Aux Vertus des Plantes
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Cuivre

Indications :

Le Cuivre par son action anti-infectieuse et anti-inflammatoire (Sorenson), est indiqué dans :

  • les maladies infectieuses : les viroses, la grippe, les infections ORL, prévenant l’asthénie post-infectieuse,
  • les rhumatismes inflammatoires.

Il potentialise les effets des antibiotiques et anti-inflammatoires non stéroïdiens et l’aspirine.
Son délai d’action est rapide.

Le Manganèse-Cuivre, le Manganèse-Cobalt et le Cuivre-Or-Argent : 3 à 7 prises par semaine, dans les indications neuropsychiques les doses sont plus élevées pouvant atteindre 7 prises par semaine pour le Cuivre-Or-Argent.

Le Cuivre, dans l’inflammation, les rhumatismes, la dose peut passer à 1 à 2 prises quotidiennes et dans les viroses à 3 ou 4 prises/jour.

Le Zinc-Cuivre, le Zinc-Nickel-Cobalt en cas de stress important et dans les formes bâtardes, la dose peut aller jusqu’à 4 voire 7 prises hebdomadaires.

 

Le Cuivre a un rôle plastique dans la synthèse des fibres du tissu conjonctif :

  • l’élastine dont l’élasticité est due à la desmosine obtenue par l’hydroxylation de la lysine en l’hydroxylysine,
  • le collagène par l’intermédiaire de la vitamine C qui est activée par le Cuivre en acide dihydroascorbique permettant la transformation de la proline en hydroxyproline ; cet acide aminé est indispensable à la structure du collagène

Cette action complète celle du Manganèse dans la régénération de la substance fondamentale du tissu conjonctif lors du processus de réparation tissulaire suite à une infection, et dans la croissance du tissu osseux, d’où leur association sous forme de Manganèse-Cuivre dans ces indications.

Le CUIVRE est un cofacteur des réactions d’oxydoréduction, il oxyde le substrat, selon la réaction :

Cu++ + e- Cu +

Il n’agit jamais à l’état d’ion libre. L’étude de son action catalytique rend compte d’un rôle trophique, neuropsychique, respiratoire et antioxydant, intervenant dans le métabolisme de l’oxygène et du Fer et anti-inflammatoire.

Le rôle trophique tient de la synthèse du collagène et de l’élastine, protéines fibrillaires du tissu conjonctif des vaisseaux, du cartilage, du poumon et de la peau. Le collagène se trouve notamment dans la matrice osseuse et les tendons musculaires, l’élastine dans les ligaments articulaires. Le Cuivre est dans le site actif de la lysyl-oxydase qui forme des ponts de desmosine entre la chaîne polypeptidique du collagène et de l’élastine, constituant des ligaments et des tendons musculaires, d’où l’atteinte du tissu conjonctif et les ruptures artérielles en cas de carence (comparable au scorbut).

La vitamine C est activée en acide dihydroascorbique par le Cuivre, permettant l’hydroxylation de la proline, acide aminé constitutif du collagène.

Lysine hydroxy-lysine élastine, collagène
[LYSYL-OXYDASE Cu++]

cette action est potentialisée par les oestrogènes

proline hydroxy-proline collagène
Cu++

Cette action métabolique permet de comprendre l’indication du Cuivre dans sa formule Manganèse-Cuivre dans :

  • les retards de croissance, associé au Zinc-Cuivre,
  • la dénutrition,
  • les états infectieux pour son rôle trophique concourant à la répartition tissulaire.

Le Cuivre permet la synthèse de la myéline, phospholipide qui engaine un certain nombre de neurones, leur permettant une augmentation de la vitesse de la propagation de l’influx nerveux avec une plus grande économie d’énergie et la transmission d’un plus grand nombre de messages électriques.

