Aux Vertus des Plantes
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Encyclopédie médicale

Cancer, résultat d’un PH acide et du manque d’oxygène

“Béchamp avait raison,
le microbe n’est rien, le terrain est tout.” Louis Pasteur

Dr Otto Heinrich Warburg, lauréat du prix Nobel de physiologie et médecine pour sa découverte de processus-clés de la respiration cellulaire et différents systèmes enzymatiques, a découvert que :

  • les cellules cancéreuses changent leur métabolisme pour passer à un métabolisme anaérobie et ne peuvent se développer dans un milieu riche en oxygène ;
  • une acidité trop importante du corps cause le cancer, signifiant que le pH est en-dessous du niveau normal de 7,365 – qui constitue un état “acide” :
  • Les tumeurs et cellules cancéreuses prospèrent dans un pH plus faible (à 6,0) à cause de la production d’acide lactique et d’une concentration élevé en CO²

acide-baseLes tissus cancéreux sont acides,
alors que les tissus sains sont alcalins.

L’eau se divise en ions H+ et OH+ :
s’il y a un excès d’H+, c’est acide,
s’il y a un excès d’OH+, alors c’est  alcalin.

 

Toutes les formes de cancer sont caractérisées par 2 conditions de base : l’acidose et l’hypoxie. Le manque d’oxygène et l’acidose sont les 2 faces d’une même pièce […]

 

Toutes les cellules normales ont un besoin absolue d’oxygène, mais les cellules cancéreuses peuvent vivre sans oxygène, c’est une règle sans exception.

Privez une cellule de 35 % de son oxygène pendant 48 heures et elle courra le risque de devenir cancéreuse.

En l’absence d’oxygène, le glucose fermente et devient acide lactique.

Quelques conseils
  • Manger plus de légumes pour donner de l’oxygène à l’organisme
  • Apport journalier en vitamine C : les piments, choux, le brocoli, la papaye, les fraises, les choux-fleurs, les ananas, les kiwis, les oranges et les citrons…
  • Apport journalier en vitamine E d’origine naturelle, qui a a une incidence sur la pression artérielle
  • Prise régulière de magnésium
  • Lutter contre l’hypoxie pour oxygéner au maximum le sang
  • L’eau de mer aurait des effets bénéfiques : ½ cuillère à café de sel de mer bio pour  4 litres d’eau – sauf si vous souffrez de tous types de problème de rein
  • Repas exempt de produits raffinés (sucres rapides, pain blanc, riz blanc, etc…), ni de sucre au maximum

 

Vertige

Au niveau médical, le vertige (étymologiquement vertigo vient du latin verso, versare : tourner) est un trouble affectant un sujet dans le contrôle de sa situation dans l’espace, ce qui occasionne une illusion de déplacement du sujet par rapport aux objets environnants ou des objets environnants par rapport au sujet. Cette illusion de mouvement peut se présenter sous différentes formes :

  • une sensation de rotation « comme dans un manège » ;
  • une sensation de déplacement du corps dans le plan vertical « comme dans un ascenseur » ;
  • une sensation d’instabilité, décrite comme un tangage « comme sur un bateau ».

Cependant, dans le langage courant, la définition de vertige s’est largement étendue, et beaucoup de personnes décrivent comme étant des vertiges d’autre causes d’étourdissements comme l’impression de tête légère, le déséquilibre, la désorientation, l’incoordination, la maladresse, la lipothymie, la syncope.

Classification

Le vertige est classé soit en vertige d’origine périphérique soit en vertige d’origine central selon l’emplacement du dysfonctionnement de la voie vestibulaire3.

Le vertige causé par des problèmes au niveau de l’oreille interne ou du système vestibulaire, composé des canaux semi-circulaires, du vestibule (utricule et saccule) et du nerf vestibulaire est appelé vertige «périphérique», «otologique» ou «vestibulaire»4.

Étiologie
Périphérique

Le vertige paroxystique positionnel bénin
Le vertige paroxystique positionnel bénin (VPPB) est la cause la plus fréquente de vertige, particulièrement chez les personnes âgées. Il est causé par la formation d’otolithes et à leur migration au niveau des canaux semi-circulaires de l’oreille interne. Typiquement, les patients touchés se plaignent de brèves périodes de vertige déclenchées par un changement rapide de position de la tête.

La névrite vestibulaire
La névrite vestibulaire est causée par une inflammation du nerf vestibulaire de nature infectieuse ou para-infectieuse. Le symptôme principal est le début aigu du vertige rotatoire sévère, prolongé, associé à un nystagmus spontané horizontal, le déséquilibre postural et les nausées sans dysfonction auditive concomitante.

La maladie de Ménière
La maladie de Ménière est une autre cause de vertige périphérique. Elle se se caractérise par des crises de vertige grave spontané accompagnées de nausées et de vomissements, d’acouphènes de basse fréquence, de perte auditive fluctuante et d’un sentiment de plénitude ou de blocage de l’oreille affectée.

Central

Infarctus cérébelleux
L’infarctus cérébelleux aigu sur le territoire de l’artère cérébelleuse antérieure inférieure ou de l’artère cérébelleuse postérieure inférieure, est une cause centrale de vertige. Ce vertige peut résulter de l’ischémie pontomédullaire du tronc cérébral près des noyaux vestibulaires. Dans un infarctus cérébelleux, le nystagmus est dans la direction du regard et le plus visiblement ipsilatéral à la lésion et ne peut pas être supprimé par la fixation visuelle. Les constatations du moteur oculaire sont souvent présentes dans la maladie du tronc cérébral comme le nystagmus optimiste ou négatif ou le nystagmus dysconjugué.

Diagnostic

L’interrogatoire et l’examen clinique (manœuvre diagnostique) permettent un diagnostic rapide chez plus des 3/4 des patients5. Les manœuvres diagnostiques des vertiges paroxystiques positionnels bénins (VPPB) et la recherche des signes d’atteinte du contrôle cérébelleux de l’oculomotricité et de la fonction vestibulaire orientent le diagnostic, de même que l’examen du patient « vertigineux »5.

Physiopathologie

L’équilibre est la stabilisation du corps et des yeux car pour voir nettement, il faut que l’image reste stable sur la fovéa, de même lorsque le sujet est immobile et que les objets bougent ou lorsque les yeux bougent. C’est donc un système statique et dynamique. Trois systèmes sont impliqués dans l’équilibre :

  • le système vestibulaire ;
  • le système proprioceptif ;
  • le système visuel.

Les informations données par ces trois systèmes convergent et sont comparées aux informations précédemment gardées. Au niveau des noyaux vestibulaires et dans leur voisinage immédiat se constitue un véritable centre primaire d’équilibration. Le système vestibulaire est le seul système sensoriel qui ne soit pas conscient, et la sensation d’équilibre ne devient consciente que lorsqu’il existe une incoordination entre les informations venant de ces trois systèmes et celles qui étaient gardées antérieurement. Cette différence est alors perçue d’une façon désagréable sous la forme d’une sensation de déséquilibre ou de mal de mer. Lorsqu’il existe une atteinte du vestibule, c’est au niveau des yeux et des pieds qu’apparaissent les troubles. Les connections vestibulaires sont multiples et complexes. Il en existe essentiellement de trois types :

  • visio-vestibulaires mettant en jeu les mouvements oculaires conjugués ;
  • cérébello-vestibulaires où le cervelet apparaît comme le coordinateur des connections vestibulaires ;
  • vestibulo-spinal mettant en jeu le système proprioceptif avec des récepteurs cervicaux et plantaires.

