Aux Vertus des Plantes
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Nutriments essentiels

Vitamine B17 (Laetrile)

Dans les années 1940, suite à « La Thèse Unitaire ou Trophoblaste du Cancer », l’équipe du Dr. Ernst T. Krebs et son fils firent des recherches sur les co-enzymes et sur la possibilité que le cancer pourrait résulter d’une carence en vitamines.

Dans le début des années 1950, ils émirent l’hypothèse que le cancer est causé par l’absence d’un composé alimentaire essentiel, manquant dans l’alimentation moderne de l’homme, identifié comme faisant partie de la famille des nitrilosides, qui se trouve dans plus de 1200 plantes comestibles.

Ils apprirent, l’existence du royaume des Hunzas, dans les montagnes Himalayennes situées au nord du Pakistan, et où il était dit que ce peuple vivait « sans cancer ». Les Docteurs Krebs savaient qu’ils mangeaient de grandes quantités d’abricots, mais ils ne croyaient pas que le fruit contenait des substances pouvant lutter contre le cancer … jusqu’à ce qu’ils ont apprennent que les Hunzakuts mangent également les semences contenues dans les noyaux d’abricot, qui sont riches en nitrilosides !

Les nitrilosides

Les nitrilosides sont particulièrement répandues dans les graines d’abricots, les pêches, les pommes, le millet, les fèves germées, le sarrasin, et aussi dans d’autres fruits et noix, y compris les amandes amères.

Les Dr. Krebs ont pu extraire certains glycosides des plantes qui contenaient les nitrolosides, et finalement, ont effectué une demande de brevet pour le procédé de production du métabolite formé par ces glycosides, en vue d’une utilisation clinique. Il nomma ceci « Laetrile ».

Il a fallu plusieurs années, et la réalité des essais cliniques effectués à travers le monde, avant qu’un modèle ne soit proposé afin de rationaliser l’utilité de la Laetrile dans la prévention, ainsi que pour le traitement du cancer, après tout ce temps, le nom de « vitamine B17 » fut reçu.

Les Hunzakuts consomment entre 100-200 fois plus de B17 dans leur alimentation, que l’Américain moyen, en raison principalement du fait de manger les graines d’abricots, et aussi beaucoup de millet. Fait intéressant, l’argent n’existe pas, au Hunza. La richesse d’un homme se mesure par le nombre d’abricotiers qu’il détient. Et la nourriture la plus convoitée est la semence contenue dans les noyaux d’abricot, l’une des plus importantes sources de B17 sur la Terre. Les équipes visiteuses de médecins ont trouvé les Hunzacuts exempts de cancer.

L’une des premières équipes médicales chargée d’étudier les Hunza, était dirigée par le chirurgien britannique de renommée mondiale, le Dr. Robert McCarrison. Écrivant dans le Journal AMA, du 7 janvier 1922, il a indiqua : « Les Hunza n’ont pas d’incidence connue avec le cancer. Ils bénéficient d’une abondante récolte d’abricots. Ils les sèchent sous le soleil, et les utilisent en grande partie dans leur alimentation ».

Mais pourquoi n’avez-vous pas entendu parler de la vitamine B17 ?

Cela semble si simple ! Eh bien, la vérité sur cette question, c’est que l’Industrie du Cancer a supprimé cette information et a même ordonné le fait qu’il soit illégal de vendre la B17. La Mafia Médicale a monté avec grand succès, des campagnes «effrayantes», basées sur le fait que la vitamine B17 contient des quantités «meurtrières» de cyanure. Ceci est manifestement faux. Des études montrent que la vitamine B17 est inoffensive pour les tissus sains.

Voici pourquoi : chaque molécule de B17 contient une unité de cyanure d’hydrogène, une unité de benzaldéhyde et deux unités de glucose (sucre) bien verrouillés ensemble. Pour que le cyanure d’hydrogène devienne dangereux, il faut d’abord nécessairement déverrouiller la molécule qui le libérera, une astuce qui ne peut être effectuée que par une enzyme appelée bêta-glucosidase, qui n’est présente partout dans le corps humain, qu’en quantités infimes, mais par contre, en grande quantité dans un seul endroit : les cellules cancéreuses.

Ainsi, le cyanure d’hydrogène n’est déverrouillé que sur le site où se trouve le cancer, et ce, avec des résultats radicaux, qui deviennent tout à fait dévastateurs pour les cellules cancéreuses, puisque l’unité de benzaldéhyde se déverrouille en même temps. Les cellules cancéreuses obtiennent un double coup, à la fois de cyanure et de benzaldeyhde ! Le benzaldéhyde est un poison mortel en lui-même, mais quand il fait équipe avec le cyanure, le résultat en fait un poison 100 fois plus mortel que lorsqu’il agit seul. Les cellules cancéreuses sont littéralement oblitérées !

Mais tout ceci n’est-il pas sans danger pour le reste des cellules du corps ? Un autre enzyme, le rhodanese, toujours présent en quantités beaucoup plus imortantes que l’enzyme de déverrouillage beta-glucosidase dans les tissus sains, a la capacité de dégrader entièrement, à la fois le cyanure, et le benzaldéhyde, en thiocyanate (une substance inoffensive), et en salicylate (qui est un tueur de douleur semblable à l’aspirine). Fait intéressant, les cellules cancéreuses malignes ne contiennent pas de rhodanese du tout, ce qui les laisse complètement à la merci des deux poisons mortels. Tout ce processus est connu sous le nom de toxicité sélective, puisque seules les cellules cancéreuses sont spécifiquement ciblées et détruites.

Les centaines d’études cliniques menées par de nombreux médecins compétents dans le monde entier, y compris celles qui sont dirigées par le Dr. Ernesto Contreras à l’Oasis of Hope Hospital au Mexique, nous donnent toute confiance, que le traitement avec la thérapie B17 ne présente aucun danger pour les cellules normales. Ce sont de mauvaises nouvelles pour l’Industrie du Cancer. Les graines d’abricots ne sont pas chères … vraiment pas chères … pas aussi coûteuses que leur dernier cocktail médicamenteux de chimiothérapie.

‘‘J’ôtais les pépins et jetais les pommes.
Maman récupérait les pommes de la corbeille et cuisinait des tartes’’.
~ Jason Vale

Mon ami, Jason Vale, a écopé d’une condamnation à mort par ses médecins, dans le milieu des années 1990, lorsqu’on a découvert qu’il avait un cancer en phase « terminale ». Il a appris, grâce à des recherches approfondies, que les gens qui avaient un cancer, découvraient des propriétés curatives dans les pépins de pommes et les noyaux d’abricots, lesquels, comme je l’ai mentionné ci-dessus, contiennent de grandes quantités de vitamine B17.

Jason a immédiatement commencé à se sentir mieux, en mangeant des pépins de pommes et des noyaux d’abricots, dans le cadre de son régime alimentaire quotidien. Dans un court laps de temps, le cancer de Jason a littéralement disparu.

Lorsque l’histoire « Extraordinaire » de Jason fut diffusée à la télévision nationale, dans le milieu des années 1990, cela à provoqué une audience si grande que le même reportage a été diffusé une deuxième fois, la semaine suivante.

L’enthousiasme des spectateurs fut si grand que Jason se retrouva inondé d’appels téléphoniques, provenant de personnes résidant dans tout le pays. Au cours des années suivantes, Jason a littéralement aidé des milliers de gens, à traiter avec succès leur cancer, en consommant des semences de noyaux d’abricot.

Jason fut victime d’une opération coup de poing de « Gestapo », décidée par la FDA, il a été condamné le 18 juin 2004, à soixante-trois mois de prison et trois ans de liberté surveillée, par un tribunal de district des États-Unis dans le District Est de New York.

Son crime ? La vente de graines d’abricot sur son site web, et de dire aux gens la VERITE sur leurs propriétés curatives.

Après avoir purgé près de quatre ans de prison, Jason a été libéré de la maison d’arrêt au début de 2008.

Le site web de Jason est www.ApricotsfromGod.info

Aliments

1 Rôles des aliments

Les aliments sont des substances introduites dans le corps et destinées :

  • à donner les matériaux nécessaires à la croissance, à remplacer les parties usées naturellement ou réparer les tissus lésés accidentellement, à produire les sécrétions endocrines ou exocrines ;
  • à fournir, grâce à la réaction de respiration, l’énergie indispensable à la survie de l’organisme (chaleur, mouvements, énergie nécessaire au métabolisme) ;
  • à former des substances de réserve.

Les aliments constituent donc le principal apport d’énergie pour le corps. Une fois digérés dans le tube digestif, ils sont assimilés dans le sang et conduits aux cellules qui en ont besoin. Là, les produits de la digestion pénètrent dans les cellules et sont finalement décomposés par l’oxygène (amené des poumons par le sang): c’est le phénomène de respiration. Cette réaction fournit de l’énergie, mais aussi des déchets évacués par le sang: de l’eau et du dioxyde de carbone, finalement rejetés par les poumons.

Tous les aliments ne produisent pas la même quantité d’énergie. Mais il est possible de mesurer la valeur énergétique des aliments. L’unité de travail donnant la valeur énergétique d’une certaine masse d’un aliment est la Calorie (avec un “C” majuscule!), aussi appelée kilocalorie, car elle vaut 1000 calories (avec un “c” minuscule!). On utilise aussi le joule, et son multiple le kilojoule.

1 cal = 4,18 J donc 1 Cal = 1 kcal = 1000 cal = 4180 J = 4,18 kJ

Chaque gramme de sucre consommé apporte à l’organisme une énergie d’environ 17kJ = 4kcal, chaque gramme de lipide en apporte 38kJ = 9kcal.