Le Cuivre a un rôle d’optimisation de la réaction humorale à court terme du stress et stimule le système nerveux à la façon des amphétamines, excitants dérivés de la phényléthylamine. Il permet la synthèse des catécholamines, comme l’adrénaline, hormone médullosurrénale du stress impliquée dans la réaction non spécifique à toute agression et la noradrénaline, neurotransmetteur sympathique des synapses du système neuro-végétatif. Il est cofacteur de la tyrosine-hydroxylase et de la dopamine-hydroxylase dans le cerveau surtout :

Tyrosine dopamine noradrénaline
[TYROSINE-HYDROXYLASE Cu++] [DOPAMINE β-HYDROXYLASE Cu++]

Cette action enzymatique permet de comprendre son effet stimulant neuropsychique, la régénération de la myéline neuronale complète cette action neurotrope. Il est indiqué dans :

  • l’asthénie de l’hyporéactif dans sa forme Manganèse-Cuivre,
  • la dépression, l’asthénie psychique et physique et la perte de l’élan vital chez l’anergique, associé à l’Or et l’Argent.

Il est intéressant de noter que les antidépresseurs sont des excitants et visent à maintenir élevée l’activité de ces neuromédiateurs.

Le Cuivre présente un rôle dans le métabolisme de l’oxygène et la respiration cellulaire qui se résume par l’expression :

CnHnOn + O2 CO2 + H2O + énergie

L’oxydation cellulaire des nutriments se produit dans la mitochondrie, siège d’une série de réactions chimiques mettant en réserve l’énergie sous forme d’ATP à partir de l’acide pyruvique et l’oxygène, l’acide pyruvique provient de la dégradation des glucides et des lipides dans la hyaloplasme.

Les enzymes de la chaîne respiratoire sont des cytochromes, dont le coenzyme héminique contient du Fer pour la plupart d’entre elles et du Cuivre pour la cytochrome-C-oxydase. Par son activité ferrioxydasique, le Cuivre est nécessaire au métabolisme du Fer, permettant son transport par la céruléoplasmine qui maintient le Fer extracellulaire à l’état ferrique (Fe+++) et le Fer intracellulaire à l’état ferreux (Fe++).

Le Cuivre présente un rôle antioxydant et protège la cellule contre l’effet toxique des radicaux libres qui provoquent une peroxydation des lipides membranaires en raison de leur structure chimique présentant un électron célibataire les rendant très réactifs (rôle probable de l’Or et de l’Argent). Ils sont produits par l’activité métabolique cellulaire de l’oxygène et sont à l’origine :

  • du processus inflammatoire,
  • de la sclérose progressive des tissus,
  • de cancérogénèse par modification structurale de l’ADN.

La superoxyde-dismutase est l’enzyme qui permet de neutraliser ces radicaux libres, sa concentration est élevée là où le processus oxydatif est très important, par utilisation de l’oxygène moléculaire : l’hématie, l’hépatocyte, le système nerveux.

Le site actif de cet enzyme contient du Cuivre qui permet la neutralisation du radical superoxyde (O-O°), le Zinc présent dans la partie protéique de ces enzymes en assure la configuration spatiale et la présentation du site catalytique au substrat.

L’activité de la SOD augmente avec la consommation d’oxygène :

  • en cas d’activité physique intense : le sportif élimine beaucoup de Cuivre dans la sueur,
  • dans la pathologie infectieuse et inflammatoire,

ce qui permet de comprendre l’indication du Cuivre en pathologie infectieuse, inflammation et dans l’asthénie physique et neuropsychique (Manganèse-Cuivre éventuellement associé au Cuivre-Or-Argent). Le métal activateur de la SOD cytosolique est le Cuivre, celui de la SOD mitochondriale est le Manganèse.

L’activité anti-inflammatoire du Cuivre lorsqu’il est administré seul est en rapport avec une déviation du métabolisme des prostaglandines et des leucotriènes, par activation de cette même voie à partir de l’acide oléique (9-désaturase) plutôt que par l’acide linoléique (6-désaturase), aboutissant à des métabolites dénués d’activité inflammatoire.

