Aux Vertus des Plantes
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Origine de la maladie d’Alzheimer

 

Les Benzodiazépines

Association significative entre consommation de benzodiazépines et risque de démence de type Alzheimer : de 16 000 à 31 000 cas supplémentaires chaque année attribuables à l’effet des BZD.

LA maladie d’« Alzheimer », le nom de cette affection neurodégénérative, semble avoir rejoint le cancer au panthéon des fléaux les plus redoutés :

  • 200 000 nouveaux cas recensés chaque année
  • Centaines de millions d’euros de dépenses
  • Mémoire qui s’efface
  • Obligation de garder ses malades

Qui n’a un proche ayant eu recours – ou ayant toujours cours – à un de ces anxiolytiques ou somnifères, aux noms presque devenus communs : Valium, Mogadon, Temesta, Lexomil, Aricept… ?

Le vaste domaine de la toxicologie notamment professionnelle et environnementale ainsi que le recueil des effets indésirables des médicaments nous offrent des modèles expérimentaux spontanés de toutes les maladies d’encrassage et en particulier des maladies neurodégénératives. La détérioration cérébrale peut être perceptible cinq ans après les premières prises.
Presque tous les médicaments consommés à doses pondérables et au long cours induisent en un premier temps une hyperperméabilité intestinale et un stress oxydant par production de radicaux libres oxygénés.

Les traitements symptomatiques à force de reculer l’échéance d’un vrai traitement de la cause finissent par induire un phénomène d’échappement thérapeutique (loi d’inversion) qui annonce une polymédication, laquelle ne fait qu’aggraver le stress oxydatif.

Toutes ces substances appartiennent à la grande famille des inhibiteurs de la chaîne respiratoire mitochondriale.

D’une manière générale, tous les inhibiteurs de la chaîne respiratoire ou du cycle de Krebs (en fonction de leur toxicité et de la dose administrée) peuvent conduire à l’apoptose et à la mort cellulaire.

On a répertorié plusieurs classes pharmacologiques inhibitrices de la chaîne respiratoire, et donc potentiellement inductrices de mort cellulaire, ce sont :

  • Les anticholinestérasiques (bloqueurs des canaux K+): dont fait partie le Donépézil prescrit dans la maladie d’Alzheimer
  • Les organophosphates (pesticides organophosphorés, biphosphonates);
  • Tous les métaux lourds ainsi que le manganèse
  • Les médicaments photosensibilisants et/ou inducteurs de réactions cutanées immuno-allergiques
  • Les antidépresseurs imipraméniques
  • Les α – bloquants
  • Les β – bloquants (ou bloqueurs du GABA) sont aussi des inhibiteurs calciques. Bien que n’intervenant pas sur les mêmes récepteurs, les α- et les β-bloquants induisent des perturbations neurophysiologiques similaires au niveau de la jonction neuromusculaire
  • Les dérivés carbonylés (C=O) à fonction méthoxy (O-CH3). La fonction C=O est considérée comme très réactive et inhibitrice de la chaîne respiratoire
  • les micro-organismes (virus, bactéries, parasites)
  • les dérivés phénolés, les dérivés pyridiniques que contiennent les PCB (polychlorobenzènes), le bisphénol A des biberons en plastique
  • les dérivés phosphorés (les caséines du lait composées de phosphoprotéines, céréales à gluten, œuf, soja)
La membrane et les échanges cellulaires

La communication et les échanges cellulaires ont une importance primordiale pour assurer l’équilibre de l’organisme. Le couple membrane-récepteur doit donc parfaitement fonctionner.

La membrane est la porte de la cellule, les récepteurs en sont les clefs. Encore faut-il que cette porte soit bien « huilée », c’est à dire parfaitement fluide. Si la fluidité membranaire n’est pas assez importante, les échanges se font mal et les cellules souffrent de malnutrition. La cellule reçoit et produit. Un perpétuel va-et-vient existe entre l’intérieur et l’extérieur. La membrane agit comme une barrière à perméabilité sélective pour des petites molécules, jusqu’à l’incorporation ou l’éjection de vésicules pour les plus grosses molécules sont solubles dans les lipides.