Le tableau suivant donne une idée approximative des besoins énergétiques dépensés lors de certaines activités ou dans divers états de repos apparent.

Type d’activité

Nombre de kcal dépensées par heure

Nombre de kJ dépensés par heure

dormir

70

290

se reposer

80

330

rester assis

100

420

activité intellectuelle en position assise

105

440

station debout

110

460

marche (3 km/h)

170

710

vélo (9 km/h)

190

790

base-ball

280

1170

marche (6,6 km/h)

290

1210

aviron

300

1250

ping-pong

345

1440

escalade d’une pente de 3% (5,6 km/h)

370

1550

volley-ball (attaque)

390

1630

nage papillon (1,6 km/h)

410

1710

course cycliste

415

1730

crawl (1,6 km/h)

420

1760

nage sur le dos (1,6 km/h)

500

2090

marche avec chaussures de ski (4 km/h)

520

2170

ski de fond (9 km/h)

540

2260

escalade d’une pente de 8,6% (5,6 km/h)

560

2340

escalade d’une pente de 10% (5,6 km/h)

580

2420

escrime

630

2630

crawl (2,6 km/h)

700

2930

nage sur le dos (2,6 km/h)

800

3340

aviron (17,7 km/h)

970

4050

football

1000

4180

aviron (18,2 km/h)

1130

4720

course (18,4 km/h)

1300

5430

aviron (20,1 km/h)

1500

6270

crawl (3,5 km/h)

1600

6690

nage sur le dos (3,5 km/h)

2000

8360

course (23,8 km/h)

2880

12040

course (25,4 km/h)

3910

16340

course (27,7 km/h)

4740

19810

course (28,9 km/h)

7790

32560

2 Composition des aliments

Les aliments renferment un grand nombre de constituants chimiques organiques. Ils sont principalement formés d’atomes de carbone, d’hydrogène, d’oxygène, d’azote, de soufre et de phosphore. Certains d’entre eux sont inutilisables pour l’Homme car ses sucs digestifs sont incapables de les décomposer.

2.1 L’eau

L’eau n’est pas un aliment énergétique, mais elle est indispensable à la vie. Les mammifères sont composés en moyenne de 50 à 70% d’eau (64% pour l’être humain). La teneur en eau varie beaucoup selon l’organe considéré: par exemple, chez l’Homme, la peau contient 70% d’eau, le squelette 22%, le sébum 34%, la sueur 99,5% et le sang 79%. Un fruit sec contient moins de 60% d’eau et une méduse en contient plus de 98%! Une perte de 10% d’eau peut causer de graves dérèglements chez de nombreux organismes. Chez l’Homme, une déshydratation de 12% d’eau est fatale.

De même, la proportion d’eau que contiennent les aliments varie fort en fonction de leur nature.

Quotidiennement, l’organisme humain a besoin d’un apport d’environ 2,5 litres d’eau: il en boit 1 litre, en absorbe un autre avec l’alimentation, et son métabolisme lui en fournit encore 1/2 litre. Bien sûr, chaque jour, une quantité comparable d’eau sort de l’organisme: la respiration produit 0,3 litre, l’exhalation 0,5 litre, la transpiration 0,3 litre, la miction 1,3 litre et la défécation 0,1litre. Il s’agit bien sûr là de valeurs moyennes et les quantités varient selon l’alimentation, l’activité et l’environnement.

2.2 Les glucides

Les glucides regroupent les sucres et autres hydrates de carbone. Ce sont des substances surtout utilisées pour l’énergie qu’elles renferment. Toutes n’ont pas un goût sucré.

Les sucres simples ou oses sont solubles dans l’eau et ont un goût nettement sucré; ils sont chimiquement décelés par la réaction de Fehling en réagissant à chaud avec une solution basique de sel de cuivre pour former un précipité rouge-orange d’oxyde de cuivre:

  • le glucose, dont sa forme naturelle principale est le dextrose, est le sucre présent dans notre sang et dans la sève et les fruits des plantes;
  • le fructose (=lévulose ) se trouve dans les fruits et le miel;
  • le galactose est un des constituant de sucre présent dans le lait.

Les osides sont des glucides constitués par l’association chimique de plusieurs oses.

Certains osides sont formés par l’union de deux sucres simples; la solubilité des ces sucres doubles peut s’atténuer, de même que leur réaction avec la liqueur de Fehling, qui est nulle avec le saccharose:

  • le lactose du lait est formé par l’association du glucose et du galactose;
  • le saccharose (=sucrose), présent dans de nombreuses plantes (dont la betterave, la canne à sucre,…) est le sucre de Tirlemont que nous utilisons quotidiennement dans notre alimentation; il est formé par l’association du glucose et du fructose;
  • le maltose ou sucre du malt est formé par l’association de 2 glucoses.

D’autres osides, les polyosides, sont formés par la juxtaposition d’un grand nombre de sucres simples, disposés en longues chaînes ; ils ne sont pas solubles dans l’eau et leur réaction avec la liqueur de Fehling est nulle:

  • l’amidon est un polymère de glucose : il compose les farines et fécules, c’est-à-dire les réserves alimentaires des plantes (dans les graines, les tubercules, les rhizomes,…) ; lorsqu’on le mélange à l’eau, il forme un empois colorable en bleu-noir par la solution de Lugol ou IKI; par ébullition, il se fragmente en une partie soluble, l’amylose, et en une partie insoluble, l’amylopectine ; par digestion, il fournit du glucose;
  • le glycogène est un aussi un polymère de glucose et constitue une partie des réserves alimentaires des champignons et des animaux ( et donc de l’Homme ) : il est stocké chez nous dans le foie et les muscles;
  • la cellulose, polymère de glucose que l’Homme ne peut digérer, forme les parois cellulaires végétales et est produite industriellement sous la forme d’ouate de cellulose à partir des poils de la graine du cotonnier ; elle dissout l’eau : c’est le phénomène d’imbibition;
  • l’inuline, polymère de fructose, est la réserve alimentaire de certaines plantes (famille des Asteracées, c’est-à-dire de la marguerite, du pissenlit, du dahlia,…); sa consommation est recommandée aux obèses, car elle est moins énergétique que l’amidon, et aux diabétiques qui ne peuvent plus réguler leur glycémie; le fructose est actuellement produit à partir d’inuline extraite de la chicorée cultivée;
  • la gélose, polymère de galactose, est soluble dans l’eau bouillante et forme les parois cellulaires de certaines algues dont on l’extrait pour produire l’agar-agar (très utilisé comme milieu de culture bactérien en laboratoire);
  • la chitine, polymère d’un dérivé du glucose que l’Homme ne peut digérer, forme les parois cellulaires des champignons et participe à la rigidité de la carapace des insectes et des crustacés.

2.3 Les lipides

Les lipides regroupent les huiles (liquides d’origine végétale) et les graisses (solides d’origine animale) alimentaires. Ce sont des substances de protection et de réserve.

Chimiquement, les lipides sont très différents des hydrocarbures, autres substances d’aspect gras mais issues du pétrole et toxiques (essence, huile de machine à coudre ou de moteur, graisse de chaîne de vélo,…), avec lesquels ils sont miscibles. Par contre, les lipides ne sont pas miscibles à l’eau et ne peuvent former en mélange avec l’eau qu’une émulsion (mayonnaise par exemple).

Les lipides sont formés par la réaction d’un alcool (glycérol = glycérine) avec un acide gras d’origine animale (acide stéarique du gras des mammifères, acide cétoléique des poissons,…) ou végétale.(acide palmitique du palmier, acide arachidique des arachides, acide oléique des oliviers,…).

2.4 Les protéines, protides ou polypeptides

2.4.1 Structure des protéines

Les protéines sont des polymères d’unités simples appelées “acides aminés“. Il existe 20 acides aminés naturels, permettant, par des longueurs et des enchaînements différents, de fabriquer des centaines de protéines différentes. L’Homme est capable de fabriquer certains acides aminés, mais 8 d’entre eux, appelés “acides aminés essentiels”, proviennent exclusivement de la digestion des protéines mangées. Certains aliments d’origine animale en contiennent, mais les cérales associées à divers légumes apportent à l’Homme tous les acides aminés essentiels.

2.4.2 Rôles des protéines

Certaines protéines participent à la construction de nos différentes cellules, donc de tout notre corps: la kératine des poils, le collagène des tissus conjonctifs, l’actine et la myosine des muscles,… sont des protéines.

D’autres protéines, les enzymes, catalysent l’ensemble des réactions métaboliques de notre corps, ce qui permet à ces réactions de se produire à des températures compatibles avec la vie.

Certaines protéines véhiculent des informations dans notre corps, au niveau du système nerveux (neuropeptides) ou dans le sang (hormones comme l’insuline ou le glucagon).

2.5 Les sels minéraux

L’organisme humain doit puiser impérativement dans son alimentation 17 éléments chimiques, outre C, H, O que l’on trouve en abondance dans les glucides et lipides et N que l’on trouve, en plus de C, H et O, dans les protides, qui contiennent aussi du S. L’Homme a besoin quotidiennement de:

  • 1 g à 1 mg des éléments Ca, Cl, Fe, Mg, P, K, Na et S,
  • d’environ 0,01 mg de Cr, Co, Cu, F, I, Mn, Mo, Se et Zn.

2.5.1 Le calcium

Le calcium est l’un des éléments minéraux indispensables à l’organisme humain. Il est nécessaire pour la dureté et la solidité des os, pour la contraction musculaire, le bon fonctionnement des nerfs et pour la coagulation sanguine.