Pour qu’apparaissent un vertige, il peut se produire une altération au niveau :

  • du récepteur : le labyrinthe postérieur (vestibule) ;
  • du nerf vestibulaire ;
  • des noyaux vestibulaires.
Prévalence

50 % des patients ont fait ou feront l’expérience d’un vertige ;
un patient sur sept a connu ou connaîtra une grande crise de vertige ou de déséquilibre aigu.

Ce symptôme touche 5 % de la clientèle d’un généraliste, un spécialiste étant consulté dans 37 % des cas, avec une cause grave et potentiellement mortelle découverte dans 2 % des cas (accident ischémique cérébral embolique ; des accidents aéro-emboliques lors d’une plongée sous-marine avec bouteille affectent l’oreille interne et peuvent être associés à de graves atteintes médullaires).

35 % des patients conduits aux urgences présentent des vertiges positionnels paroxystiques bénins ;
6 % présentent de premières manifestations de la maladie de Menière
6 % de névrite vestibulaire ou moins souvent une fracture du rocher ou des complications infectieuses (dont la labyrinthite infectieuse, rare).

L’apnée du sommeil, par la privation d’oxygène de certaines zones du cerveau ou de l’oreille interne, peut être à l’origine, pas toujours diagnostiquée, d’un vertige vrai très violent.

Addiction

Concentration Problems in Early Recovery

Importance of Mental Clarity

Lack of mental clarity can be a highly disturbing symptom. The individual may worry that this is a sign that they are losing their sanity. The ability to think clearly is vital in order to be able to function smoothly in the world. It means that people can make decisions and solve problems. When people give up alcohol or drugs after a period of abuse they can find themselves dealing with concentration problems. In most instances these episodes of fuzzy thinking will only be temporary and will disappear within the first few weeks of recovery.

Fuzzy Thinking during the First Weeks of Recovery

A common complaint made by people in early recovery is that their thinking feels a bit clouded. This is often described as fuzzy thinking or brain fog.

Symptoms of Fuzzy Thinking

The symptoms of fuzzy thinking can include:

* Thoughts appear to be racing
* Inability to think straight
* Difficulty remembering things and forgetfulness
* The individual feels disorientated
* Things appear less real
* Difficulty making decisions
* Trouble picking up new information or learning new things
* Inability to focus properly
* Some people describe the feeling of a dark cloud descended on their brain.
* Episodes of disorientation
* The individual can have a nagging feeling that they have forgotten something important
* Problems with remembering the right word
* Difficulty sustaining attention for a long period
* Repetitive thinking

Causes of Concentration Problems in Recovery

There are a number of reasons for why people develop concentration problems in early recovery including:

* Alcohol and drug use impacts every organ in the body including the brain. The body adjusts so well to the presence of these toxic chemicals and when they are removed it takes a bit of time to readjust to the new situation.
* Many substance abusers also suffer from nutritional deficiencies – this particularly tends to be the case for chronic alcoholics. This lack of important nutrients in the body can impact thinking.
* Alcoholics can develop dementia as a result of their substance abuse. If the individual stops drinking in time it should be possible for the symptoms to be reversed – once damage has occurred to the brain it cannot be undone.
* Withdrawal symptoms from alcohol and drugs can impact mental functioning.
* During the early days and weeks of recovery it is common for people to develop sleeping problems. Insomnia can lead to fatigue and memory problems during the day.
* People can experience a great deal of stress during early recovery as they try to piece their life back together. This stress can lead to the symptoms of fuzzy thinking.
* Those who abuse alcohol and drugs anesthetize their emotions. When people begin to experience their emotions again in recovery it can be a bit overwhelming at times and impact the ability to think clearly.
* Some people experience symptoms of depression in early recovery and these can impact the ability to think clearly.
* Those people who are newly sober can experience a great deal of fear about the future. These concerns may interfere with the ability to think straight.

Concentration Problems and Post Acute Withdrawal Syndrome

For most people the symptoms of fuzzy brain will disappear within the first few days or weeks of recovery. Sometimes people will experience post acute withdrawal symptoms (PAWS) and these [can last for as long as 2 years into recovery. The symptoms of PAWS usually peak at around 6 months. Living a healthy lifestyle and learning to deal with stress can help speed up the healing process.

Long Term Concentration Problems in Recovery

In some instances people will have to deal with long term concentration problems in recovery. Those who have developed alcoholic dementia or brain damage due to drug abuse need to learn how to adapt to these changes in function. The good news is that the brain is great at compensating for damage and so it should still be possible for the individual to live a satisfying life in recovery. The important thing is that they remain completely abstinent from alcohol and drugs so that no further damage can occur.

How to Deal with Concentration Problems in Early Recovery

Fuzzy thinking in recovery can make life difficult. There are things that the individual can do to improve the situation including:

* In many instances these symptoms will at least be exacerbated by nutritional deficiencies. It is important that people return to a balanced diet as quickly as possible and take nutritional supplements if advised by a physician.
* Relaxation techniques can be good for reducing stress and increasing concentration levels. Those who are in early recovery may struggle with meditation techniques, but they will still be able to perform simple breathing exercise.
* Lack of sleep is a common cause of fuzzy thinking. It is important that people in recovery establish a healthy sleeping routine as quickly as possible in recovery.
* It is important that people do not become too concerned about fuzzy thinking so that they use it as a justification to relapse. In the vast majority of cases these concentration problems will disappear.
* Using a journal can be a great help if people are worried about forgetting things. To do lists can also be a great help with this.
* Physical exercise is not only good for the body, but it is also good for the mind. By engaging in physical activity the individual will be helping to improve their own mental clarity.

Dealing with Insomnia in Early Recovery

Insomnia can be a major cause of concentration problems in recovery. There are things that people can do in order to increase their likelihood of a good sleep including:

* Avoiding all caffeinated drinks from the afternoon onwards. It is also not a good idea to drink too much of anything before going to bed to avoid the need to wake up to go to the toilet.
* It is important that people establish a regular sleeping pattern in early recovery and stick to this. This means going to bed at a certain time and getting up at a certain time.
* It is best to avoid napping during the day in early recovery.
* Regular exercise allows the body to work off excess energy. If people just sit around all day it can be difficult for them to fall asleep at night.
* It is best to avoid too much excitement right before going to bed. A good idea is to create a relaxing environment in the hour before bedtime – this could including relaxation music and subdued lighting.
* If people are finding it difficult to fall off to sleep then they are advised to get out of bed and do something else. If people spend too much time in their bed awake the mind can begin to develop the association between being in bed and being awake.
* It is not a good idea to have a TV in the bedroom. People need to reinforce the idea that going to bed is about sleeping and not about anything else.
* Some people find that beverages such as Chamomile tea seem to help them get to sleep easier.
* Relaxation techniques such as yoga or breathing exercise can help people overcome insomnia.
* It is best that people avoid large meals at least two hours before going to bed.

