Aux Vertus des Plantes
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Cholagogue

Facilite l’évacuation de la bile en contractant la vésicule biliaire

Chicorée sauvage

La racine pivotante, est longue et de la grosseur d’un doigt : c’est elle qui, torréfiée, donne la Chicorée, utilisée comme succédané du café.

Toute la plante contient du latex blanc très amer.

Déjà mentionnée 4 000  ans av. J-C dans le papyrus égyptien d’Ebers, la Chicorée a toujours été utilisée depuis, soit pour ses indéniables vertus curatives, soit comme plante potagère.

Les témoignages en sa faveur abondent : Dioscoride la recommandait pour fortifier l’estomac. Pline lui attribuait des propriétés rafraîchissantes et Sainte Hildegarde en faisait un excellent digestif. Galien l’appelait “l’amie du foie” et tous les auteurs anciens s’accordent pour chanter ses louanges et lui reconnaître les qualités apéritives, digestives, cholagogues, diurétiques, dépuratives qui la font encore employer.

De nos jours, les phytothérapeutes modernes ont confirmé, en les prouvant, toutes ces propriétés de la Chicorée. Leclerc la recommande comme diurétique “chez les sujets atteints de troubles de l’excrétion urinaire liés à un syndrome hépato-rénal”. Les Drs Decaux et Muller, en outre, ont souligné qu’elle est tonique général et un reconstituant nerveux (elle renferme 1 % de phosphore), et qu’elle est à recommander contre les rhumatismes et les dermatoses. Son effet laxatif est à double action, car la Chicorée est à la fois un cholagogue et un antiseptique intestinal par les ferments, diastases et enzymes qu’elle renferme. Sa vertu fébrifuge, énoncée par Cazin au XIXème siècle, a été confirmée par Decaux.

Baelden, de son côté, a prouvé qu’elle était un antidiabétique non négligeable : ses composés favorisent la fonction glycogénique du foie et diminuent le taux de la glycosurie. D’autre part, l’infusion de Chicorée calme la soif si pénible des diabétiques, sans transpiration secondaire ; elle régularise aussi l’élimination désordonnée des urines du diabétique.




Cerfeuil

Chacun connaît cette plante cultivée dans les potagers pour les besoins de la cuisine, à laquelle elle apporte son délicat parfum. Son parfum est dû à une huile très volatile, détruite en partie par la chaleur et la dessiccation. Aussi est-ce cru et en fin de cuisson qu’il faut l’employer comme condiment.

Déjà connu des Grecs, qui le baptisèrent, le Cerfeuil eut au Moyen Age une grande vogue comme plante médicinale.

A côté de vertus purgatives et diurétiques, on lui reconnaissait celles de guérir le cancer et la pierre et de calmer les points de côté.

De nos jours, indépendamment de sa précieuse richesse en vitamines, on le considère, avec J-P. Porta, comme un excellent apéritif aromatique, exerçant aussi une action salutaire sur la digestion.

Très rafraîchissant, il entre avec le Poireau, la Laitue, l’Oseille et la Bette, dans le “bouillon d’herbes” recommandé aux fiévreux ou après une purgation. C’est aussi un diurétique valable.

Résolutif et vulnéraire, on l’emploie à l’extérieur pour cicatriser les ulcérations de la gorge, contre les piqûres d’insectes, contre les engorgements de diverse nature.

Son infusion est renommée pour assouplir la peau et retarder l’apparition des rides.






Artichaut

Trop  connu pour être décrit, l’Artichaut, cet excellent légume de nos potagers, possède aussi de précieuses propriétés médicinales. C’est seulement au XVème siècle que les auteurs citent l’Artichaut, qui serait dérivé du Cardon, beaucoup plus ancien, puisque Grecs et Romains l’appréciaient. C’est Columelle, déjà, qui eut le mérite d’apporter le Cardon cultivé dans la thérapeutique.

Utilisé depuis longtemps par les empiriques des campagnes contre la jaunisse et l’hydropisie, l’Artichaut est devenu de nos jours, un des médicaments spécifiques du foie. J. Brel précisa les 3 propriétés de l’Artichaut : cholérétique (c’est-à-dire excitant la production de la bile), cholagogue (c’est-à-dire facilitant l’évacuation de celle-ci vers l’intestin) et diurétique (c’est-à-dire provoquant la sécrétion d’urine).

De son côté, Léon Tixier, dans les “Maladies de la cinquantaine” et la “cynarothérapie”, précisa cette action “remarquable sur les métabolismes de l’urée et du cholestérol, et les excellents résultats obtenus chez les insuffisants hépato-rénaux permettent d’affirmer que Cynara scolymus constitue une des plus belles conquêtes de la phytothérapie.” Leclerc, Rosa, Ravina conclurent dans le même sens.