L’absorption du calcium ne peut se faire qu’en présence de phosphore et de vitamine D.

Les produits laitiers, surtout les fromages, sont riches en calcium. Mais le calcium des os sert aussi à neutraliser l’acidité du corps que la consommation de protéines et de produits laitiers, entre autres, favorise. Aussi une grande partie du calcium apporté par les laitages est-elle perdue pour combattre cette acidité. Il n’y a donc pas que la consommation abondante d’aliments riches en calcium qui compte pour nous assurer un bon squelette. On a montré que les personnes mangeant beaucoup de fruits et de légumes et consommant des protéines animales et des produits laitiers sans excès avaient un meilleur taux de calcium corporel.

2.5.2 Le phosphore

Le phosphore constitue aussi les os où il se lie au calcium, leur assurant dureté et solidité, et est nécessaire pour construire le noyau de toutes les cellules. Il est indispensable pour une bonne absorption du calcium par notre organisme.

Le phosphore est abondant dans les viandes et les poissons, les fromages et les légumes secs.

2.5.3 Le fluor

Le fluor intervient dans la formation de l’émail dentaire et a une action préventive sur la carie dentaire.

Il est donc utile de se brosser les dents avec un dentifrice fluoré. Dans certaines régions, du fluor est additionné à l’eau de distribution potable.

2.5.4 L’iode

L’iode est nécessaire à la fabrication de la thyroxine, une hormone de croissance fabriquée par la glande thyroïde.

L’iode est d’origine marine et est donc présente dans les produits de la mer, mais aussi dans les embruns marins, emportés sur des dizaines de kilomètres vers l’intérieur des terres. On en trouve aussi beaucoup dans les épinards. On peut facilement remédier à une carence en iode en consommant du sel iodé. Dans certaines régions très continentales du globe, du fait de la carence alimentaire d’iode, se développe le crétinisme, caractérisé par de graves handicaps mentaux et physiques, et causé par un manque de thyroxine: le nanisme et/ou la déformation du squelette sont accompagnés d’une altération du développement du cerveau.

2.5.5 Le fer

Le fer est essentiel pour fabriquer l’hémoglobine, le pigment de nos globules rouges qui transporte l’oxygène à toutes nos cellules.

Il est assez concentré dans les viandes rouges et surtout dans le foie, le boudin noir et les rognons, le jaune d’œuf, le cacao, le sirop de pomme, la levure et certains légumes comme le persil, les pois, les haricots. Les épinards ne sont pas exceptionnellement riches en fer (2,7mg/100g): une erreur de transcription originale dans les premières tables nutritionnistes (on avait noté par erreur 27mg/100g) est à l’origine d’une légende tenace.

Une carence en fer ou carence martiale peut avoir pour conséquence une anémie, soit une diminution du nombre de globules rouges dans le sang et/ou de leur teneur en hémoglobine.

2.5.6 Le magnésium

Le magnésium intervient dans le bon fonctionnement de certaines enzymes.

Ses sources alimentaires sont les céréales complètes, le chocolat, le fruits de mer, les légumes et les fruits secs.

2.5.7 Le sodium, le potassium et le chlore

Le sodium, le potassium et le chlore jouent un rôle important dans le fonctionnement des nerfs et le transfert d’eau entre les cellules et le liquide interstitiel dans lequel elles baignent.

Ces trois éléments sont présents en abondance dans les viandes et, bien sûr, dans le sel de cuisine ou le sel marin. La banane est particulièrement riche en potassium.

Les herbivores, comme les cervidés et les bovidés, ont un grand besoin de sel, car les végétaux qu’ils consomment ne contiennent généralement qu’une faible concentration de chlorure de sodium -le sel de cuisine-. Ces animaux sont attirés par les pierres qu’ils lèchent à cette fin.

2.5.8 Les oligoéléments essentiels

Les oligoéléments essentiels sont les éléments minéraux dont l’organisme a besoin en quantités infimes. Il s’agit, entre autres, du cobalt, indispensable à la synthèse de vitamine B12, du zinc nécessaire pour fabriquer l’insuline, du chrome, du cuivre, du manganèse, du molybdène et du sélénium, ces cinq éléments nécessaire à certaines enzymes et/ou impliquées dans le métabolisme.

2.6 Les vitamines

2.6.1 Définition et généralités

Les vitamines sont des substances organiques que l’Homme ne peut fabriquer, mais dont il a impérativement besoin quotidiennement en très petite quantité, sous peine de souffrir de désordres métaboliques causés par une avitaminose, et pouvant entraîner la mort à long terme. Les vitamines sont produites par les plantes ou certains organismes animaux très simples. L’Homme doit trouver une quantité suffisante de chaque vitamine dans son alimentation ou grâce aux bactériessymbiotiques de sa flore intestinale. Contrairement aux glucides, aux lipides et aux protéines, les vitamines ne fournissent pas d’énergie. Les vitamines sont des molécules fragiles, facilement détruites par la chaleur.

Les vitamines sont désignées par des lettres majuscules, auxquelles on rajoute parfois un nombre : on parlera ainsi des vitamines A, B1, B12, etc. On classe les vitamines en deux grands groupes : les vitamines hydrosolubles (B et C) et les vitamines liposolubles (A, D, E et K). Notons que les vitamines A et D ne sont indispensables qu’aux animaux, les autres étant nécessaires aux organismes animaux et végétaux.

L’absorption intestinale des vitamines liposolubles nécessite la présence de lipides et de sels biliaires, dont le manque peut entraîner une carence vitaminique, lors de troubles digestifs, de diarrhées ou de vomissements répétés. Outre un défaut d’absorption, les avitaminoses proviennent le plus souvent d’un mauvais équilibre alimentaire ou d’un mauvais fonctionnement du foie, qui ne peut plus stocker les vitamines comme il le fait normalement.

2.6.2 Action des différentes vitamines

2.6.2.1 La vitamine A ou Axérophtol

La vitamine A, liposoluble, peut apparaître sous deux formes dans l’alimentation : sous forme d’axérophtol, la vitamine A active, dans les graisses animales, et sous forme de carotène dans les végétaux. Le carotène est une provitamine A, c’est-à-dire un précurseur de la vitamine A, devant subir une transformation au niveau du foie humain pour remplir son rôle de vitamine.

L’axérophtol se trouve dans le beurre, la crème, le fromage, le jaune d’oeuf (ces aliments renfermant aussi du carotène), dans les poissons gras, par exemple le foie et l’huile de foie de morue.

Le carotène est un pigment végétal abondant dans les algues, la tomate, le poivron, la carotte, la laitue, et donc dans les réserves alimentaires synthétisées par les animaux (qui mangent ces plantes) pour leurs petits : jaune d’oeuf et lait, donc les produits laitiers tels que le beurre (plus en été qu’en hiver), la crème et le fromage.

La vitamine A est indispensable à la vue : elle est nécessaire à la synthèse de la rhodopsine, pigment récepteur des bâtonnets, cellules très sensibles (en noir et blanc seulement) de la rétine oculaire. La rhodopsine est en effet composée d’une protéine, l’opsine, et de rétinal, substance très proche du carotène. L’avitaminose A peut donc entraîner une perte de la vision crépusculaire (héméralopie) et même une cécité nocturne, ainsi que des troubles de l’adaptation des yeux aux brusques variations de la luminosité.

La vitamine A est également indispensable pour conserver intactes les muqueuses épithéliales, par exemple la cornée, la surface des organes internes ou même la peau. Une avitaminose A peut entraîner un assèchement de ces enveloppes, avec pour conséquences une opacification de la cornée et une conjonctivite, des dermites, l’apparition de comédons et d’acné, une perte d’éclat des cheveux, une fragilisation des ongles voire des dents et des os, une perte de résistance des organes aux infections et du foie au substances toxiques, etc. L’usage d’huile de foie de morue, très riche en vitamine A, contre l’eczéma nous vient de la médecine populaire lapone.

2.6.2.2 Les vitamines B

Les différentes vitamines B se différencient par leur nature chimique et leur rôle, mais toutes sont hydrosolubles. Très souvent, différentes vitamines B sont présentes dans un même aliment. Lorsqu’on veut prendre de la vitamine B sous forme de médicament, il est d’ailleurs conseillé de choisir un complexe vitaminique B (une combinaison de vitamines B) pour éviter tout déséquilibre.

Les aliments les plus riches en vitamines B sont les téguments (le son) et les germes de céréales, les légumes, la levure de bière, le jaune d’oeuf, le coeur, le foie et les reins (rognons) de mammifères ; les bactéries de la flore intestinale, dont le développement est favorisé par la consommation de yaourt, fabriquent certaines vitamines B (B9, B12).

2.6.2.2.1 La vitamine B1 ou thiamine

La vitamine B1 fut historiquement la première vitamine découverte.

En 1882, le médecin japonais Takaki constata que les marins japonais, nourris au riz blanc (riz débarrassé de son enveloppe) présentaient le béribéri, une maladie caractérisée par une atrophie et une paralysie des muscles, alors que les marins européens, qui mangeaient de la viande et des légumes, n’en étaient pas atteints.

En 1889, en Indonésie, le médecin hollandais Eijkman observa que les poules nourries au riz blanc, décortiqué, mouraient du béribéri, alors que les poules nourries au riz complet n’étaient pas affectées. Une vitamine se trouve donc dans l’enveloppe du grain de riz, et la carence de cette vitamine provoque le béribéri.