Dealing with Stress in Early Recovery

Another reason for why people can develop concentration problems in early recovery is that they feel overwhelmed by stress. There are things that the individual can do to help them deal better with stress including:

* One of the reasons for why people become overly stressed in recovery is that they are putting too much pressure on themselves. It will not be possible for the individual to fix their life in a matter of weeks – recovery is about progress and not perfection.
* It is strongly recommended that people in early recovery avoid making any additional major changes to their life such as changing jobs. This is because the individual will already have enough to deal with as they try to adjust to sober living.
* Breathing exercise and other relaxation techniques can help people reduce their stress levels.
* Talking to other people is one of the best ways to deal with stress. There really is a great deal of truth in the old saying that a problem shared is a problem halved.
* Those people who belong to a recovery group are likely to provide that this is a good venue for venting their stress. This group can also provide the individual with emotional support.
* Hobbies can give people an outlet for their stress. Reading a book or listening to some music can be highly therapeutic.
* Keeping a daily journal is another way that people can unburden their worries and concerns.

Lupus érythémateux disséminé (LED)

C’est une maladie systémique auto-immune chronique, de la famille des connectivites, c’est-à-dire touchant plusieurs organes, du tissu conjonctif, qui se manifeste différemment selon les individus. L’adjectif associé est lupique.

Le lupus tient son nom de ce que cette maladie était considérée uniquement sous son aspect de “maladie tuberculeuse de la peau”, et, ainsi, comme un ulcère qui rongerait la face, tel un loup (en latin : lupus).

Dix femmes sont touchées pour un homme. Sa prévalence est d’environ 40 cas pour 100 000 habitants. Elle est cinq fois plus élevée chez les personnes d’origine africaine. Le lupus touche principalement la femme jeune entre 20 et 40 ans et est exceptionnel avant l’âge de 5 ans.

La journée mondiale du Lupus se déroule le 10 mai.

Causes et facteurs favorisants

Facteurs exogènes :

  • l’exposition au soleil (plus particulièrement aux rayons ultraviolets) est un facteur typiquement favorisant des poussées de la maladie,
  • certains médicaments (procaïnamide, quinidine, hydralazine) peuvent donner des syndromes lupiques se limitant à des atteintes articulaires et cutanées. Ainsi que : la terbinafine, les anti-TNF, les anti-épileptiques, et les inhibiteurs de la pompe à proton5,
  • une infection récente avec le virus d’Epstein-Barr pourrait jouer un rôle dans le déclenchement de la maladie, possiblement en raison de la ressemblance de certains antigènes du virus avec la cible de certains auto-anticorps,
  • des substances naturelles comme la curcumine à forte dose (30 mg·kg-1) aggravent expérimentalement chez les souris les pathologies du système nerveux central induites par lupus érythémateux disséminé,

Facteurs endogènes : il existe également des facteurs génétiques à cette maladie.

Il existe ainsi une concordance chez les vrais jumeaux près de quatre fois supérieure aux faux jumeaux.
De même, certains groupes HLA sont plus fréquemment retrouvés.
La présence d’une mutation sur un certain nombre de gènes semblent contribuer à l’apparition de la maladie. Ainsi des mutations sur les gènes IRF5, ITGAM, STAT4, BLK, BANK1, PDCD1, PTPN22, TNFSF4, TNFAIP3, SPP110, TNIP1, PRDM1, JAZF1, UHRF1BP1 et IL1011 ainsi que des déficits en plusieurs facteurs du système du complément (C1q, C4 et C2) ont été identifiés. L’atteinte de certains de ces gènes a été liée à d’autres maladies et il est probable que l’apparition d’un lupus nécessite l’atteinte de plusieurs gènes en plus d’un facteur exogène.

Mécanisme de la maladie

Le lupus érythémateux disséminé est principalement une maladie auto-immune attaquant le tissu conjonctif du corps, présent dans tout l’organisme : peau, yeux, tendons, muscles, organes, etc. Des anticorps spécifiques de « molécules du soi » sont produits par le système immunitaire de l’individu malade. Ces molécules reconnues anormalement comme étrangères sont issues :

  • des nucléosomes ;
  • des spliceosomes (utiles dans l’épissage alternatif) ;
  • d’un complexe ribonucléoprotéique cytoplasmique.

Ces entités cellulaires sont présentes chez la quasi-totalité des cellules et par conséquent susceptibles d’être détectées lorsqu’une cellule est lysée. Cela conduit en retour à la destruction d’autres cellules environnantes, provoquant ainsi les symptômes évoqués et faisant la gravité de la maladie.

Les raisons de la prédominance féminine nette de la maladie ne sont pas claires même s’il existe une composante et influence hormonale comme témoignent les poussées plus fréquentes de lupus chez les femmes ménopausées ayant un traitement hormonal substitutif.

Description

Complexe et polymorphe, on distingue plusieurs phases pour cette affection :

  • des signes avant-coureurs (qui ne sont jamais identifiés comme annonçant un lupus car trop peu spécifiques) : fièvre, malaises, fatigue, douleur musculaire ;
  • commencement articulaire ou cutané (parfois les deux) : on peut observer une polyarthrite dans le premier cas et un érythème facial (typique, en « aile de papillon » ou « vespertilio » ou « masque de loup ») dans le second ;
  • par la suite (une rémission est possible entre temps), peuvent apparaître diverses complications :
    • atteinte glomérulaire : les plus fréquentes sont les atteintes de type III (glomérulonéphrite proliférative segmentaire et focale), et celles de type IV (glomérulonéphrite proliférative diffuse) qui sont un des critères de gravité de la maladie,
    • atteinte du système nerveux central : manifestations neurologiques causées par la formation de lésions cérébrales démyélinisantes (convulsions, comitialité, paresthésies, fourmillements), perte de sensibilité des membres, etc. ou troubles psychiatriques (psychoses),
    • problèmes cardiovasculaires : on trouve des péricardites (très corticosensibles), une association fréquente au syndrome des antiphospholipides (SAPL), des endocardites fibreuses aseptiques de Libman-Sacks (liées au SAPL), des myocardites, mais aussi une augmentation de la prévalence de la maladie athéromateuse par rapport à la population générale15,16,17,
    • de nombreux autres signes cliniques, plus rares, peuvent être retrouvés : alopécie, purpura thrombopénique auto-immun, syndrome de Raynaud, pleurésie.

Le LED est une maladie souvent confondue avec d’autres à cause de sa tendance à « mimer » les symptômes de nombreuses pathologies. Il s’agit d’un cas d’école de diagnostic différentiel, à cause de la variété des symptômes de cette pathologie et de leur tendance à évoluer de manière imprévisible.

Les troubles auditifs ne sont pas rares : certaines études ont mis en évidence que 40 % des patients sont atteints d’acouphènes et 25,7 % d’hyperacousie.

Critères de classification de l’American College of Rheumatology

Ces critères ont été établis en 1971, révisés en 198220. Quatre critères sont nécessaires sur les onze possibles, avec une sensibilité et une spécificité de 96 % :

  • Rash malaire
  • Lupus discoïde
  • Photosensibilité
  • Ulcérations orales ou nasopharyngées
  • Arthrite non érosive touchant au moins 2 articulations périphériques
  • Épanchement : pleurésie, péricardite
  • Atteinte rénale : protéinurie > 0,5 g/jour ou cylindrurie
  • Atteinte neurologique : comitialité, psychose
  • Anomalie hématologique :
    • anémie hémolytique ou
    • leucopénie < 4 000 constatée à deux reprises ou
    • lymphopénie < 1 500 constatée à deux reprises ou
    • thrombocytopénie < 100 000 en l’absence de médicaments cytopénisants
  • Désordre immunologique : cellules LE + ou anti-ADN natif ou anti-Sm ou fausse sérologie syphilitique constatée à 2 reprises en 6 mois
  • Anticorps antinucléaires (en l’absence de médicaments inducteurs).

