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Manganèse

 

Manganèse : 1 à 3 prises/semaine
Manganèse-Cuivre, le Manganèse-Cobalt : 3 à 7 prises par semaine, dans les indications neuropsychiques

Le Manganèse a une posologie plus basse en raison de la survenue toujours possible d’un processus de réactivation caractérisé par une majoration des symptômes, une exacerbation de l’intensité des symptômes fonctionnels, d’autant plus que ces derniers étaient initialement brutaux et intenses. Aussi, dans le cadre des maladies allergiques, la dose de Manganèse sera réduite au minimum, soit une prise par semaine voire une prise tout les 15 jours chez l’enfant allergique et associée souvent au Phosphore.

Manganèse, action plastique

Le Manganèse a une action structurale dans la synthèse des protéoglycanes, activant la glycosyl-transférase, il agit en synergie avec le Soufre dans la synthèse du cartilage articulaire : chondroïtine-sulfate, kératane-sulfate.

Manganèse, inhibiteur du canal calcique

Le Manganèse est un inhibiteur du canal calcique sept fois plus puissant que le Magnésium d’où son action correctrice dans l’hyperexcitabilité. Il inhibe donc l’activation des cellules contractiles, comme les fibres musculaires des bronches et des cellules sécrétrices de médiateurs préformés comme l’histamine, d’où son effet préventif du bronchospasme et son indication dans la prévention des réactions allergiques. Son action inhibitrice de la dégranulation des mastocytes et anti-leucotriènes ont été démontrées. Il s’oppose de la même façon au vasospasme de la migraine et à la libération de sérotonine.

Manganèse, action biologique

Le MANGANESE fait partie intégrante de l’enzyme (métalloenzyme). Certains enzymes peuvent être activés par le Manganèse et à un moindre degré par d’autres métaux, comme le Magnésium dont la teneur intracellulaire est très élevée et dont la structure est très proche du Manganèse. Généralement, l’organisation du chélate est différente et l’activité catalytique de l’enzyme est modifiée. L’action catalytique du Manganèse (métalloenzyme à Manganèse) rend compte d’un rôle trophique, antioxydant, détoxifiant. Hormis cette activité catalytique, le Manganèse a des propriétés anticalciques permettant de comprendre un bon nombre de ses indications où il est prescrit seul, dans le syndrome hyperréactif).

Le Manganèse a un rôle trophique dans la régénération de la matrice osseuse et cartilagineuse, permettant la synthèse des mucopolysaccharides, notamment le kératane-sulfate, le chondroïtine-sulfate, constituants de la substance fondamentale du cartilage articulaire. Ces polymères osidiques sont synthétisés sous l’action des glycosyl-transférases, métalloenzymes à Manganèse permettant l’addition d’hexoses selon la réaction :

UDP-glucose UDP + glucose
Uridine-diphosphate transféré sur un polymère
[GLYCOSYL-TRANSFERASE Mn++]

Cette action catalytique rend compte de l’indication du Manganèse dans l’arthrose ‘intégré au Manganèse-Cobalt) et son association au Soufre, dans l’altération du cartilage car ces dérivés glucosés sont sulfatés. Le Cobalt, se substituant au Manganèse, a présenté une action analogue in vitro sur la glycosyl-transférase.

Son rôle métabolique est ubiquitaire, car il est cofacteur de certains enzymes transférant des phosphates dans le métabolisme des glucides – pyruvate-kinase activée par le Manganèse ou le Magnésium, la pyruvate carboxylase, la phosphoénolpyruvate-kinase – et dans la régulation des métabolismes par le système des phosphokinases et des phosphatases, son action est synergique avec le Phosphore. Cofacteur de l’arginase, in intervient dans l’uréogenèse. Par les phosphatases alcalines qu’il active, il présente un rôle dans le métabolisme osseux et hépatique. Le Manganèse active la superoxyde-dismutase mitochondriale qui empêche la peroxydation des lipides membranaires et donc agit dans la mitochondrie en complémentarité avec le Cuivre, cofacteur de la SOD cytosolique pour protéger la cellule contre l’effet toxique des radicaux libres. Cela explique l’intégration du Manganèse au complexe Manganèse-Cuivre dans la prévention du syndrome infectieux du terrain hyporéactif, dans les retards de croissance associé au Zinc-Cuivre et dans la dénutrition.

