections auto-immunes
  • Petite insuffisance hépatique, dyskinésies biliaires, lithiase biliaire, aérophagie, angines, parasitoses intestinales (ténia, oxyures, ascaris)
  • Tuberculose ++, sinusites bactérienne et virale
  • Cystites (infectieuse et inflammatoire), atonie utérine
  • Arthrose ++++
  • Fatigue générale, asthénie +++, asthénie sexuelle ++++
  • Acné +++

Contre-indications : Aucune aux doses physiologiques (légère dermocausticité)




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