Aux Vertus des Plantes
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Fébrifuge

A la propriété de combattre la fièvre

Lilas

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On le dit fébrifuge et efficace dans les engorgements des foies surmenés, à la dose de 6 feuilles par tasse d’eau bouillante. Mais ce remède ne semble guère utilisé.

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Génépi

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Il pousse à grande altitude et le chamois en sont très friands. Le Génépi possède en gros les mêmes vertus que l’Absinthe : il est tonique, stimulant de l’appétit et de l’estomac, emménagogue et fébrifuge.

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Oranger

La feuille du Bigaradier est très souvent utilisée pour ses propriétés sédatives, car elle calme les spasmes des nerveux et leur permet de trouver le sommeil. Elle et aussi recommandée contre les toux quinteuses, les crampes d’estomac d’origines nerveuses, les palpitations, la céphalalgie et, accessoirement, comme fébrifuge et sudorifique en cas de rhume. On se sert, pour les mêmes usages, de la fleur de Bigaradier, bien que celle-ci soit plutôt réservée pour la préparation de l’hydrolat pharmaceutique extrêmement connu : l’eau des fleurs d’Oranger, appelée encore eau de Naphé, très parfumée, utilisée dans l’alimentation et en pharmacie et qui jouit, elle aussi, de propriétés calmantes. On extrait de ces fleurs l’huile de néroli, qui est la base des eaux de Cologne de qualité.

Bien que la feuille et la fleur d’Oranger doux jouissent à peu près des mêmes propriétés, l’herboristerie utilise surtout celles du Bigaradier, bien supérieures comme arôme et comme goût.

L’orange douce est l’un de nos fruits les plus estimés : Ninon de Lanclos, déjà, la belle des belles, attribuait son inaltérable jeunesse aux Oranges qu’elle mangeait chaque jour. Fruit de luxe encore jusqu’au milieu du XIXème siècle, chacun connaît de nos jours sa richesse en vitamines. L’Orange douce (appelée aussi Pomme de Médie ou de Perse) sert à faire un agréable sirop rafraîchissant et acidulé et une limonade, l’orangeade, recommandés tous deux comme boisson au cours des maladies fébriles. Les zestes servent à faire l’essence de Portugal des parfumeurs.

Seule l’écorce d’Orange amère est utilisée en médecine : elle sert à faire des sirops, une teinture, des alcoolats. Très bon stomachique, c’est, en même temps qu’un apéritif, un excellent tonique de l’estomac et des voies digestives. L’écorce d’Orange douce, beaucoup moins amère, n’a pas une action aussi marquée. On retire des fruits tout jeunes du Bigaradier qui tombent spontanément, nommés Orangettes ou Petits Grains, une huile volatile qui porte leurs noms. Les Orangettes deviennent très dures en séchant et servaient autrefois à faire les pois à cautères, dits « Pois d’Oranges ».



Buis

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Le Lillois Mathias Lobel, dit Lobelius, un des célèbres médecins-botanistes flamands de la Renaissance, dans son étude de Buis, le préconisait comme Antidiarrhéique et fébrifuge. Cazin, mettant à profit ses qualités dépuratives et sudorifiques, le recommandait contre le rhumatisme, la goutte, les maladies de peau. Il fut préconisé aussi dans le traitement de la syphilis.
De nos jours, quand on l’emploie encore, car le goût en est détestable, c’est pour faire baisser la fièvre, favoriser l’écoulement de la bile et comme sudorifique.
Dernièrement, un des alcaloïdes du Buis, la buxénine G découverte aux Etats-Unis par Kupchan, a montré une activité remarquable pour inhiber le développement de cultures de cellules provenant de cancer humain, ce qui ouvre la porte à des espoirs éventuels dans la lutte contre la terrible maladie.

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