L’utilisation de ces critères pour poser un diagnostic du lupus manque de sensibilité et de spécificité lors des manifestations initiales de la maladies, ceci a été évalué dans plusieurs études de suivi (spécificité entre 50 % et 90 % en fonction des études)21,22. En effet, un patient présente rarement les quatre critères diagnostiques d’emblée et ceux-ci peuvent mettre plusieurs années à apparaître (La spécificité mesurée au terme de ces études est d’environ 96 %).

Diagnostic différentiel

Il se fait d’abord avec les autres formes cliniques de lupus :

  • lupus érythémateux chronique (dit LEC) qui regroupe les lupus discoïde, tumidus, pernio (à type d’engelures) et profond (ou panniculite) ;
  • lupus érythémateux (cutané) aigu (LEA ou LECA) ;
  • lupus érythémateux (cutané) subaigu (LES ou LECS)

Le lupus érythémateux disséminé peut aussi s’apparenter aux autres maladies connectives auto-immunes, avec lesquelles il est parfois couplé : sclérodermie, Syndrome de Goujerot-Sjögren, etc.

Maladie dite « polymorphe » d’expressions variées, le lupus systémique peut aussi « mimer » d’autres maladies comme la sclérose en plaques lorsque son atteinte devient neurologique, ou mimer des maladies organiques lorsqu’il est localisé sur un organe ou un système.

À noter qu’il a été constaté que les patients souffrant du LED sont souvent atteints d’insuffisances touchant les organes du système endocrinien pendant une poussée. Enfin, la poussée lupique peut être accompagnée de neuropathies optiques (soit simultanées, soit postérieures), comme dans les cas de sclérose en plaques, maladie avec laquelle elle partage un certain nombre de symptômes dans sa forme neurologique, caractérisée par l’apparition de lésions cérébrales démyélinisantes ( la gaine des nerfs est attaquée), de formes ovoïdes et en position périventriculaire.

Traitement

La molécule de référence est l’hydroxychloroquine (Plaquenil), avec une action anti-inflammatoire et antalgique. Son principal effet indésirable est sa toxicité oculaire, qui la contre-indique en cas de rétinopathie.

Les glucocorticoïdes sont utilisés dans les formes viscérales, puis les immunosuppresseurs, et le rituximab, anticorps monoclonal anti-lymphocyte B.

Le belimumab, un anticorps monoclonal ciblant une cytokine nommée BAFF23, ayant un rôle essentiel pour la survie des lymphocytes B, semble être prometteur dans cette maladie.



Pronostic

La maladie était encore mortelle dans les années 1950.

La survie atteint actuellement plusieurs décennies dans la majeure partie des cas (taux de survie à 10 ans est d’environ 93 %).

Les formes cutanéo-articulaires sont a priori bénignes tandis que les formes avec atteintes neurologiques ou viscérales sont plutôt des formes graves.

De plus, un lupus à début pédiatrique, chez un sujet à peau noire ou de sexe masculin est plus sévère.

Les causes de décès sont essentiellement infectieuses et lupiques dans un premier temps, cardiaques et cérébrales pour les lupus plus âgés.

Personnalités atteintes de lupus

Seal, auteur-compositeur-interprète britannique, en est atteint. Le chanteur a confirmé avoir la maladie à la suite des nombreuses rumeurs qui ont circulé au sujet de ses cicatrices.

Michael Jackson était atteint de lupus érythémateux disséminé et de vitiligo. Diagnostiqué en 1986, et confirmé par son dermatologue, le Dr Arnold Klein, qui a présenté des documents légaux lors d’une audience devant les tribunaux.

Toni Braxton est une chanteuse de RnB américaine, auteur-compositeur et actrice29.

Kelle Bryan, membre du groupe de musique britannique Eternal, a commencé à développer des symptômes en 1999.

Elaine Paige est une chanteuse, actrice et animatrice de radio anglaise.

La Britannique qui avait inspiré la chanson Lucy in the Sky with Diamonds, Lucy O’Donnell, est décédée d’un lupus le mardi 22 septembre 2009, à 46 ans.

Le producteur de Hip-Hop J Dilla succombe à cette maladie le 10 février 2006, à l’âge de 32 ans.

Ray Walston est un acteur américain mort des complications d’un lupus érythémateux disséminé en 2001 après six ans de bataille contre la maladie.

Hugh Gaitskell est un homme politique britannique membre du Parti travailliste, né le 9 avril 1906 à Londres et décédé des complications d’un lupus érythémateux disséminé en 1963 à l’âge de 56 ans.

Ferdinand Marcos fut le 10e président de la République des Philippines. Il est mort des complications d’un lupus érythémateux disséminé en 1989.

Flannery O’Connor est une écrivaine américaine, morte des complications en 1964.

Donald Byrne fut l’un des meilleurs joueurs d’échecs des États-Unis dans les années 1950 et 1960. Il meurt en 1976 des suites de complications de la maladie.

Tim Raines est un ancien joueur étoile des Ligues majeures de baseball.

Maurissa Tancharoen, actrice et scénariste américaine.

Assarhaddon, roi d’Assyrie de -680 à -669, en aurait souffert et en serait mort, hypothèse rapportée par Jean Bottéro.

La chanteuse et actrice Selena Gomez.

Remy de Gourmont, écrivain poête français.

Polyarthrite rhumatoïde

La PR est une pathologie chronique affectant principalement les articulations mobiles, se développant sur un substratum auto-immun et ayant un caractère systémique avec atteintes osseuses, vasculaires, cutanées, etc …

Une approche non conventionnelle, mais scientifique et raisonnée, vise à stopper l’évolution de la dégradation du cartilage, l’infiltration de celui-ci par les synoviocytes et la néo vascularisation du panus synovial. Le traitement percutané des zones articulaires touchées comprend :

  1. l’Huile Essentielle du bois de Pin-Cyprès d’Australie (Callitris intratropica), aux propriétés suivantes: anti-néo-angiogéniques, anti-inflammatoires (inhibition des poussées respiratoires explosives des polynucléaires neutrophiles), anti-oxydantes.
  2. l’Huile Essentielle du rhizome de Gingembre (Zingiber officinale), aux propriétés: anti-néo-angiogéniques, anti-inflammatoires (inhibition de l’adhésion et du «burst» des PN, inhibition des prostaglandines synthétases de même niveau que l’acide acétylsalicylique).
  3. l’Huile Essentielle de Poivre noir (Piper nigrum), aux propriétés: anti-inflammatoires (inhibition du«burst» des PN et inhibition de l’élastase)
  4.  l’Huile Essentielle de Gaultheria punctata aux propriétés suivantes:

Anti-inflammatoires (inhibition de la COX)
Le traitement percutané de la zone dorsolombaire avec de l’Huile Essentielle de Pin sylvestre Pinus sylvestris a pour but d’agir comme cortisone mimétique dans les cas d’inflammation, mais aussi dans les périodes de fatigue physique et d’asthénie marquée.