Le Cuivre active la vitamine C en acide dihydroascorbique.

Cuivre, action pharmacologique

Le CUIVRE stimule le système nerveux à la manière des amphétamines.

L’histamine, neurotransmetteur et médiateur chimique de l’anaphylaxie est régulée par deux enzymes à Cuivre : l’histaminase er la céruléoplasmine.

Le Cuivre a une action antiseptique. Il est indispensable aux organismes supérieurs, mais il est toxique pour les micro-organismes : un milligramme de Cuivre peut détruire jusqu’à 5 grammes de colibacilles ou de staphylocoques dorés !

Il est aussi anti-inflammatoire.

Le CUIVRE stimule le système nerveux à la manière des amphétamines.

L’histamine, neurotransmetteur et médiateur chimique de l’anaphylaxie est régulée par deux enzymes à Cuivre : l’histaminase er la céruléoplasmine.

Le Cuivre a une action antiseptique. Il est indispensable aux organismes supérieurs, mais il est toxique pour les micro-organismes : un milligramme de Cuivre peut détruire jusqu’à 5 grammes de colibacilles ou de staphylocoques dorés !

Il est aussi anti-inflammatoire.

Pharmacodynamie : Cuivre, Or, Argent

L’activité bactériostatique du Cuivre sur l’hémophile parainfluenzae, le staphylocoque doré, le streptocoque fécal et le streptocoque pyogène germes les plus souvent rencontrés en pathologie ORL a été mise en évidence par la mesure des CMI du gluconate de Cuivre in vitro.

Le Cuivre, l’Or et l’Argent ont montrés une activité anti-inflammatoire sur le rat par rapport au groupe témoin (test de l’adjuvant d Freund) et une diminution statistiquement significative du taux plasmatique des prostaglandines PGE2 et 6-céto-TGF1 α et de l’haptoglobine.

Pharmacodynamie : Manganèse, Cuivre, Or, Argent

Le Manganèse-Cuivre et le Cuivre-Or-Argent se sont montrés efficaces dans les préventions des infections ORL récidivantes chez l’enfant, par moins d’épisodes infectieux et de prise d’antibiotiques de septembre à mai, dans une étude comparative stratifiée à âge comparable randomisée en double insu contre placebo.

Le Cuivre-Or-Argent s’est montré actif dans l’asthénie fonctionnelle du sujet âgé et du convalescent, efficace sur la fatigue, la volonté, la stimulation, l’état général, le sommeil, la présentation, l’insatisfaction concernant les loisirs, dans une étude randomisée en double aveugle.

Le Manganèse, le Cuivre, l’Or se sont révélés efficaces sur l’asthénie réactionnelle chez la femme après une affection somatique banale ou en raison de surmenage physique ou intellectuel, dans une étude en double aveugle contre placebo appréciée par la quantification clinique de la fiche GEF3 (groupe d’étude sur la fatigue). L’asthénie de la femme jeune est de mécanisme physiopathologique différent de celle du sujet âgé, d’où la substitution de l’Argent par le Manganèse dans la formule.

Interférences pharmacodynamiques : Manganèse, Cuivre

Le Manganèse-Cuivre dans le syndrome hyporéactif, où la réponse est faible et retardée.

Sur le plan somatique :

  • l’infection : à titre curatif en association éventuellement à l’antibiothérapie, l’infection dentaire, la pyorrhée alvéolodentaire, l’entérocolite infectieuse (gauche), la rectosigmoïdite, la colibacillose ou à titre préventif dans les infections récidivantes ou saisonnières : ORL, respiratoires hivernales, la bronchite chronique, l’asthme surinfecté,
  • l’ulcère duodénal, la dyspepsie hyposthénique,
  • l’oligoménorrhée, l’hypoménorrhée, les cycles longs, la dysthyroïdie hypo, le retard de croissance,
  • l’hyperlaxité ligamentaire, les troubles de la statique vertébrale de l’enfant ou de l’adolescent, les épiphysites de croissance, la maigreur hyposthénique, la surcharge pondérale de l’enfant,
  • l’hypotension orthostatique due à une hypervagotonie relative,
  • l’énurésie nocturne,
  • adjuvant des vaccinations,

sur le plan psychique,
il s’agit d’un sujet fatigable, peu actif, hypotendu, dont la personnalité est de type C :