En résumé, l’Artichaut est précieux dans les troubles d’origine hépatique (jaunisse, lithiase biliaire, intoxications intestinales, etc), dans ceux où l’élimination urinaire se fait mal (maladies infectieuses, intoxications), dans les diabètes d’origine hépatique, certaines dermatoses et les états pléthoriques. Son emploi est devenu classique dans les troubles de la cinquantaine, l’arthritisme, l’hyperazotémie.





HE Fenouil doux

Indications (VT +) :

  • Aménorrhée et oligoménorrhée +++, règles irrégulières, douleurs menstruelles, pré ménopause, ménopause
  • Dyspepsies, gastralgie, colite spasmodique, entéralgie, aérophagie, météorisme, flatulences, indigestion, parasitoses
  • Fausse angine de poitrine, palpitations, éréthisme cardio-vasculaire, cardialgie
  • Dyspnée d’origine nerveuse, asthme, bronchite asthmatiforme, congestion pulmonaire ++
  • Paralysie, douleurs lombaires, spasmophilie

Contre-indications : Jeune enfant, enfant, grossesse





HE Ravensare anisé

Indications (VT +) :

  • Aménorrhée et oligoménorrhée +++, règles irrégulières, dysménorrhées, douleurs menstruelles, préménopause, ménopause
  • Dyspepsies, gastralgie, colite spasmodique, entéralgie, aérophagie, météorisme, flatulences, indigestion
  • Dyspnée d’origine nerveuse, asthme, bronchite asthmatiforme, congestion pulmonaire
  • Paralysie, douleurs lombaires, spasmophilie

Contre-indications : Enfant, grossesse ; si surdosage : hémorragie (intestin…)




HE Menthe verte

Indications (VT +) :

  • Infection catarrhale mucopurulente des voies respiratoires, bronchites aiguë et chronique +++
  • Digestions difficiles, insuffisance biliaire ++ ;
    Cystite (inflammatoire)
  • Nervosisme
  • Plaies, cicatrice ++

Contre-indications : Bébé, enfant, grossesse (neurotoxique, abortive)




Eupatoire

Mithridate Eupator, roi du Pont, laissa son nom à l’Eupatoire, qu’il avait découverte. C’était une des plantes du jardin médicinal d’Olivier de Serres, dont il disait qu’elle « est bonne contre la dysenterie, morsures des serpents et désopile le foie ». Apéritive, stimulante, tonique, la plante, dont on emploie les feuilles et surtout la racine, est aussi un bon cholagogue, très recommandé contre les obstructions du foie et la constipation occasionnée par l’insuffisance hépatique et l’atonie des organes internes.
A l’extérieur, elle a eu grande réputation comme résolutif des tumeurs du fondement ou du scrotum.

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HE Sauge officinale

Indications (VT +) :

  • Grippe, bronchite, sinusite
  • Aphtose, entérite virale, insuffisance biliaire +++
  • Méningite virale, névrite virale ++
  • Polyarthrite rhumatoïde +
  • Aménorrhée, oligoménorrhée, préménopause +++, herpès génital, condylome, lésions planes, leucorrhées
  • Herpès labial ; cellulite ; plaies
  • « Mauvaise circulation »

Contre-indications : Grossesse, jeune enfant (neurotoxique, abortive)

Pathogénésie : malformations cardiaques quelquefois rencontrées chez les bébés dont la mère à usé de cette plante durant toute la grossesse ; crise cardiaque chez les sujets ayant utilisé cette plante durant des années.





HE Menthe poivrée

Indications (VT +) :

  • Insuffisance hépato pancréatique +++, indigestion, dyspepsies, vomissements, mal des transports
  • Aérophagie, aérocolie, hépatites virales, cirrhose, coliques hépatiques, colites inflammatoire et spasmodique, ulcère, atonie gastro-intestinale, gastralgie, entéralgie, fièvre-jaune
  • Cystites, prostatite, coliques néphrétiques
  • Dystonie neurovégétative, asthénie, migraine, céphalées +++
  • Zona, névrite virale (dont celle du nerf optique), névralgies, sciatique ++ ;
    Prurits (urticaire, eczéma) ++
  • Accouchement
  • Rhinite, sinusite, otite, laryngite
  • Trouble de la vision (d’origine circulatoire), éréthisme, hypotension, lipothymie

Contre-indications : Bébé avant 30 mois par voie orale ; usage externe, sauf très localisé (front, tempes, et lobes des oreilles)


ges



HE Mandarine dit “zestes de mandarine”

Indications (VT +) :

  • Insomnie, excitation, angoisse +++
  • Eréthisme cardio-vasculaire +
  • Dyspepsies, gastralgie, hoquet, aérophagie ++
  • Dyspnée +

Contre-indications : Usage externe, sauf localisé (photosensibilisante)





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