Ces deux traitements concernent également d’autres pathologies rhumatoïdes, comme le lupus érythémateux ainsi que les pathologies articulaires inflammatoires comme les arthrites (scapularthrites, épindylites, etc.) et également les arthralgies.

Les atteintes tendino-musculaires
Les fatigues musculaires courantes (courbatures, crampes, contractures), les états de spasmophilie et les atteintes tendineuses (tendinites, etc.) nécessitent des HE et des essences absolues myorelaxantes, décontracturantes, antalgiques, anti-inflammatoires, voire anti-hématomes.

Parmi les plus indiquées, citons:
– le Romarin officinal riche en camphre Rosmarinus officinalis camphoriferum
– la Lavande stoechade riche en esters, dont l’acétate de luisieryle Lavandula luisierii
– la Muscade riche en myristicine et élémicine Myristica fragrans
– l’Hélichryse italienne Helichrysum italicum ssp serotinum riche en β-diones
– la Gaulthérie, Gaultheria punctata riche en salicytate de méthyle quasi pur
– le Genêt Spartium junceum, complexe, avec un faible pourcentage de composés nitrogénés

Il s’agit d’une approche certes classique mais actualisée pour les massages (contractures, tendinites, entorses, etc..) ou les applications (élongations, déchirures, etc…) sur les zones tendino-musculaires.
b) Rhumatisme dégénératif: l’arthrose
C’est un rhumatisme dégénératif non inflammatoire secondaire à l’usure articulaire naturelle, ou secondaire à des séquelles de traumatismes souvent négligés.
Traitements synergiques conseillés : homéopathie, phyto-gemmothérapie, oligothérapie, acupuncture, massage, gymnastique et rééducation, cures thermales, thalassothérapie, cataplasmes de farine de moutarde, de raifort frais râpé.

Arthrose vertébrale: sans soins adéquats, elle s’aggrave rapidement. Sont conseillés l’ostéopathie, les exercices physiques d’auto-étirement, le yoga adapté, l’acupuncture, les plantes reminéralisantes et anti-inflammatoires, les bains aromatiques. Les HE conseillées sont nombreuses. La formule qui semble donner les meilleurs résultats est: baume de Copaïba (excipient de base) + les HE qui correspondent le mieux à votre terrain et que vous avez sélectionnées au test olfactif parmi les suivantes: Angélique, Bouleau, Cajeput, Camomille, Camphre, Citron, Cyprès, Encens, Epicéa, Estragon, Eucalyptus, Gaïac, Galbanum, Gaulthérie, Genièvre, Gingembre, Laurier, Lavande, Lavandin, Menthe, Myrrhe, Pin, Poivre, Romarin, Sassaffas, Sauge officinale.

Formule de massage: baume de Copaïba (50 %) + HE Lavande ou Lavandin (10 %) + HE Eucalyptus citriodora (20 %) + HE Pin (10 %) + HE Bouleau (10 %). Mélange à utiliser pur ou dilué de 20 à 50 % dans de l’huile grasse fine (pour les peaux fragiles).
Cataplasmes de farine de moutarde ou de raifort râpé.

Angiome

Angiome est un terme médical peu précis désignant toute malformation résultant de vaisseaux sanguins ou lymphatiques anormalement dilatés. Leur origine est souvent mal connue et leur évolution mal comprise.

Causes

Elles restent inconnues dans la plupart des cas :

  • certains angiomes peuvent être d’origine congénitale ;
  • d’autres apparaissent spontanément et forment par exemple des taches couleur lie de vin, de tailles et d’aspects différents ;
  • d’autres encore (parmi les angiomes tubéreux cutanés des enfants qui sont une des malformations congénitales associées à 10 à 30 % des cas de syndrome d’alcoolisme fœtal) seraient induites par l’alcool.
Prévalence

On considère dans les années 2000 qu’un enfant sur dix environ a un angiome.
L’angiome témoigne de l’immaturité du système vasculaire du nouveau-né et, dans la plupart des cas, disparaît spontanément sans laisser de traces.

Classification

On distingue plusieurs types d’angiomes :

  • l’angiome en relief ou hémangiome, tumeur bénigne (non cancéreuse) des cellules endothéliales (tapissant les vaisseaux sanguins) qui se multiplient à un rythme anormalement rapide ;
  • l’angiome plan, se présentant comme une tache, généralement présente dès la naissance sur le visage et/ou le corps (appelé parfois « tache de vin » ou « tache lie de vin ») ;
  • le syndrome de Sturge-Weber ou SSW) est un angiome plan, qui n’est pas une tumeur, qui n’est pas héréditaire et dont l’étiologie est encore inconnue. Il peut parfois être accompagné de troubles oculaires et neurologiques. Dans plus de 50 % des cas, la personne touchée par un tel syndrome développera un glaucome du même côté que l’angiome plan facial de la région frontale et palpébrale supérieure, surtout si l’AP occupe les paupières supérieure et inférieure. On trouve parfois des anomalies vasculaires du fond d’œil ou une anomalie vasculaire leptoméningée pouvant causer, souvent avant 2 ans, une comitialité (chez 75 % des patients ayant des anomalies vasculaires intracrâniennes) et, un déficit moteur plus ou moins important de l’hémicorps opposé, avec retard des acquisitions (incidence : 1 cas pour 50 000). L’origine pourrait être une mutation somatique intra-utérine affectant le primordium neural antérieur, avant la migration des crêtes neurales céphaliques4 ;
  • angiome en touffes (symbole : AT), également dénommé « angioblastome de Nakagawa » ;
  • angiome caverneux (ou « cavernome cérébral ») ; malformation vasculaire située en grande partie dans le cerveau, généralement non détectée, sauf lorsqu’elle cause des crises convulsives et/ou des hémorragies cérébrales (fréquence : 1 sujet sur 1 000, avec forme familiale dans 20 % des cas). Trois gènes situés sur les chromosomes 7 et 3 semblent impliqués ;
  • angiome stellaire, angiome apparaissant chez les sujets atteints de cirrhose hépatique, en cours de grossesse, au cours de certains traitements contre le cancer par exemple ;
  • angiokératome (simple ou diffus5) ;
  • angiome serpigineux, qui apparaît chez l’enfant ou l’adolescent, avec un « semi de telangiectasies punctiforme, hyperkératosiques sur un fond érythémateux plus souvent localisée aux membres inférieurs ».
Traitement

Il est aujourd’hui possible de traiter les angiomes, par exemple, en utilisant un laser ou dans certains cas l’électrocoagulation. Les résultats dépendent de l’âge du patient, de la localisation de l’angiome et de ses caractéristiques. Le traitement peut, dans certains cas, permettre une disparition complète de l’angiome, mais pas systématiquement.

Le propranolol permet de traiter chez les enfants ce type d’angiome plan.

Maladie de Darier

La maladie de Darier est une maladie rare et héréditaire de la peau. Elle évolue au long cours (maladie chronique) et par poussées.

Elle se manifeste par des papules sèches (petites lésions de la peau en relief, bien limitées et solides) sèches, qui atteignent habituellement la face, les tempes, les faces latérales du cou, le cuir chevelu, le tronc, les fl ancs, les grands plis (à l’aine et aux aisselles) et les extrémités. Le regroupement des papules entraîne la formation de « nappes » épaisses, verruqueuses et brunâtres, pouvant dégager une odeur nauséabonde.

On parle également de maladie de Darier-White ou de dyskératose folliculaire.

