Aux Vertus des Plantes
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Cuisson des alieme

La cuisson des aliments modifie la structure des protéines d’où une déstructuration, puis une désorganisation aboutissant à une agrégation protéique, ainsi qu’à des liaisons covalentes avec des lipides oxydés ou des produits dérivés des sucres.

Dès qu’il y a cuisson, on assiste à la formation de molécules de Maillard :

  • Ces dernières ne sont pas assimilables par l’organisme humain et donc pathogènes, puisque notre métabolisme ne les reconnaît pas.
  • L’association d’une molécule sucrée et d’une protéine déclenche la réaction de Maillard et d’acides aminés oxydés, dite de stress oxydant des protéines par les glucides, ou encore glycation.
  • Lors de la cuisson, les sucres se polymérisent, les huiles s’oxydent, se polymérisent et se cyclisent d’autant plus aisément qu’elles sont insaturées, c’est la raison pour laquelle il est préférable de ne pas chauffer les huiles de maïs, de tournesol ou de colza, riches en acides gras insaturés afin de prévenir la formation d’isomères.

Nos enzymes n’agissent effectivement que sur la substance originelle et naturelle, et non sur l’isomère, souvent non reconnu par l’organisme. L’allergénicité s’en trouve modifiée.

À noter que la carence en vitamine B6 favorise la glycation, notamment chez les diabétiques de type II.

Tous ces aliments cuits et à fortiori les médicaments chimiques et autres xénobiotiques sont confrontés à la barrière immunitaire intestinale où veillent les cellules présentatrices d’antigènes, véritables chiens de garde à l’affût de la moindre molécule étrangère.

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