Manganèse, action pharmacologique

Le MANGANESE, par son effet inhibiteur calcique, a une activité globale frénatrice de l’activité cellulaire et de la conduction de l’influx nerveux. Il inhibe la dégranulation des mastocytes et la sécrétion d’histamine.

Le Manganèse bloque la pénétration du Calcium dans les cellules sécrétoires, nerveuses ou musculaires par les canaux calciques, il inhibe la sortie des neurotransmetteurs dans la plaque motrice, la sécrétion glandulaire, la stimulation des lymphocytes B et T, la dégranulation du mastocyte, d’où son action antihistaminique.

Le Manganèse et un puissant inhibiteur de l’Ouabaïne, glucoside digitalique induisant des convulsions et d’une façon générale, une hyperexcitabilité membranaire. Il inhibe la contraction musculaire lisse préalablement induite par des contracturants comme l’histamine et la sérotonine.

Cette action générale frénatrice de l’activité musculaire et de la conduction de l’influx nerveux rend compte de ses indications :

  • En pathologie fonctionnelle cardio-vasculaire : précordialgie, palpitations, hypertension labile où il est prescrit le plus souvent seul (syndrome hyperréactif),
  • En pathologie fonctionnelle à forte composante allergique : asthme, eczéma, pour son action antihistaminique, la migraine pour son action antisérotoninergique où il est prescrit seul (syndrome hyperréactif),
  • En pathologie fonctionnelle avec composante vasculaire périphérique associé au Cobalt, ou marquée de spasmes, d’anxiété où il est intégré au complexe Manganèse-Cobalt du fait de l’action régulatrice du Cobalt plus ciblée sur le tonus noradrénergique.

La réabsorption du Calcium dans les canaux calciques se fait à l’état physiologique par le Magnésium, le Manganèse se substitue au Magnésium, il est de plus de 7 fois plus actif.

A doses toxiques, le Manganèse diminue la teneur en dopamine du système nerveux central (Parkinson) et augmente la teneur en GABA.

Pharmacodynamie : Manganèse, Cobalt

L’action spasmolytique sur la fibre musculaire lisse, intéresse la paroi du système circulatoire, des bronches, du côlon. Y. LANDRY a étudié la réactivité in vitro des muscles lisses trachéaux sur le cobaye et le rat contractés par les médiateurs naturels comme l’histamine et la sérotonine et a constaté qu’à faibles doses, le gluconate de Manganèse et de Cobalt présentent des propriétés myorelaxantes sur les muscles lisses. Ces propriétés ne sont pas sélectives vis-à-vis de l’agent myocontracturant utilisé et procède d’une action antisécrétoire à des concentrations compatibles avec une utilisation thérapeutique.

Le Manganèse-Cobalt associé au Magnésium oligo-élémentaire a montré une supériorité significative sur le placebo en double insu dans les troubles fonctionnels intestinaux, la spasmophilie et la dystonie neurovégétative.

Le gluconate de Manganèse a montré une activité anti-leucotriènes et entraîne une diminution de la contraction anaphylactique provoquée par l’administration d’IgE spécifiques sur des fibres musculaires lisses de cobaye.

Sur une base molaire, l’effet inhibiteur du gluconate de Manganèse est 15 fois plus actif que le cromoglycate de sodium sur la sécrétion mastocytaire d’histamine chez le rat. Le gluconate de Manganèse est efficace à doses thérapeutiques oligo-élémentaires. Par ses actions démontrées, le Manganèse est indiqué :

  • Dans le processus infectieux en association avec le Cuivre,
  • Dans l’allergie, inhibant la dégranulation des mastocytes et la libération des médiateurs chimiques préformés (histamine, héparine), et des médiateurs néoformés (leucotriènes),
  • Dans le vasospasme et le bronchospasme par son effet relaxant sur la fibre musculaire lisse, le Magnésium est le régulateur fonctionnel des canaux calciques et de la libération des neuromédiateurs ; dans l’hyperexcitabilité neuromusculaire, le Manganèse palie de manière durable son déficit fonctionnel dans le terrain hyperréactif.
Pharmacodynamie : Manganèse, Cuivre, Or, Argent

Le Manganèse-Cuivre et le Cuivre-Or-Argent se sont montrés efficaces dans les préventions des infections ORL récidivantes chez l’enfant, par moins d’épisodes infectieux et de prise d’antibiotiques de septembre à mai, dans une étude comparative stratifiée à âge comparable randomisée en double insu contre placebo.