Causes

La maladie de Darier est due à une anomalie génétique de l’adhérence entre elles des cellules de la peau (cohésion des cellules). Le gène en cause se nomme ATP2A et il est localisé sur le bras long du chromosome 12 dans la région 12q23-q24.1. Ce gène code pour une protéine qui est une pompe à calcium. Le calcium semblerait donc impliqué dans le processus de cohésion des cellules de la peau.

Symptômes

La maladie de Darier se manifeste par des papules de couleur brun-jaune recouvertes d’une croûte grisâtre. Le regroupement de ces papules aboutit à la formation de «nappes» épaisses avec des fi ssures, pouvant entraîner des suintements fétides. Une démangeaison (prurit) est souvent présente. Par ailleurs, les lésions peuvent se compliquer de surinfections bactériennes ou herpétiques.

Les lésions cutanées se situent principalement dans les zones où il y a production de sébum (zones séborrhéiques) du visage, aux tempes, aux faces latérales du cou, au cuir chevelu, au tronc, aux fl ancs, aux grands plis (à l’aine et aux aisselles) (Voir fi gure). L’atteinte est souvent symétrique.

  • L’atteinte des extrémités est un signe caractéristique de la maladie de Darier : elle se manifeste par la présence de papules de même couleur que la peau ayant un aspect de verrues planes sur le dos des mains. Un épaississement de la couche superfi cielle (cornée) de la peau (hyperkératose) ponctuée de minuscules puits est également observée sur les paumes de mains et les plantes de pieds.
  • Les atteintes des ongles sont également caractéristiques. Les ongles sont larges et pré- sentent une alternance de bandes rouges et blanches. Le bord libre de l’ongle est souvent encoché et on note un épaississement de la peau sous les ongles.
  • Les muqueuses peuvent également être touchées dans environ 15 % des cas, notamment les muqueuses buccale, de l’oesophage et ano-génitales. Les papules sont alors blanchâtres.

Syndrome des jambes sans repos

Le syndrome des jambes sans repos se caractérise par une envie irrésistible de bouger les jambes. Il est accompagné de sensations désagréables telles que des picotements et des démangeaisons.

Les symptômes se produisent la plupart du temps en position assise ou couchée et s’améliore lorsque le sujet se déplace, comme lors du passage de la position assise à la position debout ou pendant la course.

Ceci est une maladie progressive chronique.

Les symptômes peuvent commencer pendant l’enfance, mais ils ne sont pas toujours correctement diagnostiquées à ce moment ou confondu avec d’autres troubles, comme les «douleurs de croissance» ou le syndrome d’hyperactivité.

Causes possibles :

Dans env. 40% des cas, le syndrome des jambes sans repos semble être d’origine héréditaire. Des études scientifiques ont permis d’identifier les loci de susceptibilité sur les chromosomes 9, 12 et 14.

Un dysfonctionnement du métabolisme de la dopamine peut également jouer un rôle dans le développement de la maladie.

Les facteurs de risque suivants ont été identifiés :
  • Déficience en fer
  • Grossesse: Pendant les derniers mois de la grossesse, certaines femmes éprouvent des symptômes de jambes sans repos. Dans la plupart des cas, ils disparaissent après l’accouchement.
  • L’insuffisance rénale chronique
  • Le diabète sucré
  • La polyarthrite rhumatoïde
  • Neurologique (polyneuropathie)
Les facteurs suivants pourraient déclencher une «crise»:
  • fibromyalgie
  • la carence en vitamine
  • la maladie de Parkinson
  • Les troubles du sommeil, l’apnée du sommeil
  • Les maladies pulmonaires (du poumon pulmonaire)
  • Hernie discale
  • la chirurgie de l’estomac
  • Cancer
  • Embolie
  • Varices
  • tremblements familiale
  • Troubles de la thyroïde
  • sida
  • Certains médicaments
  • La fatigue, le stress (rare)
Envie irrésistible de bouger les extrémités
  • Aggravation dans la position de repos; l’amélioration des symptômes pendant les déplacements
  • Aggravation des symptômes dans la soirée et la nuit
  • mouvements périodiques des jambes pendant le sommeil
  • mouvements involontaires des jambes en éveil et pendant le sommeil
  • Dysesthésies pendant le sommeil
  • Impatience et envie irrésistible de bouger les jambes
  • Les symptômes aggravent avec l’âge
Les symptômes sont décrits comme suit :
  • Les attaques de convulsions ou des contractions pendant l’apparition du sommeil
  • Picotements
  • Étanchéité, choc électrique
  • Tension, crampes
  • La vraie douleur est rare (surtout chez les personnes âgées)
  • Les jambes fatiguées, l’amélioration des symptômes lors de la marche, ce qui les différencie de la maladie artérielle, également connu sous la jambe du fumeur, où le patient doit cesser d’enlever la douleur de la jambe
  • douleur diffuse dans le dos

Dans la plupart des cas, le syndrome affecte les jambes et les pieds dans près de 20% des cas, il affecte les bras.

Symptômes :
  • dépressions
  • La fatigue au cours de la journée, la nuit, l’insomnie
  • Le stress psychosocial (anxiété, problèmes familiaux ou des problèmes relationnels)
  • Diminution de la qualité de vie
Diagnostic

Le diagnostic repose sur l’interrogatoire intensif et membres précis du patient et de la famille, des questions ciblées sur le type de symptômes et leur mode d’occurrence pour le médecin au diagnostic du syndrome des jambes sans repos.

Laboratoire des essais en laboratoire et des tests neurologiques permettent au médecin d’exclure d’autres diagnostics, tels que les polyneuropathies, les troubles de la thyroïde, la maladie de Parkinson, l’arthrite rhumatoïde, la maladie artérielle occlusive des jambes.

Traitements

La plupart des patients ne nécessitent aucun traitement, car ils peuvent vivre avec leurs problèmes et leur qualité de vie ne soit pas affectée.

1-3% des patients, l’utilisation du médicament est nécessaire. Cependant, à ce jour, une cure du syndrome est pas encore possible.

Tout d’abord, il faut traiter les conditions sous-jacentes. Lorsque les symptômes sont temporaires, comme pendant la grossesse, nous recommandons souvent avoir recours à des médicaments. En général, les symptômes nécessitent un traitement à long terme.

Mesures générales de traitement :
  • Régulier rythme jour-nuit avec une bonne hygiène du sommeil
  • Les activités physiques comme monter des escaliers, des étirements, des massages sont recommandés. Souvent, le patient doit d’abord surmonter sa faiblesse dans les jambes avant de devenir activement impliqué dans d’autres sports.
  • activités mentales telles que les jeux PC, des puzzles et artisanat permettre au patient d’avoir du plaisir et de soulager les symptômes.
  • L’utilisation de compresses chaudes ou froides ou pommades rafraîchaissantes peut être utile.
  • Nous recommandons de supprimer les produits suivants: la nicotine, l’alcool, la caféine, le chocolat.

 

Pieds brûlants

Le syndrome des pieds brûlants se caractérise par une chaleur à la plante des pieds ainsi que, parfois, par des picotements ou une douleur plus intense, affecte un nombre important de personnes.