Les transports transmembranaires peuvent être plus ou moins faciles.

  • Le plus simple est la diffusion physique à travers la double couche lipidique, qui obéit aux gradients de concentrations. La vitesse en est très lente, surtout si les molécules sont peu solubles le plus souvent, les transports se font avec la participation de protéines transmembranaires spécialisées (protéine-canal). Ainsi une molécule ou un type de molécules peut traverser la membrane, voire deux molécules dans le même sens ou en sens inverse. Ces protéines vont devoir se déplacer et se déformer. Ce qui suppose une fluidité membranaire par la prise d’acides gras non saturés (oméga 3).
    Le transport peut être passif, lié au simple gradient de concentrations.
    Les transports passifs ne sont que des formes évoluées de diffusion, dont les vitesses restent limitées par les différences de concentrations ou la saturation des transporteurs…
  • Le transport actif est plus complexe. Il met en jeu la polarité électrique des molécules et de la membrane, et va à l’encontre des gradients de concentrations.
    Le modèle le plus courant, commun à toutes les cellules, est la pompe à Sodium/Potassium (Na+/K+). Elle permet la concentration du K+ dans la cellule et du Na+ à l’extérieur, contre les lois physiques de diffusion. La protéine responsable subit une succession de déformations, son environnement doit donc être souple.

 

Il existe d’autres pompes (à calcium/potassium/phosphore) dont l’importance est insoupçonnée.

Le fait qu’une augmentation du calcium intracellulaire soit associée à l’action neurotoxique du peptide β-amyloïde a conduit certains auteurs à considérer les inhibiteurs calciques (IC) comme pouvant jouer un rôle neuroprotecteur au stade précoce de la Maladie d’Alzheimer : il n’en est rien car l’inondation intracellulaire par le calcium est déjà synonyme de mort cellulaire !

Ce constat confirme d’une part le bien-fondé de la responsabilité du trouble du métabolisme du calcium dans la mort cellulaire, d’autre part qu’il convient dans ce cas d’optimiser en amont la biodisponibilité du calcium, objectif impossible à atteindre par les IC et plus généralement tous les traitements symptomatiques.

Rappelons que c’est le mécanisme d’inhibition calcique qui est mis en jeu au cours de la rigidité cadavérique !

Que le phosphore métalloïde indispensable à la vie de la cellule (il entre dans la composition entre autres de l’acide triphosphorique (ATP) et des acides nucléiques [ADN, ARN] et a une extraordinaire avidité pour l’oxygène lui-même indispensable à la vie), se comporte lorsqu’il est présent en excès dans les milieux biologiques comme un bloqueur des canaux K+. C’est-à-dire un inhibiteur calcique.

Le phosphore est surtout contenu dans les phosphoprotéines alimentaires (laits animaux, céréales à gluten, œufs, soja), certains médicaments (biphosphonates) et bien sûr les conservateurs et les pesticides, l’ATP. C’est la raison pour laquelle, en excès, le phosphore empêche l’utilisation du calcium par la cellule et induit une inhibition calcique : l’excès peut être aussi nuisible que le trop peu.

En fonction de la gravité du stress oxydant il a été identifié trois grades d’inhibition de la pompe à calcium :

  • le premier grade : c’est l’inhibition calcique modérée; elle concerne les maladies allergiques, la déminéralisation, les troubles anxio-dépressifs ;
  • le deuxième grade résulte de l’inhibition calcique sévère ; elle s’étend aux maladies auto-immunes sans atteinte du neurone
  • le troisième grade est une inhibition calcique très sévère; elle s’élargit jusqu’aux maladies neurodégénératives (polyradiculonévrites, SEP, SLA, Parkinson, Alzheimer). C’est le stade de blocage des canaux potassium (NA+/K+/H+) et de rupture de la BHE synonyme d’attaque des structures neuronales.