Déjà en 1860, une expédition entreprit de traverser l’Australie du sud vers le nord, franchissant des régions encore totalement inconnues des Européens. Une étrange maladie frappa tous les membres de l’expédition, et, des quatre explorateurs, un seul survécut. Il semble, à la lueur du journal de voyage et des connaissances actuelles, que les explorateurs moururent de béribéri. En effet, les rations de farine et de bœuf salé diminuant, les explorateurs consommèrent un aliment du terroir reçu des aborigènes: des sporocarpes d’une fougère, ressemblant à des grains de blé et dont ils tiraient de la farine. On sait aujourd’hui que cette farine renferme de grandes quantités d’une enzyme détruisant rapidement la thiamine. Les aborigènes broyaient les sporocarpes mélangés à de l’eau, ce qui élimine la thiaminase, tandis que les explorateurs procédaient à sec.

La thiamine est indispensable au métabolisme énergétique. Une avitaminose B1 altérera l’activité nerveuse, musculaire et cardio-vasculaire.

2.6.2.2.2 La vitamine B9 ou acide folique

L’acide folique intervient dans toute division cellulaire, donc dans l’expansion de tissus, la formation du sang en particulier. L’avitaminose B9 provoque des troubles de l’hématopoïèse, avec comme conséquence une anémie. Elle est aussi à l’origine de 90% des cas de spina bifida.

2.6.2.2.3 La vitamine B12 ou cyanocobalamine

La cyanocobalamine est d’origine animale (foie) et est quasiment absente des aliments végétaux ; elle est par contre synthétisée par les bactéries de la flore intestinale chez la vache si sa nourriture comporte assez de cobalt, élément chimique indispensable à la synthèse de la vitamine B12.

La cyanocobalamine intervient dans la formation des globules rouges (érythropoïèse) et sa carence entraîne une forme d’anémie. On rencontre cette anémie pernicieuse chez les végétaliens, végétariens qui non seulement ne consomment aucune viande, mais en outre excluent de leur alimentation toute nourriture d’origine animale (lait, fromage, oeuf).

2.6.2.3 La vitamine C ou acide ascorbique

La vitamine C, hydrosoluble, est rendue célèbre par la maladie provoquée par son absence dans l’alimentation : le scorbut. Connue depuis l’antiquité, cette affection était fréquente chez les marins privés de fruits et de légumes durant leurs longs voyages.

L’acide ascorbique est effectivement présent dans les fruits frais, plus particulièrement dans les agrumes (orange, citron,…), les légumes frais et la pomme de terre.

L’acide ascorbique est nécessaire pour la fabrication du collagène, fibre protéique à la base de la composition des tissus conjonctifs, donc des os et des dents, mais aussi des tendons musculaires et des parois des vaisseaux sanguins. Le scorbut se caractérise donc par de petites hémorragies et des blessures longues à guérir (le tissu conjonctif intervient dans la réparation des tissus blessés). On a prétendu que la vitamine C était capable de neutraliser certaines substances toxiques ou microbes entrés dans l’organisme : en neutralisant ces substances, la vitamine C serait détruite. Ainsi, l’ingestion massive de vitamine C combattrait parfois efficacement les maladies virales, contre lesquelles la médecine est actuellement démunie.

2.6.2.4 La vitamine D ou calciférol

L’histoire de la vitamine D, liposoluble, est liée à l’étude du rachitisme. Jadis, les enfants des castes nobles en Inde, qui vivaient dans les palais à l’abri du peuple, mais aussi du soleil, développaient cette maladie. Les enfants du peuple, courant au soleil, n’en étaient pas atteints. La vitamine D active est donc issue de la transformation à la lumière solaire d’une provitamine D.

Le calciférol est indispensable pour absorber le calcium et le phosphore au niveau intestinal, les fixer dans les os et assurer ainsi au squelette solidité et bon maintien.

La vitamine D2 ou ergocalciférol est fabriquée à partir de provitamine D2 ou ergostérol, transformée par la lumière solaire au niveau de la peau.

La vitamine D3 ou cholécalciférol, synthétisée à partir de cholestérol, est une vitamine que l’on trouve dans les poissons gras (elle est abondante dans l’huile de foie de morue), le lait et le beurre d’été, le fromage, le jaune d’oeuf ; ceci explique que les Esquimaux, subissant pourtant de longues périodes d’obscurité, ne soient pas atteints de rachitisme. L’usage d’huile de foie de morue, très riche en vitamine A, contre l’arthrite nous vient de la médecine populaire lapone.

2.6.2.5 La vitamine E ou tocophérol

La vitamine E, liposoluble, est présente dans le jaune d’oeuf, le foie, le beurre, les huiles végétales et les germes de blé.

Une carence en tocophérol détermine chez le rat des troubles de la fécondité. Mais elle n’est, chez l’Homme, en aucun cas liée à la reproduction ni à la sexualité. Chez l’Homme, le tocophérol est une substance antioxydante: elle protège, dans notre corps, certaines substances utiles -comme la vitamine A- de l’oxydation, une réaction chimique destructrice. Elle aurait une action protectrice contre le cancer en empêchant la formation, dans l’estomac, de nitrosamines, substances cancérigènes formées à partir des nitrites, eux-mêmes dérivés des nitrates de l’alimentation. La carence en vitamine E étant exceptionnelle, on ne connaît pas chez l’Homme adulte de troubles spécifiques de l’avitaminose E.

2.6.2.6 La vitamine K ou phylloquinone

La vitamine K, liposoluble, se rencontre dans le foie et les légumes verts, mais est principalement synthétisée par les bactéries de la flore intestinale.

La phylloquinone intervient dans le phénomène de coagulation sanguine: la prothrombine est en effet synthétisée par le foie en présence de vitamine K. Une carence en vitamine K entraîne une dangereuse prolongation du temps de coagulation. On utilise d’ailleurs la phylloquinone comme antidote en cas d’ingestion accidentelle d’un anticoagulant très utilisé comme raticide car n’entraînant la mort du rongeur qu’au terme de plusieurs jours: de nature très méfiante vis-à-vis de nouveaux aliments, les rats ne sont donc pas alertés par la mort précoce d’un congénère.

2.6.3 Les complexes vitaminiques

Il existe sur le marché des complexes d’oligo-éléments et de vitamines, dont on conseille la consommation:

  • dans tous les états où l’organisme a des besoins en vitamines et minéraux accrus, par exemple en cas de grossesse, d’allaitement ou de convalescence (maladie, intervention chirurgicale, accident),
  • dans tous les cas réduisant les réserves vitaminiques et minérales (infections, maladies chroniques, régime alimentaire sévère, troubles de l’assimilation),
  • en cas de fatigue ou d’asthénie.

2.6.4 Besoins quotidiens en vitamines

A titre indicatif, le tableau suivant donne les quantités quotidiennes nécessaires de chaque vitamine en fonction de l’âge, du sexe et de l’état

vitamines

La nature pour traiter la dépression

3 tests permettent d’identifier la dépression et un ensemble de troubles des comportements et psychiatriques (dépression, maladie bipolaire, autisme, hyperactivité, schizophrénie) :

  • L’histamine
  • Les Krypto-pyrroles
  • Le rapport zinc/cuivre

A partir des résultats de ces tests, il est possible d’établir un diagnostic et de proposer un traitement composé de micro-nutriments (médecine orthomoléculaire).

Désormais, on peut éviter les neuroleptiques et les psychotropes dont on connaît les dégâts collatéraux et leur inefficacité.

Parallèlement à ces tests, il est conseillé de vérifier dans le cas de l’autisme, schizophrénie, l’hyperactivité, l’absence d’intolérances alimentaires (gluten) et de métaux lourds.

Pour rappel, la majorité des vaccins contient de l’aluminium.

APPROCHE ORTHOMOLECULAIRE DE LA DEPRESSION ET DES TROUBLES DE L’HUMEUR ET DU COMPORTEMENT

ASPECTS BIOLOGIQUES
LA METHIONINE

La méthionine est un acide aminé essentiel apporté par l’alimentation. En présence d’ATP (Adénosine triphosphate) et de magnésium, elle est convertie en sa forme active la S Adénosyl — Méthionine (SAMe) qui est le donneur universel du groupe méthyl (-CH3) à une centaine de réactions biochimiques de notre organisme.

La méthylation de l’ADN contribue au maintien de son intégrité, à l’expression des gènes et à la réparation des erreurs de réplication.

La méthylation est une opération d’extrême importance à de nombreux niveaux : synthèse de neurotransmetteurs, métabolisme des phospholipides gouvernant la qualité des membranes cellulaires et la réception des messages, mise en sommeil des parties non exprimées du génome. Un déficit en méthionine chez l’animal entraîne une augmentation de la tumorigenèse.

Toutefois, la méthionine, un acide aminé soufré essentiel, est en tant que précurseur de la cystéine et de la taurine, en demande très importante. Elle est, comme tous les acides aminés soufrés, une cible privilégiée des destructions oxydatives.

La méthionine peut donc être, avec les vitamines B, un facteur limitant des réactions de méthylation indispensables au fonctionnement cérébral.

SOLUTION – Aliments riches en méthionine : Viande, œuf, noix, maïs, riz, céréales en général.

LA MÉTHYLATION, PROCESSUS ESSENTIEL À LA VIE

Comme l’oxydation, la méthylation est un processus biochimique physiologique qui donne lieu au transfert d’un groupe méthyl — composé d’un atome de carbone et de trois atomes d’hydrogène (CH3) — d’une molécule à une autre molécule.

Pour comprendre la méthylation, il faut la comparer à la bougie d’allumage d’une voiture. C’est en effet la méthylation qui est la toute première étincelle qui permet de donner lieu à plus d’ une centaine de réactions biochimiques au sein de notre organisme, autrement dit, sans elle, tout s’arrête ou plutôt rien ne démarre.

