Aux Vertus des Plantes
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acide urique

Bouleau

C’est l’Arbre néphrétique d’Europe, mais aussi le Sceptre des maîtres d’école et l’Arbre de la sagesse, sans doute parce qu’on en faisait des verges bien cinglantes.

C’est un bel arbre de nos forêts et de nos montagnes.

L’écorce contient une huile (huile russe)  d’une odeur très particulière : cette huile est le secret de la souplesse, de la force et de l’odeur qui caractérisent les “cuirs de Russie”.

On l’emploie aussi dans les lotions capillaires contre les affections.

Le Bouleau possède de puissantes propriétés diurétiques, bien démontrées par divers auteurs. Winternitz jugeait ses feuilles capables de lutter contre les rétentions hydriques d’origine cardio-rénale. Huchard était du même avis et en recommandait l’usage chez les goutteux. Cremer et Tadeusz Fajans ont de nos jours confirmé cette action en soulignant qu’elle était très marquée et prolongée, tandis qu’Artault de Vevey préconise l’infusion de feuilles dans le traitement de l’hyperazotémie et des divers syndromes (céphalées, vertiges, etc) qui l’accompagnent.

L’écorce, elle aussi diurétique, est, en outre, un stimulant de la digestion et un fébrifuge. Elle est excellente contre les maladies de peau, en particulier, contre les dartres.

Les bourgeons jouissent des mêmes propriétés que les feuilles,  mais sont, de plus, recommandés contre les engorgements scrofuleux.

La sève de Bouleau est un liquide sucré qui, par évaporation, peut donner un sucre consommé autrefois dans les pays nordiques. Elle est fermentescible et peut donner un “vin” ou un vinaigre. Elle jouit des propriétés diurétiques communes aux diverses parties de l’arbre. Spécialisée d’ailleurs dans un produit homéopathique, la sève de Bouleau agit heureusement sur le terrain arthrosique, favorise l’élimination de l’acide urique et assouplit les ligaments des articulations touchées par l’arthrose.





Thé de Java

Les indigènes les utilisent depuis longtemps comme diurétiques et les Européens établis aux Indes néerlandaises les imitèrent, ce qui explique que la plante figure à la pharmacopée néerlandaise depuis 1926.

En France, les premières études sur l’Orthosiphon furent entreprises dès 1887 par Périnelle et le Pr Guyon.

Depuis l’Orthosiphon est toujours couramment employé chez les cardiaques et les rénaux. Il augmente le débit urinaire et favorise l’excrétion des déchets tels que l’urée, l’acide urique et les chlorures. Il réalise un drainage complet de toutes les toxines qui encombrent l’organisme.

Il est donc recommandé contre toutes les affections arthritiques : goutte, rhumatisme, migraines, eczéma, hépatisme. Jouissant aussi de propriétés sédatives, on l’utilise contre les manifestations douloureuses des maladies urinaires : prostatite, cystite, pyélonéphrite, ténesme vésical.


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