Le moment de blocage des canaux potassium correspond au moment d’inversion du mécanisme d’inhibition aigue en vertu de la loi universelle d’inversion des effets des médicaments selon leur dose ou loi d’ARNDT-SCHULZE. Cette loi inspire de l’adage populaire : « L’excès peut être aussi nuisible que le trop peu » et est très similaire à la fameuse notion d’échappement thérapeutique (ou résistance secondaire au traitement) observée lors des traitements symptomatiques de longue durée.

Soulignons que le canal potassium dépend de la présence de magnésium, autrement dit, il dépend du canal calcium-magnésium; ainsi toute inhibition calcique persistante (comme induite par exemple par les traitements symptomatiques au long cours, a fortiori si ces traitements sont toxiques) finit par s’inverser définitivement (sorte d’échappement thérapeutique terminal, irrécupérable par excès d’antigènes) mais au prix de gros dégâts cellulaires (lyse de la membrane cellulaire et inondation calcique de part et d’autre de la membrane) par blocage des canaux potassium ; en effet, si l’on n’imagine pas pendant longtemps et impunément barrer le cours d’un fleuve (risque de dégâts irréversibles en amont et en aval du fleuve), on s’attend également logiquement à ce qu’un mécanisme d’inhibition calcique qui perdure induise des dégâts irréversibles, c’est-à-dire une interruption définitive de la transmission de l’influx nerveux, synonyme de mort cellulaire.

Un seul organe échappe dans un premier temps à l’assaut des antigènes : c’est le système nerveux central qui comprend le cerveau et la moelle épinière et le système nerveux périphérique. On sait que le système nerveux est indispensable à la transmission de l’influx nerveux et à ce titre est protégé par une barrière immunitaire anatomo-physiologique, la barrière hémato-encéphalique (BHE) très similaire d’ailleurs à la barrière immunitaire intestinale.

Il est permis d’élaborer une hypothèse étiopathogénique universelle pour toutes les maladies neurodégénératives et les autres maladies de stress oxydant: celle de l’inhibition plus ou moins complète des canaux calciques. Le Docteur Felix Affoyen, dans une approche séduisante a démonté les vrais mécanismes de la maladie d’Alzheimer et des maladies associées.

La barrière hémato-encéphalique

Pour nous protéger de l’ensemble des éléments étrangers agressifs, l’organisme dispose de cinq niveaux successifs :

  • les cellules intestinales : ce sont les cellules dendritiques des entérocytes
  • les cellules du tissu réticulo-endothélial composées de monocytes et de macrophages
  • les cellules vasculaires composées de cellules endothéliales vasculaires
  • les cellules sanguines composées de monocytes et de lymphocytes B
  • les cellules du SNC
    Deux types cellulaires composent la BHE :

    • Les cellules microgliales et les astrocytes sont des CPA de la barrière hémato-encéphalique (BHE); c’est la rupture de cette barrière sous l’assaut des antigènes qui est responsable de la mort neuronale. De topographie exclusivement périvasculaire et organisées en réseau, ce sont elles qui forment la véritable BHE du SNC. Leur rôle est de protéger les neurones des substances étrangères susceptibles de pénétrer dans le cerveau ou la moelle épinière par le liquide céphalo rachidien et donc par le sang. Pour ce faire, les astrocytes forment un épithélium « très étanche » en jonctions serrées, qui tapisse les parois des ventricules cérébraux et du canal de l’épendyme de la moelle épinière. Outre leur fonction de protection, les astrocytes jouent un rôle majeur dans le maintien du fonctionnement des synapses neuronales et dans les processus de myélinisation des fibres nerveuses
    • Les astrocytes interviennent également dans la recapture des neurotransmetteurs et dans leur dégradation
      Les astrocytes participent à la régulation du pH extracellulaire; grâce notamment à des canaux Na+/K+/H+ (ou pompes à protons) et des canaux calciques ; de ces constatations, on peut donc déduire que la mort de l’astrocyte entraîne de facto la mort du neurone.