  • difficulté ou fléchissement scolaire, difficulté à se concentrer entravant la compréhension,
  • l’asthénie neuropsychique,
  • l’hypersomnie nocturne, la somnolence diurne, dues à un important besoin de récupération.

Les antécédents familiaux révèlent des pathologies infectieuses et de la tuberculose.

Interférence pharmacodynamique : Cuivre, Or, Argent

Le Cuivre-Or-Argent dans l’anergie, où la réponse est quasi-nulle, ce complexe a un effet de relance de l’activité surrénalienne.

Sur le plan somatique :

  • les infections graves résistantes aux antibiotiques, du fait de la réduction importante de la réaction immunitaire,
  • les rhumatismes inflammatoires chroniques : RAA, PCE, Spa, où la réaction corticosurrénalienne est très insuffisante,
  • la gastralgie dans le cadre d’une dépression masquée,
  • les formes bâtardes, pour éclairer la symptomatologie (effet révélateur),
  • les suites d’une intervention chirurgicale, d’un traumatisme,
  • l’asthénie physique,

sur le plan psychique :

  • l’anxio-dépression, la dépression fonctionnelle mineure : aboulie, désintérêt, perte de l’élan vital, perte du plaisir, perte du désir,

En dehors d’une pathologie fonctionnelle, il peut être prescrit :

  • chez le sujet âge en cas d’infection virale, d’intervention chirurgicale, de traumatisme, seul ou en association au reste de la thérapeutique dont il a un effet potentialisateur au stade lésionnel,
  • chez l’enfant dans le cadre d’une vaccination stimulant le système immunitaire.

Il est indiqué aussi dans les formes frustes permettant par récurrence de révéler le syndrome sous-jacent dont la symptomatologie reprend le devant de la scène, latent jusqu’alors en raison cette anergie.

Le Manganèse-Cuivre-Cobalt par son action sur l’hématopoïèse, est indiqué par :

  • l’anémie ferriprive, associé alors au Fer à doses pondérales.

De véritables anémies microcytaires hypochromes hyposidérémiques se montrent parfois rebelles au traitement martial, où l’on note une augmentation de la sidérémie mais la persistance de la microcytose et le taux d’hémoglobine guère amélioré, la prescription de ce complexe lève alors la résistance. C’est le cas surtout des anémies de l’enfant, de la femme enceinte et de l’anémie post-infectieuse.

Le Zinc-Cuivre par son effet sur l’axe hypothalamo-génital et hypothalamo-surrénalien, est indiqué dans les syndromes cycliques mensuels neuro-endocriniens :

  • l’asthénie cyclique de rythme menstruel, avec une sensation de vide général et intellectuel,
  • le retard de croissance, mental et de la maturation sexuelle, la cryptorchidie, le retard pubertaire simple, l’énurésie, le syndrome adiposo-génital, associé alors au Manganèse-Cuivre,
  • l’impuissance, la frigidité, l’asthénie sexuelle, les troubles de la libido, l’indifférence sexuelle, associé alors au Cuivre-Or-Argent ou au Manganèse-Cobalt ou les deux selon le terrain,
  • les troubles fonctionnels du cycle menstruel, syndrome prémenstruel, associé alors au Manganèse-Cobalt, irrégularité menstruelle,
  • troubles de la périménopause, associé au Manganèse-Cobalt.

Le Zinc-Cuivre a un effet régulateur chronologique mensuel.

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