1) Neuropathie périphérique

La neuropathie périphérique est causée par des dommages aux nerfs de la jambe ou du pied, partout le long de leur chemin de la colonne vertébrale vers le bas pour les pieds. Il est la cause la plus fréquente de douleur brûlante dans les pieds

Causes : Diverses conditions médicales , par exemple le diabète, les blessures par exemple les fractures , les infections par exemple des bardeaux ou de médicaments. Dans environ 30% des cas , la cause est inconnue

Symptômes : Douleur brûlante pieds souvent accompagnée par une faiblesse, altérées par exemple sensation épingles et aiguilles ou un engourdissement , l’ équilibre modifié et la coordination. Elle a tendance à affecter les deux pieds en même temps. Les symptômes peuvent aller et venir ou se détériore progressivement

Traitement : Le traitement varie en fonction de la cause spécifique de la neuropathie périphérique. Pour en savoir plus, visitez la douleur Nerve Foot section

2) Névrome de Morton

A cause de la douleur de la brûlure dans les pieds, on se sent comme être debout sur un caillou par épaississement des tissus mous qui entourent l’ un des nerfs de votre pied .

Causes : Tout ce qui exerce une pression sur le pied comme la position anormale du pied, les activités à fort impact répétitives , par exemple en cours d’ exécution ou de mauvaises chaussures , par exemple des chaussures étroites de montage ou de talons hauts

Symptômes : Le symptôme le plus classique est qu’il se sent comme vous êtes debout sur un caillou. Cela peut également être associée à la douleur brûlante de pied dans la boule de votre pied et des orteils et des engourdissements

Traitement : repos, glace , médicament anti-inflammatoire, un bon raccord chaussures ( de préférence large et plat), orthèses, injections , chirurgie

3) la maladie vasculaire périphérique (PVD)

Maladie vasculaire périphérique réduit le flux sanguin vers les extrémités qui peut entraîner une sensation de brûlure dans les pieds par une obstruction des grandes artères des extrémités ( à savoir les pas autour du cœur ou du cerveau) qui limite le flux sanguin. Aussi connu comme la maladie artérielle périphérique (PAD)

Causes : Athérosclérose (épaississement de la paroi de l’ artère), une sténose (rétrécissement de l’artère) ou un caillot de sang. Prévalence augmente avec l’ âge

Symptômes : Brûler douleur au pied surtout en marchant, faiblesse, crampes musculaires, des plaies ou des ulcères, des changements dans la couleur de la peau (généralement bleu / violet), une diminution de la croissance des cheveux et des ongles. Peut affecter un ou les deux pieds. Les symptômes se aggravent habituellement avec une activité et d’ améliorer avec le repos

Traitement : Le traitement vise à contrôler les symptômes et arrêter la progression de la maladie. Il implique généralement de modifier votre style de vie tels que l’ exercice régulier, arrêter de fumer et une alimentation saine, le traitement des conditions associées telles que le diabète, les médicaments et , dans certains cas , la chirurgie

4) Metatarsalgia

Metatarsalgia provoque une sensation de brûlure au pied sous les os du métatarse (ici en vert) par une Irritation et inflammation des os du pied et des tissus mous environnants

Causes : surutilisation (par exemple , beaucoup de marche / course), le stress répétitif, faiblesse musculaire et de l’ étanchéité, de mauvaise ajustement chaussures, la position anormale du pied par exemple des oignons , des fractures de stress , la goutte
symptômes: douleur brûlante de pied dans le ballon du pied, le plus souvent sous le gros orteil, pire avec debout ou en marchant.

Tend à venir graduellement au fil du temps plutôt que soudain

Traitement : Repos, glace , exercices , tampons orthèses par exemple des métatarsiens, médicaments

5) Charcot-Marie Tooth

Maladie de Charcot-Marie_tooth entraîne une faiblesse et la combustion des douleurs dans les pieds par l’affection des nerfs périphériques

Causes : Il est une maladie héréditaire causée par une mutation génétique

Symptômes : chute du pied (incapacité à lever le pied jusqu’à droite), hautes voûtes du pied, une faiblesse musculaire, douleur brûlante dans les pieds, engourdissement et un mauvais équilibre

Traitement : Il n’y a pas de remède connu , mais le traitement vise à améliorer la capacité fonctionnelle grâce à des exercices , des orthèses, des accolades et parfois la chirurgie.

6) Syndrome du Tunnel tarsien

Compression du nerf tibial lors de son passage à travers le tunnel tarsien (un espace entre les os du pied) sur le côté intérieur du pied près de la cheville

Causes : Éperons osseux , tumeur, pieds gonflement , kyste, ganglions

Symptômes : Brûler douleur au pied sur la plante du pied, épingles et aiguilles, engourdissement au niveau du talon et des orteils. Habituellement seulement affecte un pied

Traitement : repos, exercices , médicaments, injections et parfois la chirurgie

7) Neuropathie diabétique

La neuropathie périphérique diabétique peut souvent conduire à la formation d’ulcères par une complication grave du diabète qui endommage les nerfs causant la neuropathie périphérique

Causes : niveaux élevés de sucre dans le sang prolongés endommagent les vaisseaux sanguins qui alimentent les nerfs avec de l’ oxygène et de nutriments et affectent la façon dont les nerfs transmettent les signaux

Symptômes : Les symptômes commencent habituellement dans les pieds et les jambes et peuvent se propager aux mains. Picotements, engourdissement , douleur brûlante pieds souvent pire la nuit, une hypersensibilité, une faiblesse musculaire, des ulcères

Traitement : médicaments, la surveillance stricte et le contrôle des niveaux de sucre dans le sang, l’ alimentation saine, l’exercice, éviter de fumer et consommation excessive d’alcool

Toute personne souffrant de diabète doivent prendre des précautions supplémentaires de leurs pieds, en les examinant tous les jours pour tous les problèmes. La perte de sensation dans le pied entraîne souvent des problèmes de pieds passent inaperçues.

8) Erythromélalgie

Erythromélalgie est une affection rare où les vaisseaux sanguins sont bloqués par intermittence provoquant une sensation de brûlure au pied par un trouble rare neurovasculaire où les vaisseaux sanguins se bloquent par intermittence

Causes : Un problème avec les systèmes neuropathologiques et microvasculaires

Symptômes : Le symptôme le plus déterminant est la rougeur du pied avec le gonflement associé et brûlant des douleurs aux pieds

Traitement : Le traitement implique généralement de médicaments et de refroidissement vers le bas du pied en enlevant des chaussettes. Cependant, les personnes souffrant de Erythromélalgie sont déconseillées d’utiliser des bains d’eau froide pour refroidir leurs pieds car il peut causer plus de dommages à long terme

9) syndrome de la douleur régionale chronique

Le Syndrome de la douleur chronique régionale (CRPS) provoque la douleur au pied extrême de brûlure par le trouble chronique, progressif causée par un dysfonctionnement et plus-sensibilisation du système nerveux où les nerfs périphériques envoient des signaux de douleur inappropriés au système nerveux central. Auparavant connu sous le nom dystrophie sympathique réflexe (RSD), elle est la forme la plus douloureuse de chronique ( à long terme) douleur

Causes : SDRC est mal compris , mais il est pensé pour être causé par l’organisme de répondre de façon inappropriée à une blessure et une réponse inflammatoire résultante . Il existe deux types de SDRC définis par la cause initiale, le type 1 (le plus courant) se développe après une lésion des tissus mous (souvent mineures comme une entorse), désuétude ou écraser blessure, type 2 se développe après une lésion nerveuse

Symptômes : Intense, constante, extrême douleur au pied de brûlure qui est beaucoup plus grande et dure plus longtemps que prévu après la blessure initiale. Associés gonflement, les spasmes, les changements de température de la peau (par exemple , la transpiration excessive), rougeur, allodynie (hypersensibilité au toucher léger), rigidité, troubles du sommeil et de l’ humeur affectée. Commençant dans un membre , mais se propage souvent.