L’introduction de substances étrangères se paye très cher car non seulement elle induit la production de radicaux libres oxydés (RLO) toxiques pour les molécules biologiques (lesquelles deviennent inaptes à l’exécution de leurs fonctions), mais de surcroît elle surconsomme du tryptophane, de la vitamine B6, du calcium et du magnésium, et neutralise enfin le fameux système antiradicalaire mitochondrial : composé de la Co-enzyme Q10, de la superoxydase-dismutase (SOD), de la glutathion-péroxydase à Sélénium, enfin de la vitamine B3. C’est l’attelage immuno modulateur

Mécanismes probables conduisant à la rupture de la BHE

Comme au niveau de l’épithélium intestinal, c’est l’accumulation de substances étrangères tout-venant ou la présence d’un superantigène qui induit une réaction d’hypersensibilité avec apparition de complexes immuno-circulants (CIC), délétères pour la paroi vasculaire.

Le flot incessant d’antigènes favorise le dépôt des CIC et aggrave le mécanisme d’inhibition calcique; ce dernier finit par s’inverser (loi d’inversion des effets selon la dose) entraînant alors un blocage des canaux potassium avec une rupture de la BHE par un mécanisme ischémique à l’origine de la souffrance des structures neuronales. Aucune neurogenèse n’est possible en cas de rupture de cette barrière (sauf au niveau des nerfs du système nerveux périphérique) et les neurones détruits sont irrémédiablement perdus (maladie d’Alzheimer, SLA, Parkinson, SEP)

La rupture progressive de la BHE sous l’assaut des antigènes est proportionnelle à la gravité du stress oxydant depuis l’atteinte des axones des nerfs périphériques en passant par les axones des nerfs du système nerveux central, jusqu’à l’atteinte des corps neuronaux.

C’est ainsi qu’on peut affirmer qu’en partie la maladie d’Alzheimer est une maladie iatrogène résultant de la prise au long cours de produits chimiques (statines, biphosphonates, IPP, pilules contraceptives).

Le Donepézil

Paradoxalement, c’est le remède donné aux patients atteints de la maladie d’Alzheimer sous le nom commercial Aricept. Le Docteur Félix Affloyon en a démonté le processus pharmacologique. L’arme fatale serait le mécanisme anticholinestérasique bloqueur des canaux K+ comparable à ce que l’on observe avec les pesticides organophosphorés !

« Ce mécanisme anticholinestérasique qui bloque l’enzyme acétylcholinestérase (empêchant ainsi la destruction de l’acétylcholine après le passage de l’influx nerveux) ne permet plus au récepteur de se détacher de l’acétylcholine pour se préparer à recevoir une nouvelle molécule d’acétylcholine ; il y a donc accumulation d’acétylcholine au niveau de la fente synaptique et interruption de fait de la transmission de l’influx nerveux mais une interruption associée à de nombreux signes d’hyperexcitabilité de la fibre nerveuse par dépolarisation intempestive de la membrane post-synaptique Le récepteur cholinergique épuisé d’être sollicité en permanence par l’acétylcholine finit par se détacher de celle-ci.

L’interruption de la transmission de l’influx nerveux s’accompagne d’un syndrome convulsif en rapport avec l’œdème tissulaire (par accumulation d’ions sodium Na+ dans le secteur extracellulaire); ce mécanisme de blocage des canaux K+ est en fait un stade d’aggravation du mécanisme d’inhibition calcique En effet le canal Na+ /K+/H+ est magnésium-dépendant et son blocage prédispose à la rupture de la barrière hémato-encéphalique (BHE) »

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