On peut affirmer que la méthylation intervient dans la réparation de l’ADN et joue donc un rôle dans la capacité de l’organisme à réparer les cellules endommagées avant qu’elles ne deviennent cancéreuses. Toutes les catégories de molécules font l’objet de méthylation, ainsi la méthylation des protéines est essentielle à la communication entre les cellules par l’activation des récepteurs membranaires, tandis que celle des phospholipides (acides gras des membranes cellulaires) permet de maintenir la flexibilité et la perméabilité de ces membranes, qualités indispensables aux échanges entre les cellules La méthylation est également nécessaire à la fabrication de notre plus important antioxydant, le glutathion. Elle est à l’origine de la fabrication de l’adrénaline à partir de la norépinéphrine et de la mélatonine elle-même à partir de la sérotonine, régulant ainsi en grande partie l’activité cérébrale, influençant le sommeil et intervenant positivement dans les processus mentaux.

Outre le cerveau, le foie aussi utilise la méthylation pour effectuer son rôle de détoxification au sein de l’organisme.

Le défaut de méthylation accélère le processus du vieillissement, augmente le risque de cancers et de maladies cardiovasculaires.

La méthylation est aussi essentielle pour le fonctionnement du foie : synthèse des protéines, des enzymes de détoxification et des substances antioxydantes : glutathion, L – Carnitine, Co enzymes Q10.

La méthylation est un processus vital pour le fonctionnement du cerveau, elle assure :

  • Synthèse des neurotransmetteurs et de la myéline.
  • Synthèse des phospholipides des membranes neuronales dont dépend leur flexibilité, la qualité des récepteurs membranaires et des canaux ioniques.
  • Propagation et vitesse de l’influx nerveux.
  • Communication entre les neurones et l’acheminement de l’information.
INSUFFISANCE DE MÉTHYLATION :

De même que pour l’oxydation, il est difficile de mesurer la capacité de méthylation d’un individu. Cependant, les effets de la sous-méthylation peuvent être observés par le vieillissement prématuré, l’apparition de cancer, de maladies cardio-vasculaires, des affections hépatiques et de la dépression et autres troubles de l’humeur et du comportement.

De même que le corps peut être carencé en antioxydants, il peut devenir méthylo épuisé.
Toutes les réactions de méthylation dans l’organisme exigent la présence d’une molécule, la S-adenosylméthionine (SAMe). Cette molécule est fabriquée dans le corps à partir de la méthionine et de l’ATP (intermédiaire énergétique qui est produit par la cellule).

Dès lors que le SAMe est la substance de méthylation par excellence, tout ce qui épuise le SAMe abaisse la méthylation. Tout ce qui entrave la synthèse de l’ATP (par exemple l’alcool) épuisera le SAMe. Le manque de vitamines B6, B12 et d’acide folique (B9) l’épuisera également.

Le SAMe a fait l’objet de très nombreuses études cliniques qui ont démontré son efficacité pour traiter la dépression même sévère, et chez les patients qui n’avaient pas obtenu de résultats avec des antidépresseurs classiques. Ces études ont aussi permis d’expliquer le mode d’action du SAMe qui permet d’augmenter les niveaux de certaines hormones cérébrales, les neurotransmetteurs comme la noradrénaline (stimulant naturel), la dopamine (responsable du sentiment de bien-être) et la sérotonine (calmant naturel).

Le SAMe est indispensable pour convertir la sérotonine en mélatonine. Or la transformation de la mélatonine durant la nuit dépend de la synthèse du SAMe durant la journée.

Il existe un rythme circadien (journalier) et un équilibre physiologique inversement proportionnel entre le SAMe et la mélatonine. Ainsi normalement pendant la nuit, les niveaux de mélatonine augmentent et les niveaux de SAMe restent bas. Par contre, pendant la journée, quand les niveaux de mélatonine chutent, les niveaux de SAMe grimpent. S’il y a déficience de la synthèse de SAMe durant la journée, il y aura insuffisance de synthèse de mélatonine pendant la nuit. Or, on connaît le rôle capital de la mélatonine qui régule et contrôle notre horloge biologique. Elle améliore le sommeil, stimule le système immunitaire et protège le système nerveux central.

Le SAMe augmente la production du glutathion, qui joue un rôle majeur au niveau des processus de détoxification hépatique. Il peut être utilisé pour traiter des affections hépatiques graves comme les hépatites et la cirrhose. Au même titre que la silymarine, son action hépatoprotectrice en fait un complément nutritionnel de choix pour les consommateurs d’alcool ou de produits chimiques.
Lorsqu’un produit affecte et influence des processus du corps aussi fondamentaux que l’oxydation ou la méthylation, il est aisé de comprendre qu’il peut avoir des effets sur toutes les cellules à différents niveaux et sur différents organes.

L’amélioration des symptômes intervient normalement en moins de 15 jours. Il est bien souvent nécessaire d’associer le SAMe à d’autres compléments nutritionnels pour traiter certaines pathologies. Un autre point à prendre en considération est la durée du traitement. N’oublions pas que le SAMe est un traitement de fond et de terrain, et qu’il ne faut donc pas interrompre son utilisation avant d’avoir obtenu une amélioration complète. Cela ne pose aucun problème puisque le SAMe ne présente aucun risque d’accoutumance, ni aucun effet secondaire.

Le défaut de méthylation est lié aussi à des facteurs génétiques, nutritionnels, hormonaux, psycho-sociaux et environnementaux (produits toxiques, métaux lourds, allergènes, perturbateurs endocriniens) isolés ou associés.

La dysméthylation du cerveau (hypo ou hyper méthylation) peut entraîner un trouble de l’humeur et du comportement, la dépression, les troubles de déficit de l’attention, l’addiction, l’autisme, les troubles psychiatriques et le déclin cognitif.

1/ HISTAMINE

L’histamine est un neurorégulateur. Il assure un rétro-contrôle négatif sur la libération des neurotransmetteurs au niveau des synapses.

Le dosage de l’histamine sanguine permet d’identifier un défaut de méthylation. En effet, dans les conditions physiologiques, l’histamine est convertie en méthyl-histamine. En cas d’hypo méthylation le taux sanguin de l’histamine reste élevé, à l’inverse en cas d’hyper méthylation le taux est diminué.
Les valeurs optimales de l’histamine sont de 400 — 800 ng/l.

Lorsque l’histamine est élevée (histadélie) la libération des neurotransmetteurs est freinée et leur taux diminué. Lorsqu’elle est basse (hystapénie) la libération des neurotransmetteurs est accélérée et leur taux augmenté.

L’hypométhylation se corrige essentiellement par l’apport en SAMe, le donneur universel du groupe méthyl.

SOLUTION – L’hyperméthylation se corrige principalement par l’apport en vitamines du groupe B (B3, B6, B9, B12) en activant les enzymes de déméthylation.

2/ RAPPORT CUIVRE/ZINC

Le cuivre participe en tant que cofacteur à un certain nombre de réactions, dont l’une contribue à la lutte contre les radicaux libres. En effet, le cuivre est le coenzyme essentiel de la superoxyde-dismutase cytosolique (SOD Cu-Zn), qui transforme l’anion superoxyde en eau oxygénée (H202).

Cette eau oxygénée doit elle-même être neutralisée, soit par la glutathion-peroxydase à sélénium (GPX Se), soit par la catalase. Si l’eau oxygénée n’est pas neutralisée, elle peut réagir avec le cuivre et produire l’hyperagressif radical hydroxyle (OH°).

Le Cuivre par ses propriétés pro-oxydantes risque d’entraîner une inactivation de la sérotonine.
Associer du cuivre avec soit du zinc, soit de la vitamine B2, soit des antioxydants (vitamines C ou E, caroténoïdes, flavonoïdes, groupes thiols) est totalement inacceptable.

Le Cuivre, comme le manganèse doivent, de toute manière, n’être administrés que lorsque des déficits sont documentés.

Le maintien d’un rapport Cu / Zn inférieur à 1,2 est souhaitable pour le bon fonctionnement du cerveau.

L’excès de cuivre est corrigé par un apport en Zinc, Manganèse et en Molybdène.

Le zinc est indispensable au bon fonctionnement du programme contenu dans les gènes. En l’absence de zinc, toute croissance cellulaire est arrêtée.

En cas de déficit, même léger, de nombreuses fonctions dépendant de la multiplication cellulaire peuvent être perturbées: fertilité, développement de l’embryon, maturation du fœtus y compris cérébrale, croissance de l’enfant, développement intellectuel, immunité, cicatrisation de la peau, maintenance de la trame osseuse.

3/ LES KRYPTOPYRROLES

Les kryptopyrroles sont des métabolites issus d’une anomalie dans la synthèse de l’hème d’origine génétique ou acquise : toxiques de l’environnement (métaux lourds, benzène, xénobiotiques, alcool…) surproduction d’espèces radicalaires, agents infectieux (maladie de Lyme)…

Les kryptopyrroles produits en excès captent le zinc et la forme active de la vitamine B6 (Pyridoxyl 5 Phosphate ou P5P) entraînant une déplétion de l’organisme en ces nutriments essentiels pour la synthèse des neurotransmetteurs.

La correction des déficits en vitamine B6 et Zinc aboutit à une diminution de la kryptopyrrolurie et à une amélioration des symptômes.

Les valeurs usuelles sont inférieures à 200 ug/l.

La correction des anomalies biochimiques doit être adaptée aux besoins de chacun. Les doses optimales peuvent varier selon les individus et doivent être adaptées en fonction de l’évolution de l’état du patient.

Un individu peut appartenir à plus d’un biotype (hystadélie + pyrrolurie) par exemple et aura besoin d’une combinaison de supplémentation.