Le Cuivre-Or-Argent s’est montré actif dans l’asthénie fonctionnelle du sujet âgé et du convalescent, efficace sur la fatigue, la volonté, la stimulation, l’état général, le sommeil, la présentation, l’insatisfaction concernant les loisirs, dans une étude randomisée en double aveugle.

Le Manganèse, le Cuivre, l’Or se sont révélés efficaces sur l’asthénie réactionnelle chez la femme après une affection somatique banale ou en raison de surmenage physique ou intellectuel, dans une étude en double aveugle contre placebo appréciée par la quantification clinique de la fiche GEF3 (groupe d’étude sur la fatigue). L’asthénie de la femme jeune est de mécanisme physiopathologique différent de celle du sujet âgé, d’où la substitution de l’Argent par le Manganèse dans la formule.

Interférence pharmacodynamique : Manganèse, Cuivre

Le Manganèse-Cuivre dans le syndrome hyporéactif, où la réponse est faible et retardée.

Sur le plan somatique :

  • l’infection : à titre curatif en association éventuellement à l’antibiothérapie, l’infection dentaire, la pyorrhée alvéolodentaire, l’entérocolite infectieuse (gauche), la rectosigmoïdite, la colibacillose ou à titre préventif dans les infections récidivantes ou saisonnières : ORL, respiratoires hivernales, la bronchite chronique, l’asthme surinfecté,
  • l’ulcère duodénal, la dyspepsie hyposthénique,
  • l’oligoménorrhée, l’hypoménorrhée, les cycles longs, la dysthyroïdie hypo, le retard de croissance,
  • l’hyperlaxité ligamentaire, les troubles de la statique vertébrale de l’enfant ou de l’adolescent, les épiphysites de croissance, la maigreur hyposthénique, la surcharge pondérale de l’enfant,
  • l’hypotension orthostatique due à une hypervagotonie relative,
  • l’énurésie nocturne,
  • adjuvant des vaccinations,

sur le plan psychique,
il s’agit d’un sujet fatigable, peu actif, hypotendu, dont la personnalité est de type C :

  • difficulté ou fléchissement scolaire, difficulté à se concentrer entravant la compréhension,
  • l’asthénie neuropsychique,
  • l’hypersomnie nocturne, la somnolence diurne, dues à un important besoin de récupération.

Les antécédents familiaux révèlent des pathologies infectieuses et de la tuberculose.

Interférence pharmacodynamique : Manganèse, Cobalt

Le Manganèse-Cobalt dans le syndrome dystonique, où la réponse est spasmodique.

Sur le plan somatique :

  • la dystonie neurovégétative : paresthésies, acouphènes, vertiges, troubles visuels, précordialgie diffuse sourde permanente, de longue durée anginoïde, en raison de perturbation vasomotrice, le spasme du sanglot,
  • la dysphagie fonctionnelle, les spasmes œsophagiens,
  • les troubles fonctionnels intestinaux, l’aérogastrie, l’aérocolie,
  • la spasmophilie : dyspnée à type d’oppression thoracique, striction laryngée, crampes musculaire,
  • l’asthme non allergique, la rhinite vasomotrice,
  • les troubles circulatoires, l’insuffisance veineuse avec lourdeur des jambes, la maladie de Raynaud,
  • l’arthrose, la fibromyalgie,
  • les troubles de la ménopause, le syndrome prémenstruel, l’ostéopénie post-ménopausique,

sur le plan psychique :

  • l’anxiété, voire l’angoisse,
  • l’asthénie croissante progressive, occupant tout le nycthémère,
  • l’insomnie du milieu de la nuit, marquée par un réveil nocturne vers 2 heures du matin, l’endormissement est possible en cas de fatigue physique importante mais peut être perturbé par l’anxiété volontiers vespérale,
  • la céphalée diffuse à tout le crâne ou du vertex,
  • les troubles de la mémoire,
  • les troubles de l’humeur.

Le Manganèse-Cuivre-Cobalt par son action sur l’hématopoïèse, est indiqué par :

  • l’anémie ferriprive, associé alors au Fer à doses pondérales.

De véritables anémies microcytaires hypochromes hyposidérémiques se montrent parfois rebelles au traitement martial, où l’on note une augmentation de la sidérémie mais la persistance de la microcytose et le taux d’hémoglobine guère amélioré, la prescription de ce complexe lève alors la résistance. C’est le cas surtout des anémies de l’enfant, de la femme enceinte et de l’anémie post-infectieuse.

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