Traitement : Il n’y a pas de remède connu pour SDRC. Le traitement vise à réduire les symptômes tels que la douleur brûlante de pied et comprend des médicaments (analgésiques et anti-dépresseurs), la physiothérapie, les blocs nerveux, l’ exercice et le conseil

10) Syndrome Pieds Burning

Aussi connu comme le syndrome de Grierson-Gopalan où il y a des dommages aux petites fibres nerveuses du pied

Causes : Il n’y a souvent pas de cause évidente , mais il est pensé pour être liée à des facteurs tels que la carence en vitamine B, le diabète , l’ hypothyroïdie, la polyarthrite rhumatoïde, l’ insuffisance rénale et la biomécanique du pied anormales. Il est également pensé pour être un lien génétique

Symptômes : Brûler des douleurs aux pieds, généralement sur la plante des pieds , mais parfois d’ étalement jusqu’à la jambe qui est pire la nuit. Parfois accompagné par des épingles et des aiguilles et des engourdissements . Dans la plupart des cas il n’y a aucune rougeur ou sensibilité dans la région touchée. Il peut aussi causer affecter la vision.

Traitement : bains de pieds d’eau froide, des suppléments de vitamine B, des chaussures confortables

Autres causes de douleur brûlante dans les pieds :

Il y a un certain nombre d’autres causes de la douleur brûlante de pied :

Alcoolisme : consommation excessive d’ alcool intacte peut causer des dommages nerveux entraînant une sensation de brûlure dans les pieds

Maladie rénale chronique : Toxines peut provoquer une sensation de brûlure dans les pieds

Hypothyroïdie : Les faibles niveaux d’hormones thyroïdiennes peut conduire à un gonflement qui met la pression sur les nerfs entraînant une sensation de brûlure au pied , épingles et aiguilles et un engourdissement

VIH / SIDA : Environ un tiers des personnes atteintes du VIH / SIDA souffrent de douloureuses lésions nerveuses

Carence en vitamine : une carence en vitamine B12 peut provoquer une sensation de brûlure dans les pieds

Chimiothérapie : Certains types de chimiothérapie provoquent une maladie appelée palmaire -plantar érythrodysesthésie (aka syndrome main-pied). Les symptômes communs incluent le gonflement, rougeur et douleur brûlante de pied sur la plante des pieds ou la paume de la main et des ulcères

Est ce sérieux ?

Dans la plupart des cas, la douleur brûlante de pied est rien de majeur à se soucier, mais il y a quelques situations où il peut être un signe d’une maladie grave telle qu’une TIA (attaque ischémique transitoire), accident vasculaire cérébral ou de caillots sanguins. Douleur brûlante dans les pieds qui se développe soudainement doit toujours être considérée comme une urgence médicale pour écarter ces causes possibles.

Vous avez les pieds qui grattent

La cause la plus commune des pieds qui démangent est la mycose des pieds , également appelé pied d’athlète car les sportifs en sont régulièrement atteints. Elle est due à des champignons, les dermatophytes. Ces parasites se développent dans la couche la plus superficielle de la peau, car ils ont besoin de la kératine pour assurer leur survie. La mycose commence souvent entre les 4e et 5e orteils. Puis l’atteinte s’étend aux autres espaces entre les doigts de pied, et parfois à la plante du pied, en provoquant de fortes démangeaisons.

Cette infection se développe dans un environnement humide : en portant des baskets dans lesquelles vous transpirez par exemple. Généralement, l’application d’une crème antimycosique pendant quelques semaines est suffisante pour soigner le pied d’athlète. Pour éviter les récidives, à la salle de sport, après la douche, séchez bien vos pieds et pensez à aérer et désinfecter vos baskets avec une poudre antifongique. À la maison, après le bain ou la douche, essuyez bien chaque espace entre les orteils avec une serviette propre et surtout ne la partagez pas car l’infection est contagieuse.
Vous avez les pieds qui enflent

Les pieds gonflés peuvent être dus à de multiples causes : le port de chaussures trop serrées, une station debout trop prolongée ou (évidemment) une entorse de la cheville. Mais si ce gonflement dure plusieurs jours, il est important de consulter le médecin car cela peut être un signe d’alerte. Cela peut signifier que vous avez un problème aux reins, ou ce peut être un effet secondaire de certains médicaments que vous prenez (pour le diabète ou l’hypertension artérielle par exemple).

Il est également important de consulter un médecin de toute urgence si le gonflement des pieds est accompagné de symptômes tels que des douleurs thoraciques, des difficultés respiratoires ou des vertiges, car ils pourraient indiquer qu’un un caillot bouche une artère et que le sang s’accumule dans les jambes ou être le symptôme d’une maladie cardiaque.

Vertige paroxystique positionnel bénin VPPB

Le vertige paroxystique positionnel bénin (VPPB) est la plus fréquente des causes de vertige en ORL, et qui atteint près d’un tiers des patients vertigineux.

Les principaux facteurs de risque sont l’âge, la présence d’une migraine, l’hypertension artérielle et la dyslipidémie1. Parfois une notion de traumatisme crânien ou de labyrinthite virale peut être retrouvée.

Description

Il s’agit d’un vertige rotatoire, souvent violent et d’apparition rapide (3 à 20 secondes) mais de durée brève (moins d’une minute), parfois accompagné de nausées. Il apparaît à la suite d’un changement de position de la tête, toujours le même, et le cas le plus fréquent est la rotation de la tête le sujet étant allongé, mais il peut très bien survenir en position debout la tête en hyperextension ou tout au contraire la tête penchée vers le sol. Un patient sur quatre se plaint en outre de troubles de l’équilibre lors de la marche.

En général, l’exploration du système vestibulaire, de l’oculomotricité, de la posture et de l’audition ne révèle rien d’anormal.

Evolution

Le vertige paroxystique dure, sans traitement, plusieurs semaines (plus d’un mois pour ceux concernant le canal semi-circulaire postérieur, deux semaines pour ceux concernant le canal horizontal).

Les crises peuvent être isolées ou se répéter (15 % de récidive annuelle).

Physiopathologie

Il s’agit d’une pathologie d’un canal semi-circulaire le plus souvent postérieur mais les deux autres canaux peuvent être atteints (l’atteinte du canal antérieur étant exceptionnelle). Des otoconies de l’utricule se détachent migrent par gravité dans l’un des canaux semi-circulaires : on parle de canalolithiase (lithiases libres dans le canal). L’origine peut être l’altération de la macule utriculaire par traumatisme, vieillissement, infection, chirurgie de l’oreille moyenne, etc.

Cette masse protéo-calcique, même minime, se déplace dans le canal semi-circulaire affecté quand le patient s’incline dans le plan de ce canal, ce qui entraîne la stimulation de la cupule et provoque un vertige associé à un nystagmus dont la direction et le sens (horizontal pur, vertical et rotatoire) varie en fonction du canal atteint.

 

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