Dans les cas chroniques, l’amélioration se fait progressivement et nécessite des semaines voire des mois de surveillance en consultation.

SOLUTION – TRAITEMENT

L’extrait de Millepertuis ayant comme principe actif l’hypéricine inhibe la recapture des neurotransmetteurs au même titre que les antidépresseurs de synthèse tout en étant mieux toléré.

Le Millepertuis est une plante qui a la réputation d’égayer l’humeur et d’exalter l’esprit. C’est le tonique et restaurateur nerveux idéal. De nombreuses études cliniques rigoureuses, dont une impliquant plus de 1.500 personnes, ont démontré que 65 à 80% des personnes dépressives améliorent leur état en prenant du Millepertuis, ce qui constitue un résultat aussi significatif que s’il s’agissait d’un traitement chimique conventionnel, et cela sans présenter d’effets secondaires négatifs.

Le Millepertuis et les antidépresseurs « naturels » sont surtout efficaces en cas d’hypométhylation avec une histamine élevée (histadélie) supérieure à 800 ng/l du fait que les neurotransmetteurs sont faibles.

La Taurine est un dérivé d’acide aminé soufré, la cystéine. Elle réduit la quantité d’adrénaline sécrétée par les glandes surrénales et la quantité de noradrénaline sécrétée par le système nerveux central soumis à un stress. Elle peut être assimilée à un neuromodulateur dont l’activité est comparable à celle du GABA, inhibiteur du système nerveux. Elle inhibe le système dopaminergique central, contribuant ainsi à des régulations telles que la prise alimentaire, le sommeil ou la mémoire. La taurine réduit donc la vulnérabilité au stress et protège de ses conséquences. De plus, la taurine possède une activité anti-convulsivante et atténue les tremblements dus à la fatigue.
La Tyrosine est un précurseur de deux neurotransmetteurs cérébraux, la dopamine et la noradrénaline qui interviennent dans l’initiative et la recherche du plaisir. Des études suggèrent que la Tyrosine pourrait aider 70 % des personnes souffrant de dépression.

Le Sélénium

Dans une étude en double aveugle, des sujets consommant du sélénium ont remarqué une amélioration de leurs symptômes dépressifs après une supplémentation avec 100 mcg par jour de ce minéral.

AU TOTAL : Il reste à ramener à l’équilibre métabolique certains dysfonctionnements de la biochimie du cerveau (défaut de méthylation, pyrrolurie, rapport Cu/Zn élevé, intolérances alimentaires et dysbiose intestinale, carence en oméga 3, surexposition aux métaux lourds) contribue à maintenir la santé mentale et physique et à l’épanouissement individuel.

TABLEAU DE LA MARCHE A SUIVRE :

Histamine (histadélie) Histamine (histapénie) Pyrrolurie Rapport Cuivre / Zinc
SAMe Méthionine Calcium / Magnésium Complexe Vitamine B Niacinamide B3

Zinc / Manganèse (5/1)

B6 (matin) P5P

Zinc (soir)

Zinc (soir)

Manganèse (pas si histamine)

Molybdène

Magnésium

au besoin :

Antioxydants

Co-enzyme Q10

Tryptophane Millepertuis

Tyrosine

Sélénium

Lyprinol

(super omega3)

au besoin :

Antioxydants Omega3

L. glutamine (précurseur du GABA)

au besoin :

Vitamine C, E

Huile d’Onagre

au besoin :

Vitamine C, E, B6, B8

Sources alimentaires des Vitamines

Vitamine A

La vitamine A (rétinol), directement utilisable, se trouve dans les produits animaux.
La provitamine A (précurseur de la vitamine A) se trouve surtout dans les végétaux de couleur orange, jaune et verte.

Principales sources animales
• Poissons gras
• Abats
• Lait, crème
• Beurre
• Jaune d’œuf
• Fromages

Principales sources végétales
• Agrumes
• Carottes
• Potiron
• Abricot
• Mangue
• Melon
• Chou
• Épinards, cresson, mâche, salades sauvages
• Poivrons
• Persil

Vitamine du groupe B

Principales sources végétales
• Farines et céréales complètes
• Germes de céréales
• Légumes secs
• Riz complet
• Certains légumes frais, notamment les légumes frais à feuilles vert sombre qui sont riches en vitamine B9 (cresson, épinard, chou vert, mâche et autres salades)
• Certains fruits secs

Principales sources animales
• Poissons, viandes, abats (foie, rognons) riches en vitamine B12
• Lait et produits laitiers
• Œufs
• Huîtres

Les carences en vitamines B1, B3, B6 et B9 sont assez fréquentes chez le sujet âgé.
Les carences en vitamines B6 et B9 s’observent chez les femmes sous pilule, les personnes sous traitements anticancéreux et sous certains médicaments (antibiotiques, neuroleptiques…).
Les carences en vitamine B9 (acide folique) s’observent chez les femmes enceintes.
Les régimes végétariens stricts favorisent les carences en vitamine B12 (risque d’anémie).
L’alcoolisme favorise les déficiences en vitamines B1, B6 et B12.
Les carences en vitamines B5 et B8 peuvent provoquer chutes de cheveux, altérations des ongles.

Vitamine C (acide ascorbique)

On la trouve surtout en grande quantité dans les fruits et légumes, notamment les fruits acides et les parties les plus vertes des feuilles de légumes.

Principales sources
• Fruits :
– agrumes (oranges, citrons, mandarines) ;
– fruits rouges (cassis, fraises, groseilles) ;
– kiwi, papayes, goyaves.
• Légumes frais : poivrons, cresson, épinards, choux, tomates, pommes de terre nouvelles, oignons, brocolis
• Fines herbes (persil, ciboulette, oseille, ciboule)

La vitamine C favorise l’absorption du fer fourni par les végétaux : un jus d’orange frais peut multiplier par trois l’absorption du fer contenu dans les céréales du petit-déjeuner.

Vitamine D (calciférol)

On la trouve surtout dans les produits animaux.

Principales sources
• Poissons gras des mers froides (saumon, flétan, hareng, sardines, thon…)
• Jaune d’œuf
• Abats (foie)
• Beurre
• Produits laitiers

La majeure partie de la vitamine D étant synthétisée par la peau sous l’action des ultraviolets du soleil, les risques de carence concernent surtout :
– les personnes âgées qui sortent peu ;
– les personnes à peau très foncée (la pigmentation de la peau réduit la pénétration des ultraviolets) ;
– le nourrisson et le petit enfant, chez lesquels une supplémentation est systématique pour une bonne croissance.

Vitamine E (tocophérol)

Principales sources végétales
• Huiles et margarines (tournesol, maïs, pépins de raisins)
• Germes de blé
• Fruits oléagineux (amandes, noisettes)
• Légumes verts
• Certains légumes (fenouil, asperges, salsifis)
La carence vraie en vitamine E est exceptionnelle chez l’adulte.

Vitamine K (phylloquinone)

On la trouve surtout dans certains produits animaux.

Principales sources animales
• Abats
• Beurre
• Jaune d’œuf
• Fromages

Principales sources végétales
• Famille des choux (chou-fleur, choux de Bruxelles, chou rouge, choucroute, brocolis)
• Épinards
• Asperges
• Soja
• Tomate

Les carences sont exceptionnelles.
Les personnes sous traitement anticoagulant (antivitamines K) doivent éviter les aliments les plus riches en vitamine K qui interfèrent avec leur traitement.

Sources alimentaires des Oligo-élements

Oligoéléments

Une alimentation équilibrée et variée apporte normalement les quantités de minéraux et oligoéléments nécessaires à l’organisme. Ce qui permet d’assurer les apports quotidiens nécessaires aux différentes fonctions de l’organisme et de compenser les pertes.
Ces besoins sont accrus chez les sportifs, en cas d’alimentation déséquilibrée ou dans le cadre de régimes amaigrissants trop restrictifs.

Voici une liste (non exhaustive) des principaux aliments où l’on peut trouver les oligoéléments nécessaires à l’organisme :

Bore

Le bore est un oligo-élément qui intervient dans tout l’organisme ! Il participe à l’utilisation des sucres et des graisses. Il participe à la formation des os, à la fabrication des globules rouges et des cellules du système immunitaire, il agit sur les oestrogènes… La carence en bore augmente théoriquement les risques d’ostéoporose.

Les aliments riches en bore sont les fruits et légumes, ainsi que les céréales. Comme pour le sélénium, leur teneur dépend de la richesse du sol en bore. L’eau de boisson peut également en contenir.

Exemple de fruits et légumes riches en bore, en mg pour 100 g

Champignon cultivé : 5 mg
Radis : 2,1 mg
Betterave rouge : 2,1 mg
Raisin sec : 1,2 mg

Chrome

• Levure de bière
• Germe de blé
• Foie
• Champignons
• Céréales complètes
• Pommes
• Prunes
• Jaune d’œuf
• Gruyère
• Chocolat
• Huîtres
• Noix
• Thé noir
• Épices

Cuivre

• Abats
• Foie
• Huîtres, coquillages et crustacés
• Légumes secs
• Céréales complètes
• Fruits secs et graines oléagineuses
• Chocolat

Fer

• Jaune d’œuf
• Abats
• Foie
• Boudin noir
• Bœuf
• Chocolat, cacao
• Légumes secs (lentilles)
• Fruits secs
• Persil

Fluor

• Sels fluorés
• Poissons et fruits de mer
• Céréales complètes
• Légumes frais
• Thé
• Certaines eaux minérales (type Quézac)

Iode

• Crustacés, huîtres
• Poissons
• Algues
• Ail
• Produits laitiers
• Navets
• Oignons
• Sel de table iodé

Manganèse

• Céréales au son
• Pain complet
• Café
• Légumes verts
• Légumes secs
• Soja, tofu
• Thé
• Fruits oléagineux

Molybdène

• Foie
• Céréales complètes
• Germes de blé
• Légumes secs
• Légumes verts
• Viande
• Produits laitiers

Sélénium

• Fruits secs
• Céréales complètes
• Volaille
• Gibier
• Abats (rognons)
• Viande rouge
• Charcuterie
• Poissons, fruits de mer
• Ail
• Germe de blé
• Levure de bière
• Lait
• Fromages
• Légumes secs

Soufre

• Fromage
• Œufs
• Viandes
• Lait
• Crucifères (famille des choux)
• Légumes (poireau, navet)
• Ail
• Oignon

Zinc

• Huîtres, coquillages (moules, noix de St Jacques)
• Poisson
• Foie
• Jaune d’œuf
• Pain complet
• Germe de blé
• Céréales complètes
• Noix, noisettes
• Soja
• Volaille (poulet, dinde)
• Viandes (veau, mouton)
• Produits laitiers

Sources alimentaires des Minéraux

Sels minéraux

Voici une liste (non exhaustive) des principaux aliments où l’on peut trouver les minéraux nécessaires à l’organisme :

Azote

L’azote est un sel minéral est indispensable pour la production des enzymes nécessaires à la croissance et à la reproduction.

Les protéines animales sont les meilleures sources d’azote. Ainsi le lait et les produits laitiers, les œufs, la viande, le poisson et les fruits de mers sont les têtes de liste. Après eux, on retrouve le soja et les autres légumineuses telles que le haricot, le niébé, les lentilles etc. Les légumes feuilles constituent les légumes les plus riches en azote organique. Les oléagineux, à l’instar de l’arachide contiennent aussi des quantités appréciables d’azote.

Calcium

• Lait et produits laitiers principalement
• Fromages (parmesan, gruyère)
• Sardines
• Huitres
• Soja
• Eaux minérales riches en calcium (type Contrex, Hépar, Vittel)

Chlore

• Sel essentiellement (chlorure de sodium)

Magnésium

• Légumes verts
• Légumes secs
• Soja, tofu
• Maïs
• Céréales complètes
• Riz complet
• Sarrasin
• Légumes secs
• Chocolat noir, cacao noir
• Amandes, noix et cacahuètes
• Produits laitiers
• Bigorneaux, crevettes
• Eaux riches en magnésium (type Hépar, Contrex)

Potassium

• Bananes
• Fruits secs (abricots, bananes sèches)
• Pommes de terre
• Céréales complètes
• Légumes (pois chiche, choux, lentilles)
• Chocolat
• Sardines

Phosphore

• Laitages
• Fruits oléagineux
• Céréales complètes
• Poisson, fruits de mer

Sodium

• Sel de table
• Condiments
• Charcuteries
• Fromages
• Anchois
• Aliments salés (chips, frites, biscuits apéritifs, fruits secs salés, plats cuisinés, produits céréaliers…)

Micro & Macro-éléments

On distingue ainsi selon leur concentration :

  • les macro-éléments (entre 30 à 1300 g pour un corps humain de 70 Kg)
  • les micro-éléments (entre 1 à 10 g pour un corps humain de 70 Kg)
  • les oligo-éléments (<1 mg/Kg)

Ils jouent un rôle de catalyseur ou de régulateur, par exemple d’activateurs enzymatiques.

Micro-éléments

  • Brome (Br)
  • Iode (I)
  • Fer (Fe)
  • Fluor (F)
  • Zinc (Zn)

Oligo et Macro-éléments

Ensemble des éléments nécessaires au corps :

H He
Li Be B C N O F Ne
Na Mg Al Si P S Cl Ar
K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Cs Ba La * Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
Fr Ra Ac ** Rf Db Sg Bh Hs Mt Ds Rg
* Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
** Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No Lr
Les 4 éléments organiques Autres macro-éléments Oligo-éléments Éléments omniprésents
mais sans fonction vitale

H (Hydrogène), He (Hélium), Li (Lithium), Be (Béryllium), B (Bore), C (Carbone), N (Azote), O (Oxygène), F (Fluor), Ne (Néon), Na (Sodium), Mg (Magnésium), Al (Aluminium), Si (Silicium), P (Phosphore), S (Soufre), Cl (Chlore), Ar (Argon), K (Potassium), Ca (Cadmium), Sc (Scandium), Ti (Titane), V (Vanadium), Cr (Chrome), Mn (Manganèse), Fe (Fer), Co (Cobalt), Ni (Nickel), Cu (Cuivre), Zn (Zinc), Ga (Gadolium), Ge (Germanium), As (Arsenic), Se (Sélénium), Br (Brome), Kr (Krypton), Rb (Rubidium), Sr (Strontium), Y (Yttrium), Zr (Zirconium), Nb (Niobium), Mo (Molybdène), Tc (Technétium), Ru (Ruthénium), Rh (Rhodium), Pd (Palladium), Ag (Argon), Cd (Cadmium), In (Indium), Sn (Etain), Sb (Antimoine), Te (Tellure), I (Iode), Xe (Xénon), Cs (Césium), Ba (Baryum), La (Lanthane), Hf (Hafnium), Ta (Tantale), W (Tungstène), Re (Rhénium), Os (Osmium), Ir (Iridium), Pt (Platine), Au (Or), Hg (Mercure), Tl (Thallium), Pb (Plomb), Bi (Bismuth), Po (Polonium), At (Astate), Rn (Radon), Fr (Francium), Ra (Radium), Ac (Actimium), Rf (Rutherfordium), Db (Dubnium), Sg (Seaborgium), Bh (Bohrium), Hs (Hassium), Mt (Meitnerium), Ds (Darmstadtium), Rg (Roentgenium), Ce (Cérium), Pr (Praséodyme), Nd (Néodyme), Pm (Prométhium), Sm (Samarium), Eu (Europium), Gd (Gadolinium), Tb (Terbium), Dy (Dysprosium), Ho (Holmium), Er (Erbium), Tm (Thulium), Yb (Ytterbium), Lu (Lutécium), Th (Thorium), Pa (Protactinium), U (Uranium), Np (Neptunium), Pu (Plutonium), Am (Américium), Cm (Curium), Bk (Berkélium), Cf (Californium), Es (Einsteinium), Fm (Fermium), Md (Mendélévium), No (Nobélium), Lr (Lawrencium)

Liste des Macro-éléments

Pour un homme adulte de 70 kg, en grammes :
Rang Élément chimique % mol Masse Besoins journaliers
1 Oxygène (O) 61,43 2 700 43 000
2 Carbone (C) 22,86 1 300 16 000 300
3 Hydrogène (H) 10 6 900 7 000
4 Azote (7N) 2,57 129 1 800 5
5 Calcium (Ca) 1,43 25 1 000 1
6 Phosphore (P) 1,11 25 780 0,8
7 Potassium (K) 0,2 3,6 140 2
8 Soufre (16S) 0,2 4,4 140
9 Sodium (11Na) 0,16 4,3 100 1
10 Chlore (17Cl) 0,14 2,7 95
11 Magnésium (Mg) 0,03 0,78 19 0,4
Total Macro-éléments 100 4 884,78 70 074

 

Nutriments essentiels

Un nutriment indispensable est un nutriment essentiel qui ne peut pas être synthétisé par l’organisme en quantité suffisante pour couvrir son utilisation métabolique et assurer ainsi le bon fonctionnement.

Micronutrition et santé

La micronutrition trouve toute son application dans plusieurs spécialités médicales :

  • en cardiologie dans la prévention des maladies cardiovasculaires qui sont la1re cause de mortalité dans nos pays industrialisés ;
  • en rhumatologie dans la prévention et le traitement de pathologies dégénératives ;
  • dans les maladies du tube digestif (syndrome du colon irritable, malabsorption, pathologie inflammatoire, leaky-gut syndrome (intestin perméable) ;
  • dans les maladies auto-immunes (diabète, dysthyroïdie) ;
  • dans la prévention du vieillissement en luttant contre l’attaque des radicaux libres ;
  • ainsi qu’en médecine générale dans la prise en charge des états de fatigue chronique, troubles du sommeil, de l’humeur, douleurs diffuses, baisse de l’immunité…

De nombreuses études ont en effet montré qu’une alimentation riche en micronutriments contribue à diminuer les risques de cancers, maladies cardio-vasculaires (infarctus, accident vasculaire cérébral), maladies inflammatoires, métaboliques (obésité, diabète, dyslipémie), ostéoporose, et dégénératives, maladies d’Alzheimer, Parkinson, et autres…).

Acides gras indispensables :

  • Acide linoléique (acide gras oméga-6 avec la plus courte chaîne d’atomes de carbone)
  • Acide α-linolénique (acide gras oméga-3 avec la plus courte chaîne d’atomes de carbone)

Acides aminés indispensables (qui font partie des protéines) :

  • Isoleucine
  • Leucine
  • Lysine
  • Méthionine
  • Phénylalanine
  • Thréonine
  • Tryptophane
  • Valine

Acides aminés indispensables pour les enfants :

  • Histidine

Vitamines :

  • B1 Thiamine
  • B2 Riboflavine
  • B3 Niacine, vitamine PP
  • B5 Acide pantothénique
  • B6 pyridoxine, pyridoxamine, ou pyridoxal
  • B8 Biotine (H)
  • B9 Acide Folique
  • B12 cyanocobalamine, aussi nommée cobalamine
  • C acide ascorbique ou ascorbate, par exemple ascorbate de sodium
  • A (rétinol)
  • D cholécalciférol
  • E les substances nommées tocophérols
  • K

Minéraux alimentaires :

  • Sodium (Na)
  • Potassium (K)
  • Magnésium (Mg)
  • Calcium (Ca)
  • Chrome (Cr)
  • Molybdène (Mo)
  • Manganèse (Mn)
  • Fer (Fe)
  • Cobalt (Co)
  • Cuivre (Cu)
  • Zinc (Zn)
  • Phosphore (P)
  • Soufre (S)
  • Sélénium (Se)
  • Iode (I)
  • Fluor (F)

Minéraux alimentaires en très faibles quantités (“oligo-éléments”) :

  • Vanadium (V)
  • Nickel (Ni)
  • Bore (B)
  • Silicium (Si)

Vitamines

Vitamines hydrosolubles

Vitamine Molécule Rôle Conséquence de la carence
Vitamine B1 Thiamine, ou aneurine
  • métabolisme des glucides
  • polynévrites
  • œdèmes
  • myocardites
  • béribéri
Vitamine B2 Riboflavine
  • métabolisme des protides, des lipides et des glucides
  • synthèse des flavines
  • lésions des lèvres et des muqueuses buccales,
  • lésions de la langue
  • lésions des yeux
Vitamine B3 (ou PP) Nicotinamide
  • métabolisme des glucides, lipides et protéines
  • anti-pellagreuse
  • maladie du cuir chevelu
  • pellagre
Vitamine B5 Acide pantothénique
  • métabolisme des glucides, lipides et protéines
  • synthèse de certaines hormones
  • lésions cutanées
  • arrêt de la croissance
Vitamine B6 Pyridoxine
  • métabolisme des lipides et des acides aminés
  • synthèse de la vitamine B3
  • Lésions cutanées
  • troubles neurologiques (convulsions)
  • polynévrites
Vitamine B8 (ou H) Biotine
  • métabolisme des acides gras, glucides et acides aminés
  • synthèse des vitamines B9 et B12
  • troubles digestifs
  • ataxie
  • signes cutanés

 

Vitamine B9 Acide folique
  • synthèse des purines, pyrimidines et acides aminés
  • méthylation de l’ADN, de l’ARN et des protéines
  • troubles digestifs
  • troubles neurologiques
  • asthénie

 

Vitamine B12 Cyanocobalamine
  • métabolisme des acides nucléiques
  • synthèse de la méthionine
  • anti-anémique (rôle important dans l’hématopoïèse)
  • anémie de Biermer
  • glossite
  • douleurs neurologiques
Vitamine C Acide ascorbique
  • synthèse du collagène
  • synthèse des globules rouges
  • anti-scorbutique
  • stimulation des défenses naturelles et immunitaires
  • Antioxydant
  • scorbut
  • poly-infections et septicémies
  • Maladies cardio-vasculaires et hypertension

Vitamines liposolubles

Vitamine Nom Rôle Conséquence de la carence
Vitamine A Rétinol
  • favorise la croissance
  • améliore la vision (antixérophtalmique)
  • manque de croissance
  • altération des épithéliums
  • cécité
  • héméralopie
Vitamine D Calcitriol (1,25-dihydroxycholécalciférol)
  • antirachitisme
  • favorise l’absorption du calcium et du phosphore
  • rachitisme
  • ostéomalacie
  • hypoparathyroïdie
Vitamine E Tocophérols
Tocotriénols
  • antioxydant, surtout de la vitamine A
  • antistérilité
  • stérilité
  • anémie hémolytique du nouveau-né
Vitamine K1 Phylloquinone
  • antihémorragique (coagulation sanguine)
  • fixation du calcium par les os
  • hémorragie par avitaminose K
Vitamine K2 Ménaquinone

Ex-vitamines

ex-Vitamine Nom Rôle Conséquence de la carence Usage médical
ex-vitamine B10 Acide para-amino-benzoique
(PABA)
  • synthèse de la vitamine B9
  • assimilation de la vitamine B5
  • maux de tête répétitifs
  • constipation
  • irritabilité
  • fatigue
  • vitiligo
  • eczéma (syndrome) sec
  • psoriasis
  • peaux sensibles aux rayons solaires
  • dyspnée
  • asthénie
  • cheveux gris (canitie)
  • calvitie

 

ex-vitamine B11 Carnitine
  • effet possible sur le diabète de type II
  • améliore la qualité du sperme
  • antioxydant
  • effet positif sur la masse osseuse
ex-vitamine B13 Acide orotique
  • goutte
  • hyperuricémie

 

ex-vitamine B15 Acide pangamique
  • aucun rôle biologique connu.
  • aucun trouble connu.
  • aucun usage médical autre qu’en
    médecine non conventionnelle.
  • effets mutagènes suspectés.

 

ex-vitamine B16 diméthylglycine
ex-vitamine B17 Laétrile ou amygdaline
  • effet anti-cancéreux (controversé)
  • ralentit le vieillissement
  • synthèse de l’hémoglobine
  • métabolisme des acides gras et aminés
  • métabolisme des vitamines du groupe B
  • asthénie
  • peau sèche
  • insomnie
  • douleurs musculaires
  • manque d’appétit

Les acides gras oméga-3 avaient été initialement considérés comme des vitamines (F) mais ne sont plus classés dans cette catégorie aujourd’hui en médecine car la quantité d’apports journaliers nécessaire – entre 2 et 3 grammes par jour en moyenne pour l’adulte – les rend plutôt éligible comme éléments ordinaires de l’alimentation. Le terme de vitamine F reste utilisé sur l’Internet en 2015 à des fins commerciales. Il faut prendre garde à ne jamais consommer d’oméga-3 ayant dépassé leur date de péremption, car ils se dégradent en éléments présumés carcinogènes.

Besoins en vitamines

Ils sont difficiles à établir car ils varient avec l’âge, la taille, le sexe, l’activité musculaire. Ils augmentent pendant la croissance, pendant les maladies et les états fébriles, et en ce qui concerne les femmes, pendant la grossesse et l’allaitement.

Certains spécialistes et chercheurs ont établi ce qu’ils appellent l’Apport optimal journalier (AOJ). Ces valeurs sont plus élevées et ont un effet préventif sur certaines maladies. Ces valeurs ne concernent pas les femmes enceintes, pendant l’allaitement ou les personnes prenant des médicaments.

Besoins en vitamines moyens pour un adulte de 70 kg
(1 µg = un millionième de gramme).
Vitamine Nom ou rôle AJR AOJ
Vitamine C acide ascorbique 80 mg 1000 mg
Vitamine B3 (PP) nicotinamide 18 mg 190 mg
Vitamine B5 acide pantothénique 6 mg 400 mg
Vitamine B6 pyridoxine 2 mg 10-20 mg
Vitamine B2 riboflavine 1,6 mg 50 mg
Vitamine B1 thiamine 1,4 mg 50 mg
Vitamine B9 acide folique 200 µg 800 µg
Vitamine B8 (H) biotine 150 µg N.D.
Vitamine B12 cyanocobalamine 1 µg 100 – 1000 µg
Vitamine D calciférol (antirachitique) 5 µg 400-1500 UI sauf si exposition au soleil de 20 minutes
Vitamine E tocophérol (antioxydant) 15 UI 300-400 UI
Vitamine A rétinol (antixérophtalmique) 800 µg 5000 UI
Vitamine K phylloquinone et ménaquinone (antihémorragique) 100 µg 80 µg

Doses de sécurité

Les états ont publié des recommandations sur les doses quotidiennes à ne pas dépasser, afin d’assurer la sécurité des consommateurs.

Doses de sécurité dans différents pays
(1 µg = un millionième de gramme).
Vitamine UE France Royaume-Uni États-Unis
Vitamine C 1000 mg 1000 mg 1000 mg 1900 mg
Vitamine B1 Pas de limite Pas de limite 100 mg Pas de limite
Vitamine B2 Pas de limite Pas de limite 100 mg Pas de limite
Vitamine B3
(acide nicotinique)
Non établie 33 mg 17 mg 35 mg
Vitamine B3
(nicotinamide)
Non établie 33 mg 500 mg 35 mg
Vitamine B5 Pas de limite Pas de limite 200 mg Pas de limite
Vitamine B6 23 mg 5 mg 10 à 200 mg 98 mg
Vitamine B8 (H) Pas de limite Pas de limite 9800 µg Pas de limite
Vitamine B9 600 µg 600 µg 1000 µg 600 µg
Vitamine B12 Pas de limite Pas de limite 1 mg Pas de limite
Vitamine D Non établie 25 µg
(1000 UI)
25 µg
(1000 UI)
45 µg
(1800 UI)
Vitamine E Non établie 40 mg 727 mg 1000 mg
Vitamine A Non établie 3300 UI Non établie 7800 UI

Haricot vert

Légumineuse (papilianacée)

Indications
  • Convalescences, croissance, surmenage
  • Lithiase rénale
  • Oliguries
  • Albuminurie
  • Rhumatisme, goutte
  • Diabète
  • Carences

A. Brissemoret étudia les propriétés tonicardiaques de l’inosite contenue dans les fils du haricot vert. H. Leclerc prescrivait l’alcoolature à la dose de 70 à 120 gouttes par jour, en quatre fois, dans l’intervalle des cures digitaliques ou de strophantus.

Il y a quelques années, un laboratoire renommé z commercialisé un produit extrait du haricot vert ayant le pouvoir de s’opposer aux chutes de globules blancs si souvent rencontréees en pratique médicale (surtout après l’administration de certains produits toxiques).




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